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oedipe roi

Publié le 02/01/2017

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oedipe
1. Le rôle de Jocaste dans les œuvres Avec son fils : mariage politique+abscence de volonté propre+confidentialité+amour ,tendresse et sensualité+pudeur apparente Chez sopholce : autorité, maternité tragique, Pasolini :retour à la terre mère , purification du péché , effet echo chez les deux meres, 2omniprésence qui surveille, musique en theme de la mere recurrant lors de son apparation Crise d’identité , echange de regards etrange , manifestation du desir chez Œdipe, 3 scenes sexuelles, MAIS repullsion de la verité , peur du péché, evolution des expressions, instablilité philosophique, amour de la mere pour pasolini , Bleu =vérité, sagesse, Dans la derniere partie, il est une victime, contrairement a l’autre oedipe qui était de mauvaise foi et violant 2. L’aveuglement et clairvoyance Le thème de la connaissance, associé à la vérité, est essentiel dans Œdipe roi. La connaissance est symbole de lumière et de vérité, alors que l'ignorance est liée à l'obscurité et au mensonge. Œdipe est persuadé d'avoir raison, alors qu'il a tort. Le plus frappant exemple de ce combat entre obscurité et lumière est l'affrontement entre Tirésias et Œdipe, que Sophocle et Pasolini présentent différemment. Si la pièce oppose constamment obscurité et lumière dans les répliques, Pasolini choisit de symboliser ce combat en filmant des scènes très lumineuses qui contrastent avec d'autres, très obscures. La figure de l'aveugle Tirésias devient la figure du voyant chez Sophocle, et chez Pasolini celle de l'artiste. I La connaissance, entre ombre et lumière A Vérité et mensonge 1 Œdipe et la lumière Traditionnellement, les lumières sont associées à l'intelligence, au savoir. L'obscurité, quant à elle, est associée à l'ignorance.Œdipe est un personnage plein de sagacité. Il associe lui-même savoir et lumière. Ainsi, lorsqu'il dit qu'il va chercher qui est le criminel, il parle "d'éclaircir un pareil mystère". Et quelle détresse pouvait donc bien vous empêcher, quand un trône venait de crouler, d'éclaircir un pareil mystère ? Sophocle Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. La lumière symbolise également la vérité, et l'obscurité le mensonge. La pièce est une mise en lumière de la vérité par Œdipe. Il fait confiance à ses sens. Il s'oppose ainsi violemment à Tirésias, et à sa clairvoyance oppose son pragmatisme. Sache donc qu'à mes yeux c'est toi qui as tramé le crime, c'est toi qui l'as commis − à cela près seulement que ton bras n'a pas frappé. Mais, si tu avais des yeux, je dirais que même cela, c'est toi, c'est toi qu'il l'a fait. Sophocle Œdipe insulte Tirésias. Non, pas chez un aveugle, dont l'âme et les oreilles sont aussi fermées que les yeux ! Sophocle Œdipe oppose clairement obscurité et lumière en s'associant à cette dernière. Tu ne vis, toi, que de ténèbres : comment donc me pourrais-tu nuire, à moi, comme à quiconque voit la clarté du jour ? Sophocle Le thème de la vue est très présent dans la pièce. On relève plusieurs fois des termes comme "regarder", "sous nos yeux", "éclairer" ou "éclaircir". Tirésias et la lumière divine Tirésias est aveugle, mais il est touché par la lumière divine. Il voit ce que les autres ne voient pas, ou refusent de voir. Sophocle procède ainsi à une subtile analogie entre la vue et le savoir : il oppose voir et ne pas savoir, et ne pas voir mais savoir. Œdipe est celui qui croit savoir mais s'aveugle sur lui-même. Tirésias détient la vérité. Tirésias étant devin, il est associé aux dieux. Il est celui qui sait, les dieux sont donc ceux qui savent. La lumière leur appartient. L'affrontement entre Tirésias et Œdipe La scène entre Tirésias et Œdipe peut être vue comme un affrontement double : Entre la politique et la religion Entre celui qui sait et celui qui ne sait pas Dans la pièce, l'affrontement est surtout verbal. TIRÉSIAS :Hélas ! Hélas ! Qu'il est terrible de savoir, quand le savoir ne