Paix - Damilaville

Au 18e s, dans toute l’Europe les écrivains mettent leur plume au service de leur réflexion  persuadé qu’il est essentiel pour chaque homme d’être éclairé par les Lumières de la raison. Ces auteurs appelés philosophes Des Lumières cherchent à défendre par leurs ouvrages des valeurs qui leurs sont chères , celles d’humanité, d’égalité et d’égalité. Parmi eux Damilaville rédige trois articles dans l’encyclopédie , un œuvre ayant pour but de répertorier les connaissance du 18e siècle.

Dans son article « paix »  ,il  dénonce l'horreur, les dévastations causées par la guerre, la manière dont sont bafoués les droits les plus élémentaires des populations civiles. Mais, sa critique va plus loin et vise directement ceux qui décident les guerres : les princes. Leurs passions, leurs ambitions, leur manque de raison.

I )  Dans un premier temps seront  donc étudiés  les termes antithétiques guerre et paix proposé par cet article didactique .car tout  Le  1er paragraphe entier est construit à partir de ces  deux notions  l'une fortement valorisée, l'autre nettement dénoncée

 L’article commence  sur une sorte de définition de la guerre. Elle est montrée comme un état de trouble, de perturbation, d'anormalité destructrice, pouvant, comme la maladie, conduire à la mort .               Dès le début du texte elle  est présentée sous une forme métaphorique reprise et complétée au cours du paragraphe à travers tout un champ lexical de la maladie. (\" c'est une maladie convulsive et violente du corp politique\", l. 1),Donc le pays est associé à un corps attaqué et agressé. En outre on a des expression comme l8 « trouble »,l 11 « plaie », « guérir », »membre » Certaines caractérisations, comme \" convulsive \" et \" violente \" (l. 1) s'inscrivent dans le même registre en soulignant le caractère incontrôlable et peut-être imprévisible de la maladie

 Par contre la paix est présentée de façon antithétique à la guerre. Elle est montrée comme un bienfait .C’est une solution à l’aspect néfaste engendré par la guerre car l’auteur nous présente d’une part  tous les aspects positifs, constructifs et louables de la paix : développement économique, liberté et bonheur et de l'autre tous les aspects destructifs et néfastes de la' guerre, ruine, désordre social, privation de liberté ou liberté effrénée, désastre économique. La conclusion du paragraphe rappelle que les éventuels succès guerriers n'offrent jamais de compensation assez grande pour justifier les horreurs commises. Là encore, des termes antithétiques soulignent l'absence totale d'équilibre entre ce qu'apporte la guerre et ce qu'elle fait disparaître : \" triomphes les plus éclatants \" / \" perte d'une multitude de ses membres \" ; \" victoires \" / \" plaies profondes \" (l. 10).