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Pari mutuel urbain [PMU] (entreprise).

Publié le 20/05/2013

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Pari mutuel urbain [PMU] (entreprise). Pari mutuel urbain [PMU], groupement d'intérêt économique français gérant 49 sociétés chargées d'organiser, de promouvoir et de commercialiser des paris d'argent sur des courses de chevaux. Ancêtre du PMU, le Pari mutuel sur l'hippodrome (PMH) est légalisé en 1891 alors que les courses de chevaux existent depuis déjà plus d'un siècle. En 1930, le PMH est élargi pour en faciliter l'accès aux amateurs qui ne disposent pas de champ de courses à proximité et devient le PMU. Au fil des ans, le principe, d'abord basé sur des paris simples (placé ou gagnant), se modernise : le premier tiercé est mis au point en 1954, le quarté en 1976, le quarté plus en 1987, le quinté en 1989 et le « deux sur quatre « en 1993. Toutes ces innovations sont destinées à attirer un nombre toujours plus important de parieurs qui peuvent désormais jouer dans les quelque 8 000 points répartis dans toute la France, mais également par téléphone et Minitel. Le PMU est placé sous la tutelle des ministères de l'Agriculture et du Budget et dépend d'un contrôleur d'État. Il est géré par cinq sociétés de courses de province et cinq sociétés parisiennes parmi lesquelles les trois « mères « -- la Société d'encouragement des races de chevaux, la Société de steeple-chase de France et la Société d'encouragement à l'élevage du cheval français -- qui dirigent à elles seules les plus grands hippodromes français : Longchamp, Chantilly, Deauville, Auteuil, Enghien, Vincennes, Vichy, etc. Chaque année, ce groupement organise environ 500 réunions et 4 000 courses bénéficiant du label PMU, le plus souvent en région parisienne. En parallèle à ce système, des sociétés régionales, responsables des 269 hippodromes du territoire français, accueillent chaque année plus de 15 000 courses régies par le principe du « pari sur l'hippodrome «. Les sociétés réglementent les courses et en établissent les programmes. Le programme classique dans chaque spécialité (plat, obstacles, trot) est complété, dans les champs de courses les plus réputés, par un programme international permettant de comparer la valeur des chevaux français et étrangers. Parmi les grandes épreuves internationales figurent le Prix de l'Arc de triomphe ou le Prix de Diane en plat, le Grand Steeple-Chase de Paris en obstacles et le Prix d'Amérique en trot. On dénombre en France environ 8 millions de parieurs, dont 1 million de véritables « turfistes « -- nom donné aux parieurs assidus qui se rendent sur les champs de courses. Plus de 1,2 milliard de formulaires sont traités chaque année par le PMU qui enregistre un chiffre d'affaires de 35 milliards de francs, dont 1,7 milliard revient aux sociétés de course. La valeur moyenne d'une mise est estimée à 25 F et 37 milliards sont misés chaque année en France, chiffre qui place le pays en sixième position dans le monde, bien loin du Japon (240 milliards). Les gains sont dépendants de la cote des chevaux. Ainsi, un cheval sur lequel peu de parieurs ont misé rapporte plus qu'un cheval très joué. Les parieurs ont le choix entre plusieurs principes de mise relativement complexes : le tiercé, le quarté et le quinté. Ils peuvent se jouer dans l'ordre ou dans le désordre, ce qui modifie, bien entendu, le montant des gains. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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