Devoir de Philosophie

Qu'est-ce que la philosphie

Publié le 14/06/2012

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Depuis de nombreuses décennies, les gens croient que seuls les grands penseurs, qui réfléchissent aux questions existentielles peuvent être des philosophes. Or, ce n’est pas tout à fait exact. Si l’on observe l’étymologie du mot philosophie, on peut comprendre que « la partie “philo” signifie amour et que “sophia” signifie sagesse. Donc selon moi, je crois qu'on pourrait dire que le philosophe est la personne qui aime avoir la connaissance juste des choses, car telle est la définition de la sagesse, et qui travaille à la garder vivante. La philosophie serait donc le fait d’aimer faire l’acquisition et l’entretien de sa culture personnelle. Dans une même optique, on pourrait alors en conclure que l’exercice de la philosophie amène donc à certaines croyances, étant donné que l’on peut qualifier celle-ci de «certitude à laquelle on arrive à propos d’une réalité quelconque par l’exercice de la pensée[1]»

 

En premier lieu, il est important de bien comprendre la notion de croyance. Comme mentionnée plus tôt, la croyance est réalisée après l’exercice de la pensée, donc après avoir voulu acquérir la connaissance juste des choses, donc en philosophant. En cherchant à déchiffrer un quelconque problème, nous trouvons une réponse qui se trouve à être notre vérité à nous. Or, celle-ci peut différer d’une personne à une autre. La réponse que nous avons trouvée et qui nous convient parfaitement est donc notre croyance personnelle. C’est pourquoi le terme croyance est sous-divisé en 3 grandes catégories : l’opinion, la persuasion ainsi que la conviction.

Pour ce qui est de l’opinion, on peut parler d’une «certitude qui ne se repose sur aucune justification particulière.» Cela veut donc dire que lorsqu’un questionnement est survenu et que la personne en question s’est interrogée, elle a cherché à acquérir la connaissance juste des choses dans les domaines qu’elle connaissait déjà, sans pousser les recherches, car elles paraissent inutiles. Or, dans certaines situations, ce n’est pas le cas. De nombreux préjugés comme le racisme sont fondés sur de simples opinions. S’il fallait prendre les opinions de chacun pour en faire des croyances, le monde serait en déclin. Voilà pourquoi les opinions sont à prendre avec des pincettes. On ne peut point justifier toutes nos opinions, mais il est important de comprendre qu’elles ne sont pas toutes à prendre au pied de la lettre.

Lorsque l’on modifie le taux de justification en partant de la croyance basée sur nos connaissances personnelles à celle contenant de petites anicroches, mais qui semble parfaitement satisfaisante, on entre dans le domaine de la persuasion. Lorsqu’on persuade quelqu’un, on lui implante notre propre croyance comme si celle-ci était la vérité absolue alors qu’en fait, il pourrait très bien s’agir d’une certitude complètement fausse et que vous tentiez d’introduire cette personne en erreur. C’est pourquoi ce domaine repose beaucoup sur la confiance. On ne peut point être expert dans tous les domaines. Lorsque quelqu’un tente de nous persuader de quelque chose, on doit utiliser notre opinion, qui n’est fondée sur rien pour décider de croire ou non l’autre personne.

Puis, lorsque le questionnement posé nous force à pousser nos recherches afin de fournir une justification totale et rationnelle, on peut parler de conviction. Celle-ci est poussée par la personne désirant ne pas se laisser persuader d’une chose dont elle n’est pas sure. Elle exploite entre autres le domaine de la raison, c’est-à-dire notre capacité à mesurer ce qui est vrai ou faux, juste ou injuste. On peut imager ce terme à l’aide d’une balance et lorsque l’esprit sait bien distinguer le vrai du faux afin d’en faire un usage utile, c’est alors que l’on peut parler d’usage critique de la raison.

 

Cependant, lorsque la conviction est rendue à un niveau trop élevé, on peut alors parler de relativisme, qui est en fait la conviction que personne ne peut connaître la vérité étant donné qu’elle n’existe pas. Les relativistes ont donc des idées arrêtées, ne laissant place à aucune discussion. Ils imposent leur point de vue par la force et ne se soucient point du point de vue des autres autour d’eux. En opposition à ceci se trouve le dogmatisme, qui se trouve à assumer la prétention de posséder la vérité. Tout comme les relativistes, ils ont les idées arrêtées et ne sont pas susceptibles à être remis en question. Ces deux attitudes par rapport à la vie sont souvent confondues lorsque l’on parle de philosophie. Or, pour être philosophe, il ne faut être ni l’un ni l’autre.

 

Pour conclure, nous avons pu constater que la philosophie est un domaine qui se divise en de nombreux sous-aspects, telles l’opinion, la persuasion et la conviction, ainsi qu’en attitudes posées, tels le dogmatisme et le relativisme. Enfin, la philosophie reste et restera probablement toujours un sujet plus vague aux yeux des gens. Cependant, il s’éclaircit peu à peu à la condition qu’on prenne la peine de s’y attarder quelque peu.

 


[1] Chapitre 1, Philosophie et croyances 

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