sert de rien à celui qui le possède ! Je ne l'ignorais pas ; mais je l'ai oublié. Je ne fusse pas venu sans cela. ŒDIPE :Qu'est-ce là ? Et pourquoi pareil désarroi à la pensée d'être venu ? TIRÉSIAS :Va, laisse-moi rentrer chez moi : nous aurons, si tu m'écoutes, moins de peine à porter, moi mon sort, toi le tien. ŒDIPE :Que dis-tu ? Il n'est ni normal ni conforme à l'amour que tu dois à Thèbes, ta mère, de lui refuser un oracle. TIRÉSIAS :Ah ! C'est que je te vois toi-même ne pas dire ici ce qu'il faut ; et, comme je crains de commettre la même erreur à mon tour... ŒDIPE :Non, par les dieux ! Si tu sais, ne te détourne pas de nous. Nous sommes tous ici à tes pieds, suppliants. TIRÉSIAS :C'est que tous, tous, vous ignorez... Mais non, n'attends pas de moi que je révèle mon malheur − pour ne pas dire : le tien. ŒDIPE :Comment ? Tu sais, et tu ne veux rien dire ! Ne comprends-tu pas que tu nous trahis et perds ton pays ? TIRÉSIAS :Je ne veux affliger ni toi ni moi. Pourquoi me pourchasser vainement de la sorte ? De moi tu ne sauras rien. ŒDIPE :Ainsi, ô le plus méchant des méchants − car vraiment tu mettrais en fureur un roc -, ainsi, tu ne veux rien dire, tu prétends te montrer insensible, entêté à ce point ? TIRÉSIAS :Tu me reproches mon furieux entêtement, alors que tu ne sais pas voir celui qui loge chez toi, et c'est moi qu'ensuite tu blâmes ! ŒDIPE :Et qui ne serait en fureur à entendre de ta bouche des mots qui sont autant d'affronts pour cette ville ? TIRÉSIAS :Les malheurs viendront bien seuls : peu importe que je me taise et cherche à te les cacher ! ŒDIPE :Mais alors, s'ils doivent venir, ne faut-il pas que tu me les dises ? TIRÉSIAS :Je n'en dirai pas plus. Après quoi, à ta guise ! Laisse ton dépit déployer sa fureur la plus farouche. ŒDIPE :Eh bien soit ! Dans la fureur où je suis, je ne cèlerai rien de ce que j'entrevois. Sache donc qu'à mes yeux c'est toi qui as tramé le crime, c'est toi qui l'as commis − à cela près seulement que ton bras n'a pas frappé. Mais, si tu avais des yeux, je dirais que même cela, c'est toi, c'est toi seul qui l'as fait. TIRÉSIAS :Vraiment ? Eh bien, je te somme, moi, de t'en tenir à l'ordre que tu as proclamé toi-même, et donc de ne plus parler de ce jour à qui que ce soit, ni à moi, ni à ces gens ; car, sache-le, c'est toi, c'est toi, le criminel qui souille ce pays ! ŒDIPE :Quoi ? Tu as l'impudence de lâcher pareil mot ! Mais comment crois-tu donc te dérober ensuite ? TIRÉSIAS :Je demeure hors de tes atteintes : en moi vit la force du vrai. ŒDIPE :Et qui t'aurait appris le vrai ? Ce n'est certes pas ton art. TIRÉSIAS :C'est toi, puisque tu m'as poussé à parler malgré moi. ŒDIPE :Et à dire quoi ? Répète, que je sache mieux. TIRÉSIAS :N'as-tu donc pas compris ? Ou bien me tâtes-tu pour me faire parler ? ŒDIPE :Pas assez pour dire que J'ai bien saisi. Va, répète encore. TIRÉSIAS :Je dis que c'est toi l'assassin cherché. ŒDIPE :Ah ! Tu ne répéteras pas telles horreurs impunément ! Sophocle Cet échange rapide de répliques souligne la violence de la scène. On parle de stichomythie. Pasolini choisit de traiter symboliquement cette scène. Le devin tombe au sol en arrivant, et s'installe par terre devant Œdipe. Il est en position d'humilité. Œdipe par contre se tient debout en haut des marches, fier et triomphant. Mais il va y avoir un bouleversement. De plus en plus agacé par les propos de Tirésias, Œdipe finit par ôter ses attributs royaux et se jette sur lui. Il descend alors de sa position de supériorité. S'il semble ressortir vainqueur de l'affrontement, c'est en vérité Tirésias qui a gagné, en forçant Œdipe à descendre vers lui. Tirésias, aveugle clairvoyant Sophocle et Pasolini font tous les deux de Tirésias un aveugle, guidé par une jeune personne. Aucun des deux ne rappelle pourquoi il est aveugle. C'est un anti-Œdipe, puisqu'il ne voit pas, mais il sait. Il est aussi celui qui annonce le destin d'Œdipe : une fois qu'il aura compris ce qu'il a fait, Œdipe deviendra comme lui, aveugle, pauvre, exilé. Pasolini insiste sur