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Pratolini, Vasco - littérature.

Publié le 30/04/2013

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Pratolini, Vasco - littérature. Pratolini, Vasco (1913-1991), écrivain italien, l'un des principaux représentants du courant néoréaliste. Né à Florence, issu d'un milieu populaire, il occupe durant sa jeunesse de petits emplois, notamment un temps celui d'ouvrier typographe. « Autodidacte désordonné «, selon ses propres termes, il manifeste un intérêt précoce pour la littérature engagée et / ou étrangère, en particulier allemande et russe. Grâce à ses liens avec Ottone Rosai et Elio Vittorini, il collabore à d'importantes revues comme il Bargello et Letteratura, dans lesquelles il publie une nouvelle, Prima vita di sapienza (1937). En 1938, il dirige (en collaboration cette fois avec le poète Alfonso Gatto) Campo di Marte, une revue où s'élabore l'esthétique hermétique qui va marquer la poésie italienne contemporaine. Après un détour par le fascisme « de gauche «, dont a pu le rapprocher son exaltation de la vitalité du peuple, il participe activement à la Résistance avant d'opter pour le marxisme. Sa production littéraire est abondante et, à l'exception de ses premiers écrits, influencés par l'hermétisme, elle est tout entière placée sous la bannière du néoréalisme, y compris dans ses aspects autobiographiques. Ainsi si Chronique familiale (Cronaca familiare, 1947) relève du genre autobiographique -- confession dédiée au frère décédé prématurément --, les causes que donne Pratolini à la mort de ce frère -- son éducation bourgeoise aurait étouffé son appétit de vivre -- participent, elles, de la « philosophie « néoréaliste. Mais c'est avec des romans populaires ou sociaux, souvent proches par leurs trames du bildungsroman, le Quartier (il Quartiere, 1944), Chronique des pauvres amants (Chronache di poveri amanti, 1947), Un héros de notre temps (Un eroe del nostro tempo, 1949), les Filles de San Frediano (le Ragazze di San Frediano, 1952) et Métello (Metello, 1955) qu'arrive la reconnaissance. Par-delà la diversité des intrigues propres à chacune de ces oeuvres, Pratolini donne une peinture engagée de la vie quotidienne du prolétariat florentin, retraçant tantôt l'éveil sentimental et politique de la jeune génération ouvrière sous la dictature fasciste, tantôt l'itinéraire exemplaire et épique de personnages confrontés à la problématique de l'engagement. Il renoue ainsi avec la tradition vériste qu'incarnait au siècle précédent Giovanni Verga sans parvenir à éviter parfois l'écueil du didactisme. Pratolini a en outre écrit des scénarios de films devenus aujourd'hui, pour certains d'entre eux, mythiques (Rocco et ses frères, de Visconti, 1960). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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