Qu'est Ce Qu'un Bon Roman?

Le roman est un genre littéraire caractérisé par une narration plus ou moins longue. Le roman fait place à l'imaginaire des personnages, de la situation ou de l'intrigue. Il est très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle se définit  par sa destination à la lecture individuelle, Un bon roman est subjectif pour chacun, c'est pourquoi un bon roman implique de la part de ses lecteurs une attention totale et une ouverture d'esprit particulière. La littérature est un art général qui consiste à écrire une histoire à propos d'un contenu plus ou moins sensible pour chacun. Personnellement un bon roman doit pouvoir me captiver du début jusqu'à la fin. C'est pourquoi on se demande qu'est ce qu'un bon roman. En première partie, nous étudierons le contenu général du roman, puis en seconde partie les différentes catégories de celui-ci.

           Un bon roman doit être ,de mon point de vue, une lecture dont je suis passionnée. Que mon corps, ma tête et que le monde qui m'entoure n'existent plus . Seul le monde du roman vit en cet instant de lecture. 

J'aime quand un roman ouvre à l'interprétation, c'est à dire que l'on puisse analyser les termes et que l'on puisse s'imaginer ce que l'on souhaite comme dans Germinal de Zola par exemple. Dans son roman, Zola raconte la misère des ouvriers dont l'un d'eux qui est Etienne Lantier, un ancien machineur. Ce dernier va crée une révolution en entrainant tous les ouvriers avec lui. Ce roman m'a à la fois révolté et émue. C'est ce que j'ai aimé dans Germinal car l'auteur a su mettre son lecteur dans des états d'esprits différents. 

La lecture du roman doit se faire de manière fluide et naturelle. C'est à dire que j'aime quand il est lisible et agréable. Lorsque j'aime vraiment un roman,il est dur pour moi de le quitter, par exemple le soir quand je tombe de sommeil. Un roman doit pouvoir me faire rêver avec une bonne histoire, originale si cela est possible. Ce que je sais de Vera Candida est un roman de Véronique Ovaldé. Le début de l'histoire, là ou tout commence et pour le lecteur ainsi que pour l'héroïne se trouve à Vatapuna, un lieu imaginaire. C'est grâce à ses termes exotiques et son excentricité que la romancière m'a fait rêver de ce monde sous toutes ces formes. Elle a su prendre des risques et a abordé le roman de plusieurs façon.

Le contenu est très important aussi. Si le sujet, le message que l'auteur veut faire passer m'intéresse et me sensibilise alors le contenu du roman me plait. Les contraintes linguistiques et le style de l'auteur doivent s'allier pour former une écriture originale. C'est pourquoi j'ai aimé le roman de Justine Lévy, Mauvaise Fille car je me retrouvais dans l'histoire de la jeune héroïne. Je me suis identifié à elle. Pas pour avoir connu cette situation personnellement mais parce que cela s'est passé dans mon entourage proche. Cette jeune femme enceinte qui sait que sa mère va décéder d'un cancer généralisé se détruit intérieurement malgré le petit être qui pousse dans son ventre. Au fil des pages, on s'attache à la future maman et à son histoire. Elle décrit sa peine, ses peurs, ses émotions et l'auteur parvient à faire ressentir à son lecteur la douleur de cette jeune femme.

La construction des personnages doit être complexe mais sans trop en faire non plus. J'apprécie quand les personnages ne sont pas décrits physiquement car j'aime créer leur propre style. Ils doivent être « palpables «. Il faut laisser place à l'imagination! La psychologie du personnages doit être attachante et originale avec un trait de caractère peu commun. Par exemple, dans Le Bon Gros Géant de Roald Dahl, le personnage principal est la géant. Celui-ci est très attachant tout au long du roman car c'est un personnage rempli de fantaisie et de bonté. Son point de vue sur le monde est contraste avec celui de la petite fille qu'il a capturé. Ces deux-ci savent trouvés un juste milieu entre les néologismes du géant et le point de vue de la petite fille. Dans ce roman, l'auteur veut faire passer un message et il y parvient grâce à son style rempli d'originalité.