le côté accusateur de Tirésias. Le réalisateur alterne des gros plans sur Jocaste et avec les déclarations de Tirésias. Sophocle est moins violent dans le portrait qu'il dresse de Tirésias. L'aveuglement d'Œdipe L'aveuglement d'Œdipe est profondément symbolique. Alors qu'il voyait, il s'est illusionné pendant toute la pièce. Quand il sait enfin, quand il a la lumière, il s'aveugle. Œdipe devient alors comme Tirésias, il est dans l'obscurité sensorielle, mais pas divine. La connaissance n'est donc pas dans la lumière, mais dans les ténèbres. Si Œdipe s'aveugle, c'est aussi car il a trop vu. Ah ! nuage de ténèbres ! nuage abominable, qui t'étends sur moi, immense, irrésistible, écrasant. Sophocle Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. Œdipe ne peut pas supporter la vérité. La "lumière divine", c'est-à-dire la vérité (il a tué son père et épousé sa mère), est trop dure à affronter. Par ailleurs, Œdipe cherche à fuir le regard des autres. Vite, au nom des dieux, vite, cachez-moi quelque part, loin d'ici ; tuez-moi, ou jetez-moi à la mer, en un lieu où vous ne me voyiez jamais plus. Sophocle Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. II Filmer l'ombre et la lumière A Les techniques cinématographiques Pasolini joue sur la lumière et l'obscurité dans le film. Il reprend la même idée que Sophocle : la connaissance est la lumière, l'obscurité est l'ignorance. Lorsqu'Œdipe va voir l'oracle de Delphes, la lumière se fait aveuglante. De même, lors du meurtre, la lumière est aveuglante. Œdipe croit savoir, mais en vérité il ne sait rien : Il croit qu'il va tuer Polybe et épouser Mérope, en vérité ce ne sont pas ses parents. Il croit qu'il tue au hasard, en vérité il tue son père. Pasolini choisit d'associer Œdipe à un geste très symbolique, qu'il ne cesse de répéter dans le film : il se cache les yeux. Dans son errance à travers le désert, il le fait à plusieurs reprises. Il veut laisser le hasard décider mais finalement, en faisant cela, il laisse le destin le contrôler. Dans le film, lors de la scène du meurtre, Œdipe s'avance vers le char et se fait de l'ombre avec la branche qu'il tient, pour se protéger du soleil dont la luminosité est trop puissante. Cette scène joue très fortement sur l'idée d'ombre et de lumière. B Le jour et la nuit Pasolini s'intéresse également particulièrement à l'alternance de scènes de jour et de scènes de nuit. Ainsi, dans le prologue, l'enfant est d'abord au soleil, dans le champ, en pleine lumière. Ensuite, le soir, il est dans sa chambre, en pleine nuit. C'est un peu comme s'il y avait le bonheur, l'Éden que constitue la vie dans le pré, la chaleur, la lumière, tout cela étant associé à la mère. Ensuite, il y a l'obscurité, la nuit, la solitude, mais aussi la menace symbolisée par le père. On peut parler symboliquement de paradis perdu et d'enfer. Le jour symbolise les joies de l'enfant, la nuit ses peurs. III La figure du voyant : un artiste A Tirésias, un poète Chez Pasolini, Tirésias devient un poète. C'est un homme qui apparaît pour la première fois jouant de la flûte. Œdipe est d'ailleurs touché (par la musique ? par l'homme ?). À la base, Pasolini voulait d'ailleurs qu'Œdipe se mette à pleurer en écoutant cette musique. Dans l'Antiquité, le musicien est aussi un poète (poésie et musique étant très liées). B Œdipe : un artiste ? À la fin du film, Œdipe est présenté comme musicien, avec sa flûte. Il devient un Tirésias moderne. Pasolini choisit de lui faire jouer l'air d'une musique révolutionnaire. Les dernières paroles d'Œdipe dans le film soulignent sa clairvoyance. Ô lumière que je ne voyais plus, qui avant était en quelque sorte mienne, maintenant tu m'éclaires pour la dernière fois. Je suis de retour. La vie finit où elle commence. Pier Paolo Pasolini Œdipe roi La cécité d'Œdipe lui permet d'accéder à la lumière. Il est devenu devin, d'une certaine façon. Pasolini associe l'artiste au voyant. Cela rappelle les paroles prophétiques de Tirésias : Devenu aveugle et mendiant, il quittera Thèbes vers d'autres pays, étranger à nouveau, comme moi, misérable joueur de flûte. Sophocle Œdipe roi Dans l'épilogue du film, personne ne prête attention à Œdipe. Ni les bourgeois ni les ouvriers. Il est renvoyé à sa solitude. 