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Natsume Soseki - écrivain.

Publié le 29/04/2013

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Natsume Soseki - écrivain. Natsume Soseki (1867-1916), poète et romancier japonais. Né à Edo (futur Tokyo), Natsume Kinnosuke, dit Natsume Soseki (nom de plume), est mis en nourrice puis adopté. Il entreprend de brillantes études classiques, rencontre Masaoka Shiki (1867-1902), qui l'initie au théâtre et surtout à la poésie, avant d'entrer en 1890 à l'université pour y étudier la littérature anglaise. Le jeune homme, déjà malade, quitte Tokyo en 1895, consacrant les cinq années suivantes à l'enseignement dans plusieurs lycées de province, et surtout à l'écriture de nombreux poèmes. Il publie quelques années plus tard des recueils de haïkus et de poèmes chinois (kanshi). En 1900, grâce à une bourse du gouvernement, il part étudier à Londres. De retour au Japon en 1903, il succède à Lafcadio Hearn à la chaire de littérature anglaise à l'université de Tokyo. En 1905, Soseki fait paraître une nouvelle très appréciée : Je suis un chat (Wagahai ha neko de aru), puis multiplie l'écriture de romans courts. L'année suivante, son récit Botchan (Bocchan, 1906), dans lequel il retrace le parcours d'un enseignant de Tokyo parti exercer son art dans une petite ville de Shikoku, est un véritable succès. Il récidive avec Oreiller d'herbes (Kusamakura, 1907), qui lui vaut d'entrer au journal Asahi Shinbun, dans lequel il publiera désormais la plupart de ses oeuvres. Ses oeuvres romanesques se succèdent à un rythme rapide. D'un tempérament tourmenté, chroniquement dépressif, Soseki se réfugie dans l'écriture en publiant notamment Sanshiro (id., 1908), Ensuite (Sorekara, 1909) et la Porte (Mon, 1910), avant de frôler la mort en 1910, atteint d'un grave ulcère de l'estomac. Indifférent aux querelles littéraires qui secouent cette première décennie du XXe siècle, il met en scène le problème de la confrontation de l'homme avec le monde moderne -- et notamment avec l'univers de la grande ville. Ce qui l'intéresse, c'est de décrire avec réalisme et précision les réactions de ses personnages au monde qui les entoure. La maladie le contraint quelque temps au silence. Il ne cesse pas pour autant d'écrire, mais le désespoir -- d'aucuns disent la folie -- semble le gagner. Son écriture évolue encore, l'intrigue se réduisant à sa plus simple expression. Il publie le Voyageur (Kojin, 1913) puis le Pauvre Coeur des hommes (Kokoro, 1914), où il dépeint avec autant de lucidité que de dureté le mal de vivre d'un intellectuel. L'année suivante, il publie les Herbes du chemin (Michikusa, 1915), son roman le plus autobiographique dans lequel il exprime son amertume et sa désespérance. La maladie l'emporte en 1916. Sa dernière oeuvre, Clair-Obscur (Meian), où il retrace, en plus de quatre cents pages, le quotidien banal d'une famille à laquelle rien n'arrive, reste inachevée. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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