Dans un roman, l'action doit être menée tambour battant et l'auteur doit mené son lecteur par le bout du nez jusqu'au dénouement. L'auteur doit pouvoir faire pleurer, rire, frustrer son lecteur ainsi que bien d'autres sentiments. C'est ce que j'ai aimé dans La Délicatesse de Foenkinos, car il tient le lecteur en haleine jusqu'au dernier chapitre car justement le lecteur ne sait pas ce qu'il va se passer entre les deux personnages principaux. Le lecteur est déstabilisé  par le caractère original des deux personnages principaux Markus et Nathalie et le renversement de situation lorsque ces deux-ci quittent leur travail afin de respirer un autre air.

J'aime quand les romans sont poétiques sans trop en faire car cela fait place au monde des rêves et j'apprécie cette forme de roman comme dans Le petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants et la morale de cette histoire a su me donner une bonne leçon car les enfants rêvent de beaucoup de choses mais le temps passent et chacun de nous perd cette qualité. Le Petit Prince m'a rappelé des souvenirs et des moments passés, c'est pourquoi il m'a fait rêver et cette qualité est importante pour moi.

Chaque auteur est désireux de faire passer un message et de faire partager sa vision du monde. J'aime que lorsque je lis un roman avec lequel je ne suis pas d'accord, que l'auteur parvienne à me convaincre de ses propos. Par exemple, je ne crois pas à la magie mais lorsque je lis à Harry Potter, J.K. Rowling parvient à me faire oublier mes préjugés et je me demande parfois si finalement pourquoi un tel monde n'existerait-il pas?! Cet auteur m'a convaincue et a réussi à déclencher des questions sur ce monde « imaginaire « dans mon psychisme et c'est pourquoi j'ai aimé ce roman.

Un roman doit être innovant car un romancier qui reste sur la même idée tout au long de son histoire sans prendre aucun risque ou quoi que ce soit est ennuyeux. Un nouveauté dans le roman est quelque chose de très original car par exemple, des histoires d'amour dans le monde du roman sont très très banales, mais si l'auteur parvient à en faire quelque chose d'innovant cela peut être très intéressant. J'ai beaucoup aimé 4 sœurs de Malika Ferdjoukh car c'était une histoire d'amour entre 4 sœurs  mais aussi leur propre histoire d'amour ainsi que leur histoire commune. Elles font de leur amour une force et parviennent à s'en sentir malgré l'absence de leur parents décédés. Cette histoire a un sens et est innovante du point de vue de mes lectures, c'est pourquoi j'ai trouvé ces 4 romans agréables à lire. 

 L'auteur lorsqu'il écrit son roman doit nous convaincre du sens de son récit, de son désir de parler d'un fait plutôt qu'un autre, c'est pourquoi il doit utiliser toute les manières possibles de faire passer sa vision par un sentiment, l'humour par exemple est un bon outil. Il faut que l'auteur est du génie pour captiver l'intérêt de son lecteur. Par exemple, Cheval de guerre de Michael Morpurgo m'avait convaincue de l'amour entre un cheval et un jeune garçon alors que j'étais encore petite et grâce à l'auteur, l'horreur de la guerre m'avait beaucoup touchée. Ce livre avait déclenché un sentiment de grande peine mais aussi de grand intérêt à propos de la guerre. 

Dans un roman, j'aime beaucoup quand la fin n'est ni trop longue mais pas trop courte non plus. Lorsqu'un roman se termine trop vite et que je ne m'y attends pas, cela me frustre et sur le coup, le roman tout entier occupe tout mon esprit et je n'aime pas ça. Mais par la suite, je créais la fin que je souhaite et finalement cela me fait aimé encore plus le roman. Dans Entre chiens et loups de Malorie Blackman, le premier m'a frustré et ma tête était rempli de douleur pour cette famille qui est déchiré puis au fur et à mesure, j'ai crée la fin de l'histoire comme je l'ai voulu avant de lire le deuxième tome bien sûr. Pour moi, la trilogie des romans de Malorie Blackman furent vraiment parfait car le sujet m'interessait, l'histoire avait un sens, les personnages étaient tous vraiment attachants.

