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Publié le 24/03/2011

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Introduction :

      Dernier volet de la quatrième journée (la plus longue : vendre = chap. 5-6-7).       Avant dernier chapitre qui représente l’apogée de l’histoire entre Anne et Chauvin avant le dénouement du chapitre 8.       Ce chapitre qui raconte un dîner mondain chez Anne représente une infraction caractérisée de tout ce qui précède aussi bien sur le plan de l’histoire que sur le plan narratif.

I/ L’histoire d’une transgression

     1) Une histoire différente

      L’histoire s’était essentiellement déroulée autour du tête-à-tête des deux amants accompagné par l’enfant. Ici, ils sont séparés, Anne étant à l’intérieur (dîner) tandis que Chauvin (« un homme », « l’homme », jamais nommé…) ère sur le boulevard et sur la plage. Ils sont en proie au même désir violent symbolisé par l’odeur du magnolia pour lui et par celui que porte Anne entre ses seins pour elle. Entre eux, il y a des personnages qui font obstacle : LE MARI (« un homme », « on »), LES INVITES (anonymes, on ne connaît que le nombre : 15).       On remarque que c’est Chauvin qui pour la première fois a l’initiative : c’est lui qui vient vers Anne tandis qu’à l’ordinaire, c’est Anne qui vient à lui dans le café.       Aux discussions sur l’histoire des deux amants criminels se substituent le récit du repas.

     2) Un espace-temps interdit

      On pénètre dans un espace interdit jusque là. Le texte a franchi les grilles soigneusement fermées et nous pénétrons dans la maison d’Anne (plus le café). Les paroles de Chauvin essayaient de forcer cette barrière en la forçant à parler de son salon, sa chambre, son lit.       Le temps n’est plus le même ; (avant : de 5 à 7h -> de plus en plus tard) cette scène se déroule la nuit (« la nuit noire du printemps naissant »), passage du désir à la jouissance.

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