3. La représentation de oedipe dans les œuvres d’art 4. Les diférentes fonctions du regard (+pasolini) qui accentue le drame « regarder » « sous nos yeux » champ lexical des yeux des acteurs Quand il se cache les yeux, il laisse le destin le controler Le regard de Jocaste/ Œdipe relation maternelle mais aussi en tant que mariée a lui, relation embigue entre les deux personnages, Par son regard, le père transmet la haine, contrairement a la mere qui transmet l’amour 1-regard des parents sur oedipe 2. les regard de tirésias et qoedipe, confrontation directe, clairvoyance, jeu entre aveuglement physique et mentale entre les deux personnages 3.le regard de oedipe , regard tragique, qui est tes important dans l’œuvre Il fuit le regard des autres, il fixe ses ennemis qui sont contre lui et qui sont en travers de son chemin , communication violante a travers le regard qui se veut inquisiteur, violant envers ceux qu’il accuse, et doux avec Jocaste Le regard transmet au spectateur sa volonté de savoir la vérité, sa volonté tyranique, mais aussi son aveuglement quand il se transperce les yeux, ou la rélité est bien trop violante pour lui alorsque c’est lui qui va faire cela Raccords entre les presonnages 5. La confrontation entre tirésias et Œdipe est-elle une scene indispensable ? 6. Comment s’exprime le mythe a travers les œuvres 7. La notion de pouvoir 8. Tirésisas/ oedipe 9. La symbolique du pied dans le mythe de Œdipe Oedipe=pieds enflés quand il est enfant, ca va devenir son trait de caractere qui va le suivre toute sa vie Enigme du sphnix « qu’es ce qui marche » +cicle de la vie Dans le film oedipe ne veut pas entendre parler de l’enigme et pousse le sphinx dans le fossé a coups de pieds qui disparait Le prere biologique atttape les prieds de l’enfant et les serre= violance + transition a la deuxieme partie du film renvoie a un rejet paternel tres violant, dimention automibographique ou le scenariste décrit a travers l’image la relation hostile qu’il avait ave son père , son père est jaloux de l’enfant car il considre qu’il lui a volé sa femme (antiquité) contrairement a son père adoptif qui va jouer avec ses pieds, qui va donc accepter son existance avec joie =achille et le talon d’achille, toujours la faute des parents qui ont esseyé de le « sauver » ou de l’achever afin qu’il ait une meilleure existance ou la mere veut le protéger mais va causer sa perte Ses pieds renvoie directement a son destin, a ses racines 10. La violance Comment la violence exprimée par Œdipe est-elle retranscrite dans les deux œuvres ? I/La déhumanisation de oedipe Dans le film -Quand il tue son père- masque d’un homme armé, utilisé comme trophée mais aussi sert à le déshumaniser, et le réduisant en une machine à tuer (il voit les autres mais on ne le reconnait pas) -violance avec tirésias : il enlève ses vêtements de roi (barbe+ couronne) pour devenir un homme sauvage, pour aller l’agresser physiquement pour ses paroles avant que tirésias ne s’en aille Dans sophocle : tirades, points d’exclamations, questions rhétoriques « quoi ! » menace ses interlocuteurs (créon ou tirésias), les insulte « assasin » « félon » « fourbe charlatan » (adjectifs péjoratifs), il hausse le ton, on entant, que lui , silence dans tout la cour Au début avec sa conversation avec Tirésias, Œdipe va lui poser pleins de questions « brigand visiblement avide de mon trône »Il pense que ses alliés mènent un complot contre lui Il est toujours sur la defensive « tu te refuses a m’obéir ? «  se comporte comme un tyran, il veut que tout le monde lui obéisse Donne des ordres avec l’impératif « va-t’en ! » II/L’aveuglement de oedipe, il ne veut rien voir de sa propre condamnation : il se mutile lui-même (caractère psychologique) -avec le sphinx « une enigme assombrie ta vie. Quelle est-elle ? » enigme différente de celle