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Péladan, Joséphin - littérature française.

Publié le 30/04/2013

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Péladan, Joséphin - littérature française. Péladan, Joséphin (1858-1918), écrivain français, qui a été toute sa vie l'ennemi acharné et volubile du positivisme. Né à Lyon au sein d'une famille conservatrice et catholique, Joseph, dit Joséphin Péladan est un personnage haut en couleur qui défraie la chronique par ses extravagances ; de tempérament exalté, il finira pourtant sa vie dans l'amertume, faute d'avoir été compris par ses contemporains. Péladan, qui voit dans l'art une manifestation du divin, s'inscrit, à sa façon bien particulière, dans la mouvance idéaliste et symboliste (voir Symbolisme). Mais, s'il trouve sa place parmi les écrivains du renouveau occultiste, auprès de Huysmans notamment, son itinéraire reste irréductiblement original. Mystique, kabbaliste, chrétien dissident, membre de la Rose-Croix, Péladan s'attribue bientôt une autorité spirituelle, se prétend le descendant des prêtres chaldéens et s'accorde le titre de « Sâr «. Ce syncrétisme bizarre se retrouve dans son oeuvre -- romans, essais esthétiques, traités philosophiques et mystiques --, qui mêle occultisme et érotisme, ésotérisme et christianisme, symbolisme et délire wagnérien. De cette oeuvre chamarrée, écrite dans un style lyrique, d'un raffinement extrême et avec un souci ostensible d'étrangeté, on retiendra une monumentale somme, la Décadence latine (21 volumes, 1884-1907), qui, inaugurée par le roman le Vice suprême, l'un des plus connus de l'auteur, se poursuit avec des récits tels que l'Initiation sentimentale ou la Victoire du mari. On doit aussi à Péladan une tragédie, Sémiramis (1904). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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