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Pensez Vous Qu'un Roman Doit Ouvrir Les Yeux Du Lecteur Sur La Vie Ou Bien Au Contraire Permettre D'échapper À La Réalité ?

Publié le 16/01/2011

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Que ce soit au Moyen-âge ou de nos jours, les auteurs se sont inspirés de faits divers pour écrire leurs œuvres, quelque soit le but même de leurs récits. Mais est-ce qu’un roman ou une pièce de théâtre doit ouvrir les yeux du lecteur sur la vie ou bien au contraire permettre d’échapper à la réalité ? Guy de Maupassant, dans Une vie a choisi de plutôt se concentrer sur la réflexion du lecteur en concluant son roman par : « La vie voyez-vous, ça n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit. « C’est à se demander quel est le but réel d’une œuvre littéraire, est-ce un objet philosophique ou divertissant ? Pour répondre, de multiples réponses s’offrent à nous, on peut tout d’abord montrer que certains livres n’ont seul but d’ouvrir les yeux sur la vie, puis citer ceux qui ne sont que pur divertissement et finalement ceux qui sont une sorte de mélange entre distraction et réflexion.

 

 

 

            Certains romans ou pièces de théâtres  ont pour objectif de mener le lecteur à une réflexion approfondie et de le pousser à ouvrir ses yeux sur le monde qui l’entoure, pour cela l’auteur à plusieurs possibilités. Tout d’abord il peut donner des exemples concrets avec des personnages de son récit. La vie de Jeanne dans Une vie, comme celle d’autres personnages dans d’autres romans ou tragédies, montre l’exemple d’une vie misérable et qu’il n’est pas conseillé. Par le biais de personnages, l’auteur influence les lecteurs à méditer sur leur propre vie.

Pour mener l’auteur à cette même réflexion, l’auteur peut aussi intégrer des personnages plus philosophiques à son histoire. Rosalie, dans Une vie est un personnage qui par lui-même réfléchit sur la vie et qui dénonce de façon directe une facette de la vie choisie par l’auteur. Comme à la fin du roman quand Rosalie dit : « La vie voyez-vous, ça n’est jamais si bon ou si mauvais qu’on croit. « C’est alors par le discours direct d’un personnage que le lecteur est mené à la réflexion.

En outre, l’auteur peut aussi écrire une œuvre philosophique. Dans cet ouvrage, l’auteur peut argumenter l’opinion qu’il a sur la vie. Depuis cela le lecteur peut adapter cette opinion à ses propres croyances. Par exemple, Schopenhauer a écrit de nombreux ouvrages, comme Die Kunst, Recht zu behalten (en français Dialectique éristique), argumentant ce sujet. Celui-ci avait un avis très pessimiste sur la vie et l’existence humaine. De cette façon l’auteur peut non seulement ouvrir les yeux aux lecteurs mais aussi beaucoup plus l’influencer, le lecteur sera donc beaucoup plus guidé dans la direction voulu par l’auteur et aura une réflexion moins profonde puisqu’il aura déjà les réponses à ses questions.

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