de sophocle, Œdipe ne cherche pas a répondre, ne veut pas voir son destin et le tue directement -premier plan quand on voit œdipe adolescent= concours d’un lancé de disque il triche et déplace son disque , un autre le décoince qu’il a triché, le frappe, le met a terre et met la couronne la tricherie : veut eviter une situation d’humilation qui revient a son tragique destin Dans le film -cris=(douleur) Cris- a la naissance-aux feux d’artifice -se mord la main -lorsqu il va tuer son père : musique assourdissante, pas agréable, cri presque tous le long, la caméra reste très subjective avec des plans rapprochés sur le visage de oedipe pour pouvoir mieux lire son expression de détresse -il prend la défense de sa ville en prenant des dispositions contre l’assasin de laios qui ne sont pas clémantes. Utilise beaucoup de phrases négatives « non, pas chez un aveugle » «  Tres orgueilleux avec la répétition de « moi » dans une longue réplique « et cependant j’arrive, moi Œdipe, ignorant de tout, et c’est moi, moi seul qui lui ferme la bouche, sans rien connaître des présages, par ma seule présence d’esprit » -dans les deux œuvres lorsqu’il se creve les yeux(cris de douleurs de la part de oedipe dans le film, sang)Les cris le rendent sourds. Quand il crit, cela lui enlève tous ses sens : il devient donc sourd et aveugle « ton âme te torture autant que ton malheur »  allitération en t pour accentuer la douleur du fléau qu’il doit supporter, il est donc violant envers lui-même et se culpabilise dit par le cophyrée « je ferais voir au monde un race monstrueuse, je serais l’assasin du père don j’étais né ! (déshonneur causé par lui-même) il prémédite des conséquences de l’acte qu’il aurait causé , et la possibilité que ce soit lui qui ai commit le meurtre de laios III/La violance envers Œdipe Son père qui le prend par les pieds , regard agressif, Jocaste, seule personnage qui apporte de la douceur dans ce monde de brute +la peste, la cruauté des dieux envers Œdipe, on dirait pres que que les dieux poussent Œdipe a se rendre compte de ses actes Mais jocaste va se sucuider ce qui va créer un grande souffrance envers Œdipe Conclusion : sa violance est toujours lié a son destin et a donc une raison d’être. Œdipe n’est pas forcément uniquement violant envers son interlocuteur, mais il l’est surtout lorsqu’il on le met face a son destin, il devient violant quand il veut enlever ses sens et ne veut pas prendre en compte son destin, ou lorsqu’il se sent coupable (tirésias, le sphinx, son père..) . Il ne veut pas voir ce qu’il va lui arriver, et la seule solution est de le dénier. La violance est donc représenté comme une forme de rébellion face a son destin, mais paradoxalement c’est cette violance qui va lui faire comettre son destin, ce qui le rend humain. 11. L’enquête policière du crime de Laios Œdipe roi peut être considéré comme une enquête. La question que pose la tragédie, et le film dans une certaine mesure, est la suivante : "Qui a tué Laïos ?" Pour résoudre cette énigme, le roi Œdipe se lance dans une enquête policière. Celle-ci est originale car l'enquêteur est aussi le tueur, mais également car les intrigues sont multiples et que le public connaît déjà l'histoire. Cette enquête devient une quête de vérité, et surtout une quête d'identité. Œdipe part en effet à la découverte de ses racines, sans en être conscient. I La résolution du meurtre de Laïos Hé bien ! je reprendrai l'affaire à son début et l'éclaircirai, moi. Sophocle Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. A La forme d'une enquête policière Œdipe roi a pour thème fondamental la quête de la vérité. Elle est une sorte de tragédie initiatique. L'oracle, bien qu'absent de la pièce (mais pas du film), est important. Sa parole oraculaire est à l'origine de l'action. Plusieurs facteurs peuvent apparenter Œdipe roi à une enquête policière : Le thème principal : un meurtre a été commis, il s'agit de retrouver l'assassin. Il y a eu des témoins du meurtre (le vieux serviteur qui accompagnait Laïos), et Jocaste