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Publicis (entreprise).

Publié le 20/05/2013

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Publicis (entreprise). Publicis, entreprise de communication et de publicité. C'est en 1926, alors qu'il est tout juste âgé de vingt ans, que Marcel Bleustein-Blanchet fonde Publicis, à une époque où la publicité porte encore le nom de réclame. À la tête de cette société, il va profondément faire évoluer les méthodes de la communication. Du premier slogan pour l'entreprise André « le chausseur sachant chausser « qui préfigure la communication publicitaire de masse à la création de la première régie publicitaire pour la presse quotidienne, ou encore l'importation de la pratique américaine des sondages, Bleustein-Blanchet a fait oeuvre de pionnier en matière de publicité. Sa disparition en 1996, malgré la perte qu'elle représente, n'aura cependant aucune influence sur la pérennité de la société : dauphin depuis 1975 lorsqu'il est promu directeur général de Publicis conseil, Maurice Lévy, président depuis 1988, gère l'héritage d'une entreprise à l'envergure internationale, qui n'a pas eu besoin pour croître d'internationaliser son capital. La structure de celui-ci reste encore aujourd'hui essentiellement familiale, même si de récentes dissensions entre héritiers font planer une menace quant au maintien de cette structure capitalistique. Publicis, qui emploie plus de 7 000 salariés, organise son activité autour de trois branches : Publicis communication pour la publicité, Média et Régie pour l'achat d'espace (presse, affichage, radio, télévision et cinéma avec Médiavision, première agence en France) et les drugstores, magasins de distribution dont l'activité est toutefois en déclin. L'ensemble forme le second groupe français et européen de communication (derrière Euro-RSCG) et le septième groupe mondial. Au niveau mondial, cette position a pu être remise en cause avec l'échec de l'OPA lancée sur son ancien partenaire américain True North (ex-FCB). Les deux entreprises collaboraient étroitement depuis 1988 sur la base d'une répartition géographique de leurs activités communes. Publicis avait ainsi accès au marché américain, qui draine encore aujourd'hui près de la moitié des investissements publicitaires mondiaux, et offrait un accès au marché européen à son partenaire. La tentative d'OPA menée par Publicis, qui aux yeux de ses dirigeants se justifiait tant au niveau de la logique industrielle qu'au niveau financier (la prime offerte aux actionnaires américains était de 20 p. 100 supérieure au cours de bourse), a avorté, True North préférant une fusion avec son homologue américain Bozell. Cet acte manqué fragilise la position de Publicis aux États-Unis, sans toutefois le faire renoncer au marché américain, puisque la firme française cherche à nouer de nouvelles alliances. Cette OPA contrariée a incité Publicis à renforcer ses implantations sur d'autres marchés porteurs, notamment vers l'Asie (Singapour, Thaïlande, Indonésie, Corée) et vers l'Amérique latine. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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