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paragraphe 165 essais de théodicée

Publié le 07/01/2011

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Dans son paragraphe 165, Leibniz s’appuie sur une lettre de Descartes à la princesse Elizabeth pour justifier le concours de Dieu au mal moral, sans en être le responsable. Le mal de Coulpe, comme l’appelle également le plus allemand des philosophes allemands, est un effet de la volonté antécédente de Dieu, non de sa volonté conséquente. Exprimant les prédicats majeurs de Dieu, Leibniz démontre que Démiurge, dans l’économie générale du meilleur des mondes possibles, est soumis au principe de convenance : Dieu est disculpé d’un potentiel Péché de commission (le fait de mettre quelqu’un dans une situation tout en sachant qu’il va pécher), qui ferait de lui un créateur essentiellement mauvais. La lettre de Descartes met en scène un monarque « qui a défendu les duels, et qui sachant certainement que deux gentilshommes se battrons, s’ils se rencontrent, prend des mesures infaillibles pour les faire rencontrer ». Il transpose l’exemple à Dieu pour montrer que ce dernier possède la prescience de chacune de nos actions, connaissant les choix vers lesquels notre libre arbitre nous pousse.

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