elle-même, mémoire de Thèbes, connaît l'histoire. La présence d'un enquêteur : Œdipe a déjà fait ses preuves en résolvant l'énigme du Sphinx, c'est un "enquêteur légendaire". La "fausse piste" : Tirésias lui révèle la vérité, mais l'enquêteur ne le croit pas, et part sur une tout autre hypothèse. La violence : Œdipe cherche à arracher la vérité à des témoins qui se dérobent, il peut se montrer très violent en interrogatoire. La résolution de l'énigme à la fin. [...] faire place nette ? Mais comment ? De quoi s'agit-il ? Qu'est-il arrivé ? [...] Quelle est la victime ? De qui parle l'oracle ? [...] Mais où sont-ils ? Où donc ? Où trouver leur trace ? Sophocle Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. En véritable enquêteur, Œdipe pose de nombreuses questions au cours de la pièce. B Une enquête originale On peut considérer qu'Œdipe roi est à l'origine de la littérature policière. Tout roman policier est bâti sur deux meurtres dont le premier, commis par l'assassin, n'est que l'occasion du second dans lequel il est la victime du meurtrier pur et impunissable, du détective qui le met à mort, non par un de ces moyens vils que lui-même était réduit à employer, le poison, le poignard, l'arme à feu silencieuse, ou le bas de soie qui étrangle, mais par l'explosion de la vérité. [...] Le détective est le fils du meurtrier, Œdipe, non seulement parce qu'il résout une énigme, mais aussi parce qu'il tue celui à qui il doit son titre, celui sans lequel il n'existerait comme tel, parce que ce crime lui a été prédit dès sa naissance... Michel Butor L'Emploi du temps 1956 Michel Butor explique dans cet extrait pourquoi il considère que Sophocle est à l'origine de la littérature policière. Il s'agit toutefois d'une enquête originale, qui s'affranchit du schéma classique de la littérature policière. Elle se démarque pour plusieurs raisons : Le public connaît l'identité de l'assassin, et il n'y a donc pas de suspense. L'assassin et l'enquêteur ne font qu'un. Œdipe remonte le temps. Œdipe détective n'existe que par le crime qu'il a commis, détective et coupable, il devient son propre bourreau et se punit lui-même. C La multiplicité des intrigues Il y a plusieurs intrigues qui s'imbriquent les unes dans les autres : La première intrigue est mise en place dès le prologue : qui est le coupable ? C'est là que débute l'histoire. La deuxième intrigue naît de l'affrontement entre Œdipe et Tirésias. En remettant en doute la parole du devin, Œdipe pose la question suivante : faut-il croire en les oracles ? La première intrigue en est affectée. Si les oracles ont tort, cela ne sert à rien de chercher le meurtrier de Laïos. La troisième intrigue est celle qui naît après la révélation du Corinthien, qui apprend à Œdipe qu'il a été adopté. Cette intrigue cherche à répondre à la question existentielle "qui suis-je ?". Le final de la pièce est une résolution de toutes les intrigues, en une seule réponse : le coupable est Œdipe, qui est fils de Laïos, les oracles ont donc bien raison. II Œdipe, héros en quête de vérité Je saurai tout. Pier Paolo Pasolini Œdipe roi 1968 Cette réplique souligne non seulement qu'Œdipe est en quête de vérité, mais qu'en plus il est décidé, fermement résolu, d'où l'utilisation du verbe "savoir" au futur, et l'insistance sur une connaissance totale avec l'adverbe "tout". A L'intelligence d'Œdipe Les tragédies de Sophocle posent souvent la question de la vérité. Le savoir est transmis à Œdipe par les dieux, mais aussi par sa propre intelligence. C'est la logique d'Œdipe qui l'aide à mener sa quête de vérité jusqu'au bout. L'oracle lui a dit ce que serait son destin, mais il ne lui a pas révélé qui étaient ses parents. C'est une enquête qu'Œdipe doit mener seul. Œdipe se montre très fier de son intelligence. Il se compare même à un devin. Car enfin, dis-moi, quand donc as-tu été un devin véridique ? Pourquoi, quand l'ignoble Chanteuse était dans nos murs, ne disais-tu pas à ces citoyens le mot qui les eût sauvés ? Ce n'était pourtant pas le premier venu qui