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PIERRE et JEAN – Guy de MAUPASSANT

Publié le 04/08/2010

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Résumé des chapitres Chapitre 1 Le roman Pierre et Jean commence par une partie de pêche en barque au large du Havre. La famille se réunie à bord d'un bateau nommé la Perle. Elle est composée de Monsieur et Madame Roland, bijoutiers parisiens à la retraite, leurs deux fils Pierre,l'aîné, qui vient de finir ses études de médecine, et Jean qui vient de finir ses études de droits. Ils sont accompagnés de Madame Rosémilly, une jeune veuve riche, voisine et amie de la famille. Les deux frères rament, essayant tous deux d'attirer les regards de la jeune femme, tandis que les deux femmes et Monsieur Roland se laisser guider par le bonheur et la tranquillité de cette belle journée de pêche. Au retour de leur promenade en mer, les Roland apprennent qu'un homme s'est présenté à plusieurs reprises à leur domicile, en leur absence, envoyé par le notaire. Au cours du diner qui suivit, la famille cherche à savoir ce que pourrait bien leur apprendre le notaire comme nouvelle. Un peu plus tard, le notaire se rend en personne au domicile des Roland pour leur apprendre le décès de leur ami Monsieur Maréchal et que celui-ci a légué toute sa fortune à Jean.

Chapitre 2 Pierre, mal à l'aise et quelque peu mécontent, quitte la maison et part se promener seul au bord de mer. Il ne cesse de penser à cet héritage qui a éveillé en lui un sentiment de jalousie. Il erre ainsi plongé dans ses pensées et au cours de sa promenade il voit une ombre, solitaire comme lui, errer au bord de l'eau. C'est son frère Jean. Une brève discussion s'engage entre les deux hommes, mais elle reste très banale. Pierre félicite son frère d'être l'héritier de cette fortune et Jean le remercie. Puis Pierre le quitte et part tout seul de son côté. Mécontent de cette promenade écourtée, il décide d'aller rendre visite à Mr. Marowsko, un vieux pharmacien Polonais, qu'il a connu dans les hôpitaux à Paris. Pierre lui rend visite souvent car il aime son calme. Il lui apprend la nouvelle surprenante. Mr. Marowsko lui dit que toute cette fortune léguée par un ami de la famille à un seul des deux frères ne fera pas bon effet. Il n'en dit pas plus et Pierre énervé rentre chez lui.

Chapitre 3 Le lendemain, Pierre décide de tout mettre en œuvre pour débuter au mieux sa carrière de médecin et faire fortune. Il part visiter des appartements dans le but d'en acquérir un pour pouvoir s'installer. Il arrive en retard pour le déjeuner et constate que la famille s'est déjà mise à table sans l'avoir attendu. Pierre est vexé et refuse d'aller chez le notaire avec la famille pour l'héritage de Jean. Il part à nouveau à la recherche d'un appartement, qu'il finit par trouver mais celui-ci est trop cher. Pierre décide alors de demander un prêt à Jean. Pierre se retrouve ensuite dans une brasserie en compagnie de la serveuse qui semble s'intéresser à son frère. Il lui raconte que Jean vient d'hériter d'une fortune et elle soupçonne alors Jean d'être le fils de Mr. Maréchal. Pierre décide alors d'avertir son frère et de le prévenir de la gravité d'une telle acceptation. De retour chez ses parents, où Mme Rosémilly et le capitaine Beausire ont été invités pour fêter l'événement, Pierre est agacé par l'atmosphère de fête qui règne à la maison. Il se met alors à boire beaucoup puis assommé par l'alcool, il va se coucher.

Chapitre 4 Pierre se réveille le lendemain, calme, apaisé et de bonne humeur. Il ne remet pas en cause la respectabilité de sa mère. Il décide de passer la journée en mer avec Papagris, un matelot qui s'occupe de la Perle. Au bout de quelques heures, le brouillard les oblige à rentrer et arrivé chez lui, Pierre s'endort jusqu'au diner. A l'heure du diner, il apprend avec stupeur que sa mère a loué pour Jean l'appartement que lui-même désirait acquérir. Cela le met en colère et il veut en savoir davantage au sujet de Monsieur Maréchal en posant des questions. Il ressort ensuite en marchant sans but précis, se demandant bien pourquoi Jean était devenu le seul et unique héritier de Mr Maréchal. Après mûre réflexion, il est persuadé que Mr Maréchal est le véritable père de Jean. Il se rappela un petit portrait de Mr Maréchal qu'il y avait chez ses parents et se mit même à trouver une ressemblance entre les deux hommes ; tous deux étaient blonds. Alors il ressentit une violente colère à l'égard de sa mère et hésita à rentrer chez ses parents.

