Oral: le singulier
Publié le 16/05/2013
Extrait du document
«
concept ? Puis, le singulier n'est-il réductible qu'à lui-même, ou peut-il être une voie possible vers ce qui est
commun à tous et universel ? Est-il un obstacle, ou au contraire une voie possible dans les champs de la
connaissance ou de la pensée, par exemple ? Enfin, peut-on le cerner par la pensée ou nous échappe-t-il ?
Qu'est-ce que cela que nous appelons singulier? Par définition, est singulier ce qui se différencie par son unité,
ce qui est particulier.
Il apparaît donc envisageable de poser dans un premier temps que le singulier se
distingue par essence de ce qui est universel.
L'universel est accessible.
On peut l'appréhender.
Par définition,
il désigne ce qui peut s'appliquer à toutes et à tous, ce qui peut être reconnu par le monde entier comme
utilisable.
Selon la métaphysique, il renvoie aussi à ce qui s'oppose au particulier.
Or le singulier est unique, et
justement particulier, donc logiquement différent de ce qui l'entoure.
Il a pour principe lui-même, il
s'auto-affecte.
Tout ce qui est est forcément, en soi, singulier.
La vie est singulière.
Vivre, c'est rencontrer des
situations singulières à laquelle aucune humanité n'a eu à faire face jusqu'ici, à laquelle la subjectivité doit
répondre.
Ce qui se dit singulier est ce qui, par essence, a accès à lui-même, et dont tout ce qui s'y différencie
ne peut faire l'expérience.
Ainsi, un être subjectif l'est par sa singularité, et en ce sens, un être différent de
celui-ci ne peut faire l'expérience de cet « autre ».
On peut saisir la singularité de sa propre subjectivité, mais
pas celle de ce qui nous entoure.
Par opposition, l'universel est commun à tout ce qui subsiste.
On peut en
faire usage, parce qu'il ne se résume pas qu'à une singularité qui lui est propre.
D'autre part, quelle importance faut-il accorder à ce concept ? Kierkegaard accorde une importance certaine à
l'individu.
Il nous dit que « plus on pense de façon objective, moins on existe ».
Selon lui, l'homme en tant que
sujet singulier a une importance infinie.
Il doit s'occuper de son développement moral sans se soucier de
savoir s'il est utile à l'universel.
Seule la souffrance qui force l'homme à vivre dans la solitude le conduit à
découvrir la valeur de sa singularité.
Kierkegaard pense que la sociabilité est une erreur.
Le devoir du chacun
serait alors d'exploiter uniquement sa singularité d'individu, en excluant le fait de s'intéresser aux autres, à ce
qui est dit universel.
.
»
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