Ordre / justice
Publié le 14/04/2012
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Differents types de paix sociales, certaines se construisant sur la soumission la plus totale, d’autre par un certain degré de libéralisme. => Toujours cette volonté de paix sociale malgré tout. Aliénation totale ou partielle de l’individu. Séparation ou non des pouvoirs, démocratie, droit de propriété.
Ordre et justice paraissent ici opposés ; si la justice implique un ordre, la réciproque n'est pas nécessaire. • Souligner la différence entre les deux verbes. • Penser à des exemples historiques. • Un État semble ne pas pouvoir instaurer la justice s'il est en désordre : la justice implique l'existence d'un ensemble de lois à respecter par tous alors que le désordre signifie l'absence de règles de vie commune. • On pourrait en conséquence être tenté d'affirmer que le rôle de l'État est d'abord d'installer l'ordre. Mais la question posée concerne son maintien, et non son installation. Maintenir l'ordre, cela suppose qu'il est contesté. • Le problème se ramène alors à se demander s'il convient de maintenir l'ordre à tout prix, y compris au prix de la justice elle-même. Pour Platon, il ne se pose pas : l'ordre de la Cité (sa hiérarchie) permet précisément l'existence de la justice. Mais pour les théories modernes, elle a du sens, dès lors que l'on conçoit qu'un ordre peut être injuste.
• Exemples historiques : tous les régimes totalitaires. La justice y disparaît, puisqu'elle est soumise au seul pouvoir, dont l'obsession est précisément de maintenir l'ordre par tous les moyens, notamment en considérant comme nécessairement coupables ceux qui en contestent le bien fondé. • Complémentairement, on montrera que l'injustice signifie toujours un désordre (d'abord local ou ponctuel, mais qui conteste métonymiquement toute l'organisation sociale) : ce dernier apparaît ainsi comme une conséquence, ce qui donne à l'ordre le même statut. • Ainsi, ce qui doit être premier, c'est l'instauration de la justice
Liens utiles
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