Chapitre 5 Pierre se réveille après avoir mal dormi. Il va observer Jean dans sa chambre, encore endormi. Après s'être attardé sur son visage, il en conclut que Jean n'était pas le fils de Roland, et qu'il avaient donc deux pères différents. Pierre demanda donc à sa mère de retrouver le portrait de Mr. Maréchal qu'elle avait autrefois, pour en avoir le cœur net. Mme Roland répond qu'elle ne sait plus où il se trouve mais qu'elle le chercherait. Pierre part passer la journée à Trouville. De retour chez lui pour le diner, il demande à nouveau le portrait à sa mère. Celle-ci est très affairée par l'aménagement de l'appartement de Jean. Mr. Roland insiste à son tour pour que sa femme lui donne le portrait puisqu'elle l'avait entre les mains pas plus tard que la semaine dernière. Mme Roland a donc menti à Pierre. Pierre reçoit le portrait et, certain du mensonge de sa mère, il essaie de trouver des ressemblances entre les deux hommes qui pourraient confirmer ses doutes. Mais c'est surtout l'attitude de sa mère qui s'avère être révélatrice.

Chapitre 6 Quelques jours plus tard, Mme Roland, torturée, chagrinée et agacée par la mauvaise humeur de Pierre, fait une crise de nerfs. Son fils tente de l'apaiser et lui prescrit des calmants. Mais les crises se font de plus en plus fréquentes, toutes provoquées par les sous-entendus de Pierre concernant la vie passée de sa mère. Pendant ce temps, Jean s'installe dans son nouvel appartement et pour fêter l'occasion, la famille décide de passer une journée à la campagne en compagnie de Mme Rosémilly et du capitaine de Beausire. Se retrouvant seul avec Mme Rosémilly, Jean en profite pour lui faire une déclaration d'amour et un projet de mariage est même évoqué et Mme Rosémilly accepte. Pendant ce temps, Pierre continue de faire souffrir sa mère par ses propos blessants.

Chapitre 7 {text:soft-page-break} De retour de la campagne, la famille Roland et Mme Rosémilly se retrouvent chez Jean, fier de son nouvel appartement. Tous le monde le trouve magnifique. Pierre est le seul à ne pas partager les gouts du reste de la famille. Fatiguée, Mme Rosémilly se fait raccompagner par Mr Roland alors que Mme Roland en profite pour ranger le logement. Entre les deux frères une violente dispute éclate. Jean reproche à Pierre sa jalousie et Pierre reproche à Jean d'avoir accepté, par sa cupidité, une fortune qui déshonore leur mère. Et il lui révèle par la même occasion ses soupçons sur le fait qu'il est le fils de Mr. Maréchal. Puis Pierre quitte l'appartement furieux, Jean reste auprès de sa mère victime d'un malaise lors de la dispute des deux frères. C'est alors qu'elle avoue à Jean la véritable identité de son père et lui raconte l'histoire d'amour qu'elle vécu, pendant un temps, avec Mr. Maréchal. Elle lui dit qu'il est né de cet amour. Jean, très ému, montre à sa mère toute l'affection qu'il a pour elle et la raccompagne chez elle très tard dans la nuit.

Chapitre 8 De retour chez lui, Jean éprouve quelques scrupules à garder cet argent. Il finit par s'y résigner concluant que cet argent provient de son véritable père. Il veut alors éloigner Pierre de la famille. Le lendemain, Jean se rend chez ses parents. Il évoque la possibilité pour Pierre de prendre place à bord de la Lorraine, un transatlantique qui s'apprête à partir, en tant que médecin. Pierre comprend aussitôt l'intérêt et la volonté de son frère à appuyer sa candidature. Jean demande officiellement Mme Rosémilly en mariage, elle accepte aussitôt, ravie de devenir la belle-fille de Mme Roland.

