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Plan: faut-il travailler pour etre heureux ?

Publié le 06/03/2011

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Intro :

 le sujet présente un paradoxe, car le "faut-il" du sujet semble relever à la fois de la nature et de la société (nécessité ou obligation), ce qui suggère que le bonheur serait soit une condition de notre essence ou à la limite quelque chose que la société peut encourager, car I. Est-on obligé de travailler pour être heureux ?

            a) arg qui dvp l'axe :Le bonheur du travail est tel que nous nous oublions en lui, soit que le boulot nous mange même pendant les périodes de vacances, soit que nous oublions notre vie privée. Bref celui ou celle à qui ça profite, c'est l'entreprise, qui tire de notre travail un plus grand profit !

            b) argument qui conteste la thèse : le travail semble un bon moyen de s'épanouir, une activité dont la finalité est le bonheur (être-bien ou vivre-bien), mais c'est un certain discours tenu par la bourgeoisie, le capital (cf. discours que reprend Lafargue pour le dénoncer dans le "droit à la paresse", o. il s'agit encore ici du travail social (emploi qui me procure une activité)

            c) argument qui brise la thèse : non seulement c'est un discours du capital, mais l'Etat aussi qui devrait être un régulateur, joue le jeu du Capital. Cf. le discours présidentiel du dernier président

II. Est-on dans la nécessité de travailler pour être heureux ?

            a) arg qui dvp l'axe : Marx  considère que l'essence de l'homme est dans le travail, c'est-à-dire que ce serait ce qui nous distingue de l'animal qui ne se représente pas ce qu'elle fait (théorie). Bref, c'est ce qui nous sauverait du monde animal. Le travail demande une activité dont la fin serait, dont l'effort serait la culture et aussi la pensée critique, la pensée technique...  

            b) arg contre : Mais Marx semble participer, à sa façon, d'une conception idéologique du travail, comme emploi, mais surtout au sens plus large d'une activité qui a une fin, et qui nous réalise  (cf. capital, ou chercher aussi travail / Marx sur internet vous aurait une citation)  

            c)arg qui brise la thèse : en fait, le bonheur vient de notre détachement du travail, dans la contemplation, qui semble plutôt notre pente naturelle (nous somme peu enclins au travail si on ne nous pousse pas). Le travail est donc une obligation sociale, pour éviter que certains se reposent sur d'autres.  

TRS : le travail jusque-là conçu comme effort, activité orientée vers une fin (le "pour" du sujet..) est en fait un travail qui semble relever plus d'une disposition sociale que de notre corps. Nous travaillons pour être heureux, mais être heureux veut dire correspondre avec une certaine idéologie politique ou une obligation sociale. Le bien être semble le bien être commun, le bonheur de tous. Ainsi la condition du bonheur serait moins dans le travail (dans l'idée d'entrer dans une logique de l'activité) que de pouvoir s'épanouir individuellement  

III. Se libérer de cette conception du travail, c'est accéder à un vrai bonheur

            a) arg qui dvp l'axe : il y a un malaise dans la culture (Freud), car nous voulons, nous désirons ce que les autres, la morale ne veut pas, ou ce que le pouvoir ne veut pas.  

            b) il s'agit de se détacher par une sorte d'ascèse qui vise à décharger sa frustration, ce mal être. Le repli sur soi (épicurisme). Repli dans l'amitié, des relations véritables. A moins que l'on choisisse une position où le bonheur soit réellement pour tous et non pas pour quelques uns, une sorte de cosmopolitique (stoïcien, Sénèque).  

            c) Mais il ya peut-être dans l'idée du bonheur une dimension nécessairement doloriste, qui suppose que l'on ne peut accéder au bonheur, sans souffrance et que c'est la souffrance qui nous fait voir les choses tels qu'elles sont, loin de toute idéologie, croyances vaines.  

Pour le débat, dont les zones de réflexion seront issues du plan lui-même, il ne peut être sur le bonheur seulement, mais sur le bonheur et sa relation au travail. Mais peut-être que ça va dériver !   

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