Devoir de Philosophie

prier chez Descartes

Publié le 08/11/2010

Extrait du document

descartes

  DISCOURS DE LA METHODE, Sixième partie.

 A l’occasion de quoi je suis bien aise de prier ici nos neveux de ne croire jamais que les choses qu’on leur dira viennent de moi, lorsque je ne les aurai point moi-même divulguées ;

  LES METEORES, DISCOURS SECOND, DES VAPEURS ET DES EXHALAISONS.

 Car premièrement, lorsque leurs parties, n’étant plus assez fort agitées pour se tenir étendues en ligne droite, commencent à se prier et se rapprocher les unes des autres, ainsi qu’elles sont représentées vers C et vers D ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS.

Que s’il y en a qui nient qu’ils aient des idées distinctes de l’esprit et du corps, je ne puis autre chose que les prier de considérer assez attentivement les choses qui sont contenues dans cette Seconde Méditation, et de remarquer que l’opinion qu’ils ont que les parties du cerveau concourent avec l’esprit pour former nos pensées n’est point fondée sur aucune raison positive, mais seulement sur ce qu’ils n’ont jamais expérimenté d’avoir été sans corps, et qu’assez souvent ils ont été empêchés par lui dans leurs opérations, et c’est le même que si quelqu’un, de ce que dès son enfance il aurait eu des fers aux pieds, estimait que ces fers fissent une partie de son corps, et qu’ils lui fussent nécessaires pour marcher.

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L’AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE.

 toutefois, à cause qu’il a mal transcrit et changé l’ordre, et nié quelques vérités de métaphysique, sur qui toute la physique doit être appuyée, je suis obligé de le désavouer entièrement, et de prier ici les lecteurs qu’ils ne m’attribuent jamais aucune opinion s’ils ne la trouvent expressément en mes écrits, et qu’ils n’en reçoivent aucune pour vraie, ni dans mes écrits, ni ailleurs, s’ils ne la voient très clairement être déduite des vrais principes.

  Correspondance, année 1629, A Monsieur FERRIER, D’Amsterdam 18 juin 1629 ( ?).

 Je n’ose pourtant vous prier de venir ici ;

  Correspondance, année 1629, A R. P. MERSENNE, 8 octobre 1629.

Je ne pense pas avoir été si incivil, que de vous prier de ne me proposer aucunes questions ;

  Correspondance, année 1633, AU R. P. MERSENNE, 28 novembre 1633.

J’en étais à ce point, lorsque j’ai reçu votre dernière de l’onzième de ce mois, et je voulais faire comme les mauvais payeurs, qui vont prier leurs créanciers de leur donner un peu de délai, lorsqu’ils sentent approcher le temps de leur dette.

  Correspondance, année 1636, Au R. P. MERSENNE, mars 1636.

 (Elzévirs) qui témoignaient auparavant avoir fort envie d’être mes libraires, s’imaginant, je crois, que je ne leur échapperais pas lorsqu’ils m’ont vu ici, ont eu envie de se faire prier, ce qui est cause que j’ai résolu de me passer d’eux ;

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 27 mai 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 17 mai 1638).

 Et ce qui m’a fait vous prier de tirer de lui ses objections contre ma Dioptrique, c’est que je crois qu’il n’en a point, et qu’il n’est pas capable d’en faire qui aient aucune couleur, sans montrer très clairement son insuffisance.

mais je les estime si peu, que je ne daigne pas prendre la peine de les lire, et je ne voudrais pas vous prier non plus d’y perdre du temps ;

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

 mais je voudrais vous prier de m’apprendre en quel endroit j’ai dit qu’elle fût un mouvement, sans y ajouter au même lieu ou une action.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 18 JANVIER 1638.

 Et s’il vous parle de vous renvoyer encore ci-après d’autres écrits, je vous supplie de le prier de les mieux digérer que les précédents ;

  Correspondance, année 1638, A Monsieur *** (POLLOT), 26 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 12 février 1638).

 de quoi je lui ai promis de vous écrire et vous prier, si vous en entendez quelque chose, d’empêcher, autant qu’il se pourra civilement, qu’ils n’obtiennent rien à son préjudice ;

  Correspondance, année 1640, A MONSIEUR ***, Sans date. (Les éditions contemporaines datent une partie de cette lettre du 14 novembre 1640).

Encore que la principale raison qui m’a fait vous importuner pour l’adresse de mes rêveries de métaphysique soit que j’ai recherché cette occasion pour les pouvoir soumettre à votre censure, et vous prier de m’en apprendre votre jugement, si est-ce que, pensant aux affaires infinies qui, si elles ne sont pas suffisantes pour vous occuper, ne peuvent au moins manquer de vous interrompre, j’appréhende bien fort que vous n’y puissiez prendre de goût ni de plaisir, à cause que je me persuade pas qu’il soit possible d’y en prendre aucun, je dirais, à méditer sur les mêmes matières que j’ai traitées, si je ne craignais par là de vous en dégoûter de telle sorte que vous ne daignassiez les regarder ;

  Correspondance, année 1641, Au R. P. MERSENNE , 8 janvier 1641 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 31 décembre 1640.).

 Sur quoi j’ai seulement à vous prier qu’on ne se hâte point :

 J’achevais ceci, lorsque j’ai reçu votre dernière lettre, qui me fait souvenir de vous prier de m’écrire si vous avez su la cause pourquoi vous ne reçûtes pas ma Métaphysique, au voyage que je vous l’avais envoyée, ni même sitôt que les lettres que je vous avais écrites huit jours après, et si le paquet n’avait point été ouvert ;

  Correspondance, année 1641, AU R. P. MERSENNE, Mon Révérend Père,.

 mais parce que ces réponses se font pour être imprimées, et ainsi que je dois considérer l’intérêt du lecteur, lequel s’ennuierait de voir des redites, ou des choses qui sont hors de sujet, obligez-moi, s’il vous plaît, de le prier auparavant, de ma part, de revoir ses objections, pour en retrancher ce à quoi j’ai déjà répondu ailleurs, et ce où il a pris tout le contraire de mon sens, comme en son huitième article, et ailleurs ;

 Ou bien enfin je lui répondrai, pour vous prier de lui faire voir ma réponse, et à ceux qui auront vu ses objections, mais non point pour les faire imprimer, de crainte qu’on ne m’accuse d’avoir voulu grossir le livre de choses superflues.

  Correspondance, année 1645, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, Septembre 1645 (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 6 octobre 1645.).

 Et lorsqu’elle nous oblige à prier Dieu, ce n’est pas afin que nous lui enseignions de quoi c’est que nous avons besoin, ni afin que nous tâchions d’impétrer de lui qu’il change quelque chose en l’ordre établi de toute éternité par sa providence, l’un et l’autre serait blâmable, mais c’est seulement afin que nous obtenions ce qu’il a voulu de toute éternité être obtenu par nos prières.

 Je sais que votre altesse n’est pas de ce nombre, et qu’au lieu qu’on ne peut inciter ces âmes basses à prendre de la peine pour autrui, qu’en leur faisant voir qu’ils en retireront quel que profit pour eux-mêmes, il faut, pour l’intérêt de votre altesse lui représenter qu’elle ne pourrait être longuement utile à ceux qu’elle affectionne, si elle se négligeait soi-même, et la prier d’avoir soin de sa santé.

Liens utiles