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PROUDHON: Qu'est-ce que la propriété? (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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Proudhon critique la propriété en usant d'une formule célèbre: «La propriété, c'est le vol.» Contre les bourgeois capitalistes qui y voient un droit fondamental et sacré, le philosophe considère la propriété comme un «vol économique» par lequel les capitalistes dérobent aux ouvriers le fruit de leur travail. La propriété conduit à l'inégalité et à la violence sociale. Proudhon propose de la remplacer par la «possession», notion qu'il omet toutefois de définir.

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« certitude de n'être pas entendu, bien que cette seconde proposition ne SQit que la première transformée?» Proudhon affirme ·que c'est seulement l'évidence qu'il révèle à chacun, l'incontestable vérité qui triomphera 'demain: · « Leeteur, rassurez-vous : je rie suis point un agent de discorde, un boutefeu de sédition.

J'anticipe de quel­ ques jours sur l'histoire; j'expose une vérité dont nous·· tâchons en vain d'arrêter le dégagement; j'écris le préambule de notre future constitution.» Quel raisonnement Proudhon nous propose-t-il pour démontrer la vérité de ce qui ne semble d'abord qu'un paradoxe sans contenu? Il commence par démontrer que, dans une société, les richesses sont produites par une force collective qui, naissant de la convergence et de la combinaison des forces individuelles, .

leur est infiniment supérieure : · · · «Deux cents grenadiers ont en quelques heures dressé l'obélisque de Luqsor sur sa base; suppose-t-on qu'un seul homme, en deux cents· jours, en serait venu à bout ••• Eh bien, un déSert à mettre en culture, une maison à bâtir, une manufacture à exploiter, c'est l'obélisque à soulever, c'est une montagne à changer de place.

La plus petite fortune, le plus mince établisse­ ment, la mise en train de la plus chétive industrie, exige un concours de travaux et de talents si divers, que le même homme n'y suffirait pas.» Toute l'injustice vient de ce que la richesse produite par la force collective,.cette démultiplication des forces individuelles, n'est pas distribuée aux travailleurs mais monopolisée par le propriétaire.

Celui-ci empoche, en effet, le produit de la force collective et il ne rémunère, en salaires, que la valeur - nettement inférieure - des forces individuelles qùe les travailleurs ont engagées.

Il s'approprie ainsi la différence que Proudhon nomme. »

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