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Notice sur la vie de Platon

Publié le 22/01/2011

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platon

 

Platon naquit à Athènes en l’an 428-427 av. J.-C. 

dans le dème de Collytos. D’après Diogène Laërce, son 

père Ariston descendait de Codros. Sa mère Périctionè, 

sœur de Charmide et cousine germaine de Critias, le 

tyran, descendait de Dropidès, que Diogène Laërce 

donne comme un frère de  Solon. Platon avait deux 

frères aînés, Adimante et Glaucon, et une sœur, Potonè, 

qui fut la mère de Speusippe. Son père Ariston dut

mourir de bonne heure ; car sa mère se remaria avec

son oncle Pyrilampe, dont elle eut un fils, Antiphon. 

Quand Platon mourut, il ne restait plus de la famille 

qu’un enfant, Adimante, qui était sans doute le petit-fils 

de son frère. Platon l’institua son héritier, et nous le 

retrouvons membre de l’Académie sous Xénocrate ; la 

famille de Platon s’éteignit probablement avec lui ; car 

on n’en entend plus parler. 

La coutume voulait qu’un enfant portât le nom de

son grand-père, et Platon aurait dû s’appeler comme lui 

Aristoclès. Pourquoi lui donna-t-on le nom de Platon, 

d’ailleurs commun à cette époque ? Diogène Laërce 

rapporte qu’il lui fut  donné par son maître de 

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platon

« ' Mais reconnu par l'un de ses amis qui le rachète, il peut rentrer libre à Athènes.

Là, il y fonde l'Académie, une école de philosophie dotée de bâtiments d'études et de cellules pour les étudiants.

De toutes parts en Grèce, on vient suivre ses cours.

Sur la porte d'entrée de l'Académie, on peut lire une phrase qui traduit bien son orientation rationaliste : «Que nul ne rentre ici s'il n'est géomètre.

>> Son succès est immense.

Il écrit d'autres dialogues : Phédon, Le Ban quet, Phèdre, lon, Ménéxène, Euthydème, Cratyle et La République.

'Î7échec de Platon Pourtant, il repart en Sicile.

En 367 av.

J.-C., Denys rer, meurt.

Son fils Denys II lui succède.

Jeune, inexpéri­ menté, il ne sait pas manier le pouvoir.

Dion appelle Platon à la rescousse.

Celui-ci propose à Denys son programme politique.

Trop philosophique, il déplaît au jeune tyran qui se brouille avec lui, comme son père.

De retour à Athènes, Platon compose ses grands dia­ logues métaphysiques : Parm énide, Théétète, Le Sophiste, Le Politique et Philèbe.

Un ultime voyage en Sicile 1' appelle cependant.

Dion s'est fâché avec Denys.

Platon tente sans succès de les réconcilier.

Il revient alors définitivement i�[ii!!4�'J à Athènes où il 1 compose ses derniers dialogues : Timée, Cri­ tias, Les Lo is, avant de mourir en 347 av.

J.-C., ayant échoué à convertir les tyrans de Sicile à la philo ­ sophie.

«On connaît indiscutablement trois train de Platon à l'heure où il rencontre Socrate.

D'abord, il était jeune, beau, athlétique, désirant.

D'autre part, il appartenait à une · fom ille nobk et pu issa nte et nourrissa it de grandes ambitions politiques.

Tous les espoirs lui étaknt permis.

Enfin, il était inteUectuellement génial, passion né et conna issait les écoles philosophiques de son époque.» Maurice Clave4 Nous l'avons tous tué ou «Ce juif de Socrate! ...

» Platon a recueilli la pensée de Socrate et créé une école de philosophie, l'Académie, après un long séjour en Sicile.. »

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