Chapitre 9 La candidature de Pierre est finalement acceptée à bord de la Lorraine. Il se prépare à partir, bien que la vie qui l'attend à bord le rende triste. Il rend une dernière visite à Mr. Marowsko. Il se rend ensuite à la brasserie où la serveuse le reconnaît à peine et ne semble aucunement affectée par son départ. Arrivé chez lui, il refuse l'aide de sa mère pour son installation à bord. Les jours passent et l'heure du départ approche. Pierre se détourne de sa famille jusqu'à la veille du grand jour où sa mauvaise humeur semble disparue. Ses parents, son frère et Mme Rosémilly viennent lui dire adieu. Ils ne s'éternisent pas, Mr. Roland tenant à voir la Lorraine partir depuis la mer. Plus tard, Mme Roland apprend à son mari le mariage prochain de Jean et de Mme Rosémilly qu'il accepte volontiers. Biographie de l'auteur Issu de la petite noblesse de Province, Guy de Maupassant est né le 5 aout 1850 au château de Miromesnil près de Dieppe en Normandie. Sa famille est d'origine lorraine mais établie en N ormandie depuis le XVIIIè siècle. En 1856, son frère Hervé vient au monde. Après la séparation de ses parents en 1860, il vit à la campagne avec sa mère, auquel il est très attaché. A l'âge de 13 ans, il entre comme pensionnaire à l'institution ecclésiastique d'Yvetot, selon le souhait de sa mère. Il devient un élève indiscipliné et montrera une hostilité marquée envers la religion. Renvoyé du préceptorat d'Yvetot, il entre au lycée de Rouen, où il se montre bon élève. Il y rencontre Gustave Flaubert qui le guide dans ses premiers écrits poétiques. Il en ressort bachelier en 1869. Il arrive alors à Paris pour faire des études de droit, mais en 1870 c'est la déclaration de guerre avec la Prusse. Maupassant s'engage comme garde mobile et assiste à la débâcle dont il évoquera les scènes {text:soft-page-break} dans plusieurs nouvelles. De retour à Paris, il entre au Ministère de la Marine. Maupassant ne supporte ni les contraintes ni ses collègues. En 1875, il publie sous le pseudonyme de Joseph Prunier, son premier conte : Une Main d'Écorché. Maupassant fréquente les grands de la production littéraire du moment : Tourgueniev, Zola, Flaubert, Edmond de Goncourt, Mallarmé et bien d'autres. Sur les recommandations de Flaubert, il réussit à intégrer le Ministère de l'Instruction Publique. En 1877, l'écrivain souffre de « la grande vérole, celle dont est mort François Ier «. 1880 est l'année de la consécration de Maupassant. Il publie Boule de suif, sa première oeuvre. La mort brutale de Flaubert, cette même année, le touche profondément. Il ne se console pas de cette disparition. Maupassant se remet au travail en 1881. Le vif succès remporté par La Maison Tellier l'encourage. Désormais Maupassant peut vivre de la littérature. En 1883, Une Vie, son premier roman voit enfin le jour après six années de préparation. En 1884, Les Contes de la Bécasse sont un chef-d'œuvre de plus. Le 7 juin 1885, Maupassant sort Bel Ami qui ressemble beaucoup à son auteur. Une année très faste puisqu'il ne publiera pas moins de trente contes. En 1887, vient Mont-Oriol. Horla fait découvrir au public un univers fantastique. Maupassant fait l'analyse de la progression de la folie chez un personnage qui finira par être dépossédé de sa propre personnalité. Les périodes d'écriture alternent avec des voyages en Afrique du Nord. En mai 1889, Maupassant publie Fort Comme La Mort. La peur de vieillir et de mourir occupe de plus en plus sa pensée. Il quitte la France pour un voyage en Italie afin d'oublier l'image de la folie qui le poursuit. En 1891, il fait une cure à Divonne-les-Bains. Son état physique est tel qu'il avoue à son médecin : "Il y a des jours où j'ai rudement envie de me foutre une balle dans la tête. Je ne peux pas lire, toute lettre que j'écris me donne un mal... Dieu que j'en ai assez de la vie." Un an après, à Nice, il s'ouvre la gorge. Il sombre peu à peu dans l'anéantissement. Depuis un an, il a commencé un roman, l'Angelus. L'œuvre restera inachevée. Ses malaises sont de plus en plus fréquents et il quitte de moins en moins la chambre. Les médecins décident de l'interner le 7 janvier 1892 et c'est à la clinique qu'il mourra le 6 juillet 1893, âgé de 43 ans, après de longs mois de délires et d'isolement.

 

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« Chapitre 5Pierre se réveille après avoir mal dormi.

Il va observer Jean dans sa chambre, encore endormi.

