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Origines de la poésie

Publié le 02/04/2013

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Origines de la poésie Le mot poésie vient du mot grec « poiein « qui signifie faire, créer. On associe la poésie à des dieux. Le premier est Dionysos (Bacus) qui est le dieu de l'ivresse, de la folie, de la fête et de l'excès. La poésie est associée à Dionysos car dans la poésie il y a de la folie (regard décalé, pas banal). Elle est également associée à ce dieu parce que dans la poésie se trouve de l'ivresse. En effet, dans la poésie les poètes ne parlent pas comme les autres et laissent aller leurs sentiments. Le deuxième dieu auquel est associée la poésie est Apollon (Phebus), dieu de l'amour, de la beauté. Apollon incarne la sagesse et l'ordre. Il est lié à cet art car l'ordre et la sagesse sont les contraintes formelles de la poésie. La poésie vient également du mythe d'Orphée : Orphée épousa Eurydice (une dryade), mais elle se fait mordre au mollet par un serpent le jour même de leur mariage. Il décida suite à cet incident de descendre aux enfers pour récupérer sa femme morte .Il   endormis Cerbère et les Eunemides grâce à sa musique. Il charma par la suite le Dieu des enfers pour que celui-ci libère sa femme. Hadès le laissa repartir avec sa bien aimée à une seule et unique condition : « qu'il ne se retourne pas et ne lui parle pas tant qu'ils n'auraient pas regagné tous les deux le monde des vivants «. A la sortie, Orphée ne put s'empêcher de se retourner vers Eurydice car il avait des doutes sur sa présence. Par ce geste il perdit à jamais sa   bien-aimée. Inconsolable, il fut déchiqueté et jeté dans le fleuve Hébros par les Bacchantes. Le poète ne peut pas vivre avec les autres hommes, il est trop différent. « Bénédiction «, Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire. Dans cette pièce de vers, de conception encore très romantique, Baudelaire chante l'enfance malheureuse du Poète : dès sa naissance, sa mère le maudit ; puis il grandit et nul ne comprend ses extases solitaires ; tous le persécutent, même la femme qu'il aime. Mais lui ne voit rien de « l'aspect des peuples furieux « et se tourne vers le Ciel. « Hymne à l'automne «, Nouvelles poésies (1564) de Pierre de Ronsard Selon lui, le poète doit dévoiler la Vérité à tout prix, même s'il rencontre des obstacles, être critiqué, il doit passer au-dessus de cela et garder en tête sa mission. Ronsard est habité par le divin et se prend donc pour un « élu «. C'est un prophète, un visionnaire, un savant.

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