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régime fluvial.

Publié le 21/04/2013

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régime fluvial. régime fluvial, variations saisonnières du débit d'un cours d'eau. Le régime fluvial est rarement identique tout au long de l'année, la plupart des rivières connaissant des périodes de basses eaux et de hautes eaux. Les causes de ces variations sont diverses : fonte des neiges ou des glaciers, saison des pluies, etc. Le régime fluvial s'établit à partir des moyennes mensuelles (calculées sur plusieurs années) des coefficients de débits. L'écoulement d'un cours d'eau est commandé par les caractéristiques de son bassin géographique (reliefs, climats, nappes phréatiques, etc.). Il est ainsi étroitement lié aux régimes pluviométrique et thermique du bassin-versant, qui déterminent le bilan hydrologique (rapport précipitations-évaporation). Selon les milieux climatiques, le régime fluvial est régi tantôt par le rythme des précipitations, tantôt par celui des températures ou, plus généralement, par la combinaison des deux. On distingue donc les régimes simples, marqués par la prédominance d'un seul agent, et les régimes complexes (intervention de deux ou plusieurs agents). Ainsi, lorsque les variations du débit sont déterminées par les pluies ou, au contraire, par la fonte des neiges ou des glaces, on parle respectivement de régime pluvial, de régime nival (hautes eaux au printemps, basses eaux en hiver) ou de régime glaciaire (hautes eaux estivales, basses eaux hivernales). Lorsque ce sont les températures qui conditionnent la répartition annuelle de l'écoulement, on parle de régime thermal (ou glaciel pour les rivières des régions froides, perturbées par l'alternance gel-dégel). Dans le cas des vastes bassins-versants où interfèrent plusieurs ensembles climatiques et topographiques, les cours d'eau voient leur débit augmenter d'amont en aval et leur régime se modifier au fur et à mesure que le drainage collecte les eaux de leurs affluents. On dénote alors des régimes complexes liés aux influences successives ou combinées de plusieurs facteurs. On parle ainsi de régime nivo-pluvial ou pluvio-nival, de régime pluvio-thermal (lorsque ce sont les différences de températures plus que le rythme des précipitations qui conditionnent les variations annuelle du débit), de régime nivo-thermal (ou nivo-glaciel lorsque l'eau est stockée sous forme de neige et de glace durant la majeure partie de l'année, le dégel de printemps ou débâcle entraînant des crues de grande ampleur). Il existe de nombreux qualificatifs complémentaires : on différencie ainsi le régime tropical, caractérisé par un étiage très creusé durant la saison sèche (hiver) et de hautes eaux estivales (saison des pluies), du régime désertique, propre aux oueds (écoulement spasmodique pendant quelques heures ou quelques jours à l'issue de brèves périodes pluvieuses) ou encore du régime méditerranéen, marqué par un étiage estival très prononcé (lié à la coïncidence entre saison sèche et saison chaude) et par une rapide montée des eaux lors de pluies torrentielles (saison froide). On parle également de cours d'eau réguliers (variations saisonnières habituelles) ou irréguliers, pondérés (faible écart de débit entre les basses et les hautes eaux) ou au contraire excessifs, pérennes (écoulement permanent durant toute l'année), saisonniers (quelques mois consécutifs par an), épisodiques (oueds) ou encore socialisés (débit contrôlé par les barrages-réservoirs).

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