J'aime quand le roman nous surprend et se termine sur une moralité bien pimpante!

Un bon roman de mon point de vue doit être une récréation pour l'esprit.

           En première partie, nous avons vu le style d'un auteur et ce que j'aime dans les romans. 

Maintenant, nous allons les différentes catégories de roman car il y en a de nombreux  dans la littérature: 

les romans sentimentaux;

les histoires fantastiques;

les romans farfelus;

les romans qui font rêvés;

les romans de guerre: 

les romans de suspens. 

Dans les romans sentimentaux, j'aime les histoires d'amour qui sont très banales car elles sont faciles à lire tout comme j'aime les histoires d'amour très originales car elles sont très imaginatives. Par exemple dans Entre chiens et loups de Malorie Blackman, l'histoire d'amour des deux personnages principaux est étrange et dans le vague tout le long de l'histoire mais l'auteur parvient à faire ressentir à son lecteur le lien d'amour qui unit les deux personnages principaux. 

Dans les romans farfelus, j'aime quand ils sont extravagants et que l'auteur n'a pas peur du ridicule. J'aime beaucoup quand les auteurs font des néologismes par exemple dans Le Bon Gros Géant de  Roald Dahl. Puis parler d'un géant dans son roman n'est pas commun, c'est pourquoi je trouve que ce roman est bon. 

Dans les romans fantastiques, j'ai beaucoup aimé Le seigneur des anneaux de Tolkien car l'invention des personnages et leurs caractéristiques imaginaires sont très originales. De plus, les descriptions sont très précises, c'est pourquoi on s'en fait une image très claire. 

Dans les romans qui font rêvés, j'ai beaucoup aimé Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl car son style et ces descriptions qui sont très précise sont vraiment synonymes de rêves. La description de chocolaterie et de l'interieur de la chocolaterie sont un vrai songe pour notre esprit. 

Dans les romans de guerre, un roman que j'ai lu lorsque j'ai lu quand j'étais petite m'a beaucoup marqué. C'est l'histoire d'une jeune fille avec une voix magnifique qui voit sa famille mourir peu à peu car sa ville qui est enfermé par l'armée allemande se fait déporté chaque jour. A la fin du roman,il reste un petit groupe de résistant et elle en fait et ils réussissent tous à s'enfuir vivant. Dans cette histoire, l'auteur nous retranscrit la douleur de la guerre. Cette histoire est magnifique pour les yeux mais malheureux pour le coeur. 

Dans les romans de suspens, La Délicatesse de Foenkinos me convient car il a su tenir son lecteur en haleine jusqu'au dernier chapitre à propos de la relation entre Markus et Nathalie, les deux personnages principaux. 

Chaque bon roman doit écrire un message et doit se faire différencier par son style. Toute les catégories de roman sont bonnes à prendre tant que l'on ne sait pas de quoi on parle!

Citation d'internet: Un roman est une lecture qui nous transmet une partie de l'imaginaire de l'auteur avec tendresse, de passion un peu comme une rencontre entre amis qui nous donne le goût de poursuivre un voyage.

               Un bon roman doit être pour moi, une lecture qui nous fait perdre pied, qui parvient à nous capturer dans son univers et qui jusqu'au dernier mot, nous accroche. Que l'on ne puisse plus s'en passer car on s'identifie aux personnages et surtout, parce qu'on y croit et qu'on s'y crée une place. Paradoxalement, un bon roman peut être exactement le contraire de ce qu'on aime car il nous dérange dans nos opinions ou bien parce que notre esprit n'est pas assez ouvert aux nouveautés...