Après s'être attardé sur sonvisage, il en conclut que Jean n'était pas le fils de Roland, et qu'il avaient donc deux pères différents.Pierre demanda donc à sa mère de retrouver le portrait de Mr.

Maréchal qu'elle avait autrefois, pour en avoir le cœur net.

MmeRoland répond qu'elle ne sait plus où il se trouve mais qu'elle le chercherait.Pierre part passer la journée à Trouville.De retour chez lui pour le diner, il demande à nouveau le portrait à sa mère.

Celle-ci est très affairée par l'aménagement del'appartement de Jean.

Mr.

Roland insiste à son tour pour que sa femme lui donne le portrait puisqu'elle l'avait entre les mains pasplus tard que la semaine dernière.Mme Roland a donc menti à Pierre.Pierre reçoit le portrait et, certain du mensonge de sa mère, il essaie de trouver des ressemblances entre les deux hommes quipourraient confirmer ses doutes.

Mais c'est surtout l'attitude de sa mère qui s'avère être révélatrice. Chapitre 6Quelques jours plus tard, Mme Roland, torturée, chagrinée et agacée par la mauvaise humeur de Pierre, fait une crise de nerfs.Son fils tente de l'apaiser et lui prescrit des calmants.

Mais les crises se font de plus en plus fréquentes, toutes provoquées par lessous-entendus de Pierre concernant la vie passée de sa mère.Pendant ce temps, Jean s'installe dans son nouvel appartement et pour fêter l'occasion, la famille décide de passer une journée àla campagne en compagnie de Mme Rosémilly et du capitaine de Beausire.Se retrouvant seul avec Mme Rosémilly, Jean en profite pour lui faire une déclaration d'amour et un projet de mariage est mêmeévoqué et Mme Rosémilly accepte.Pendant ce temps, Pierre continue de faire souffrir sa mère par ses propos blessants. Chapitre 7{text:soft-page-break}De retour de la campagne, la famille Roland et Mme Rosémilly se retrouvent chez Jean, fier de son nouvel appartement.

Tous lemonde le trouve magnifique.

Pierre est le seul à ne pas partager les gouts du reste de la famille.

Fatiguée, Mme Rosémilly se faitraccompagner par Mr Roland alors que Mme Roland en profite pour ranger le logement.Entre les deux frères une violente dispute éclate.

Jean reproche à Pierre sa jalousie et Pierre reproche à Jean d'avoir accepté, parsa cupidité, une fortune qui déshonore leur mère.

Et il lui révèle par la même occasion ses soupçons sur le fait qu'il est le fils deMr.

Maréchal.Puis Pierre quitte l'appartement furieux, Jean reste auprès de sa mère victime d'un malaise lors de la dispute des deux frères.C'est alors qu'elle avoue à Jean la véritable identité de son père et lui raconte l'histoire d'amour qu'elle vécu, pendant un temps,avec Mr.

Maréchal.

Elle lui dit qu'il est né de cetamour.

Jean, très ému, montre à sa mère toute l'affection qu'il a pour elle et la raccompagne chez elle très tard dans la nuit. Chapitre 8De retour chez lui, Jean éprouve quelques scrupules à garder cet argent.

Il finit par s'y résigner concluant que cet argent provientde son véritable père.

Il veut alors éloigner Pierre de la famille.Le lendemain, Jean se rend chez ses parents.

Il évoque la possibilité pour Pierre de prendre place à bord de la Lorraine, untransatlantique qui s'apprête à partir, en tant que médecin.

Pierre comprend aussitôt l'intérêt et la volonté de son frère à appuyersa candidature.Jean demande officiellement Mme Rosémilly en mariage, elle accepte aussitôt, ravie de devenir la belle-fille de Mme Roland. Chapitre 9La candidature de Pierre est finalement acceptée à bord de la Lorraine.

Il se prépare à partir, bien que la vie qui l'attend à bord lerende triste.

Il rend une dernière visite à Mr.

Marowsko.

Il se rend ensuite à la brasserie où la serveuse le reconnaît à peine et nesemble aucunement affectée par son départ.

Arrivé chez lui, il refuse l'aide de sa mère pour son installation à bord.Les jours passent et l'heure du départ approche.

Pierre se détourne de sa famille jusqu'à la veille du grand jour où sa mauvaisehumeur semble disparue.Ses parents, son frère et Mme Rosémilly viennent lui dire adieu.

Ils ne s'éternisent pas, Mr.

Roland tenant à voir la Lorraine partir. »

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