pouvait résoudre l'énigme : il fallait là l'art d'un devin. […] Et cependant j'arrive, moi, Œdipe, ignorant de tout, et c'est moi, moi seul, qui lui ferme la bouche, sans rien connaître des présages, par ma seule présence d'esprit. Sophocle Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. Étymologiquement, Œdipe signifie "pieds enflés". Mais en grec, on entend la racine de oida qui signifie "je sais". Œdipe sait sans savoir. L'intelligence d'Œdipe et son nom en font un personnage qui est fait pour savoir. Il a en effet soif de connaissance, de vérité. B Une quête d'identité La question de la vérité est traitée de façon psychologique, dans le sens où la quête du meurtrier de Laïos devient une quête de soi. Ce que cherche Œdipe finalement, c'est la vérité sur lui-même. C'est d'ailleurs ce qui intéresse le plus Pasolini. Pour lui, le mythe d'Œdipe est une quête d'identité. C'est l'homme singulier qui cherche sa place dans la collectivité. Pasolini s'intéresse à la difficulté pour l'homme d'être lui-même dans la société. Cette quête de soi a une valeur métaphysique. Le mythe devient l'histoire de tous les hommes : chaque homme cherche sa place dans le monde, tente de comprendre sa condition humaine. C Œdipe, entre savoir et ignorance Sophocle présente Œdipe comme un personnage qui refuse la vérité mais cherche tout de même à la connaître. Ce paradoxe est ce qui rend le personnage particulièrement ambigu. Il mène son enquête alors même que Jocaste lui conseille d'arrêter. Ah puisses-tu jamais n'apprendre qui tu es. Sophocle Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. Jocaste ici souligne sa peur qu'Œdipe apprenne qui il est. Elle semble elle-même réaliser qu'il est son fils. Œdipe se méprend, il croit que Jocaste a honte d'apprendre qu'il est de basse condition. C'est l'orgueil qui le pousse à chercher son identité, car il trouve que cela rend d'autant plus extraordinaire sa destinée. Je me tiens, moi, pour fils de la Fortune. Œdipe roi Ve siècle av. J.-C. La mise en avant de "moi", encadré par des virgules et faisant office d'apostrophe, souligne l'orgueil d'Œdipe. Le héros de Pasolini ne veut clairement pas savoir. Contrairement à l'Œdipe de Sophocle, il n'a pas résolu l'énigme du Sphinx, il lui a crié : "je ne veux pas savoir !" Il répète plusieurs fois dans le film qu'il ne veut rien savoir, rien entendre. Œdipe choisit de refouler ses soupçons. Dans la pièce, Œdipe ne peut croire à ce qu'on lui raconte, mais cherche la vérité. Dans le film, il refuse d'admettre, mais semble déjà savoir. Ainsi, il dit "mère" à Jocaste avant d'être certain de son identité, comme s'il avait déjà compris. D La fin de l'enquête La scène entre Œdipe et le serviteur de Laïos est la dernière étape de l'enquête. Il y a d'abord un moment d'espoir. En effet, Œdipe croit alors être le fils de la Fortune. C'est l'ultime étape vers la vérité, Œdipe est seul face à son destin. C'est à ce moment qu'il recherche la vérité à tout prix. Il insiste, il recoupe les faits. Il se montre de nouveau violent, comme il l'a été avec Tirésias, mais cette fois les rôles sont inversés : Œdipe ne cherche plus à faire taire l'homme qui sait, il le force à parler. Dans le film, Pasolini choisit alors la technique du champ-contrechamp. Cela crée une véritable impression de violence. C'est la réponse que je ne peux pas entendre. Mais il le faut. Pier Paolo Pasolini Œdipe roi 1968 Dans le film, Œdipe semble contraint à savoir. Il ne veut pas savoir, mais il n'a pas le choix. Il se résigne. Dans la pièce et dans le film, la fatalité gagne à la fin. Les deux héros sont obligés de l'accepter. Ils sont obligés de savoir. Mais le héros de Sophocle paraît réellement tout comprendre dans le dernier affrontement avec le berger, alors que le héros de Pasolini paraissait déjà savoir qui était Jocaste. Dans le film, Pasolini insère une scène où Jocaste devient sombre, tout à coup, alors qu'elle est au jardin. Sa prise de conscience vient avant celle d'Œdipe.

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