Nba lock out

INCROYABLE ! La NBA en 2012, c'est quasiment fini sans même avoir débuté ! Pour ma part, je suis vraiment attristé, moi qui suis un très grand fan de la NBA, de voir la saison sur le point d’être annulée à cause d’une question d’argent.. Et oui, les temps ont changé, et l’argent est devenu plus important que le plaisir, la beauté du sport. Et dire qu'il y a deux semaines, propriétaires de franchises et joueurs soutenaient qu'un \"accord (était) à portée de main\" ! Il n’en n’est rien ! Une énième réunion, des heures de négociations et une conférence de presse auront finalement suffi à écrire le scénario du pire: celle du rejet de la dernière offre. David Stern, le grand chef de la NBA, avait lancé un ultimatum aux joueurs, stipulant qu’ils pouvaient accepter l’offre en l’état ou se risquer, plus tard, à recevoir des offres plus faibles. Cette offre, «la meilleure que la NBA peut offrir» selon Stern, divisait à 50/50 entre les joueurs et les dirigeants tous les revenus de la Ligue. Mais les joueurs n’acceptent pas les trop grosses restrictions inclues dans ce deal. «Les joueurs ne se sentent pas prêts à accepter un quelconque ultimatum», explique Billy Hunter, le directeur exécutif de l’Union (le syndicat des joueurs). Mais le syndicat des joueurs ne s'est pas contenté de refuser la proposition,puisqu’il a également décidé de se dissoudre et de porter plainte contre la Ligue pour abus de position dominante via la loi anti-trust. Comme l'avaient fait leurs homologues de la NFL (la ligue nationale de football américain) en 1994.

Aucun des deux camps n'aura donc cédé aux avances de l'autre et les concessions que Derek Fisher et ses acolytes étaient prêts à faire sur le BRI (basketball-related income), le gâteau des recettes générées par la ligue nord-américaine, ont volé en éclats ce lundi à New York. Cette décision marque donc un vrai changement de stratégie chez les joueurs, même si plusieurs All Stars référencés (Paul Pierce, Dwyane Wade, Dwight Howard ou Ray Allen) avaient déjà appelé de leurs voeux une décertification du syndicat, et donc sa dissolution à court terme. \"C'est ici que s'arrête notre chemin en tant que syndicat\", a annoncé Fisher, représentant des NBAers, ajoutant que le processus de négociation avait \"complètement échoué\".

Seul le premier mois de compétition (221 matches au total) a pour l'instant été annulé à cause de ce conflit financier qui porte principalement sur les modalités de plafonnement de la masse salariale des clubs (salary cap) et le partage des quelque quatre milliards de dollars de revenus annuels (ENORME ! ), mais sauf renversement de dernière minute, la saison 2011-2012 devrait donc être annulée, et les principaux touchés sont tous ces fans de Basketball, et moi le premier. David Stern, commissaire de la Ligue, qualifie même cette décision \"d'hiver nucléaire\", promettant des années de procédure en justice. Si bien que le danger plane désormais sur la prochaine saison qui débutera le 27 Octobre 2012, jour de mon anniversaire en passant (oui, quel beau cadeau) et en espérant tout de même qu’une solution soit trouvée d’ici là.

En bref, la NBA n'est donc pas près de reprendre son activité, et par conséquent nombre de joueurs en fin de carrière en profiteront pour s’arrêter définitivement. Autant de grands champions qui ont marqué ces 15 dernières années de NBA et nos nuits blanches que l’on reverra probablement plus sur un parquet. Et certains joueurs comme Joakim Noah(le fils du chanteur et ex-tennisman Yannick Noah), invité du \"TP (Tony Parker) Show\" sur RMC qui a confié à mots couverts qu'il allait très certainement rejoindre l'Hexagone et la Pro A, pourraient prochainement s'exiler. Le pivot des Bulls ne sera pas le seul dans ce cas, le délai pour porter plainte devant le tribunal suprême des Etats-Unis étant \"d'un mois et demi, deux mois\" selon Tony Parker. D’autres joueurs dont Tony Parker ont déjà quitté le sol américain pour rejoindre une équipe et s’entrainer en attendant le retour de la saison américaine.

                                                                                                Le lock-out n'a jamais aussi bien porté son nom...