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Résumé de « Gargantua » de François Rabelais

Publié le 31/05/2012

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gargantua

 

Lorsque Gargantua naquit, il le fit par l’oreille de sa mère Gargamelle. A sa naissance, pour ses premiers mots, il réclama à boire. Son nom parvient de « Quel grand tu as !«, phrase ayant été dite par son père Grandgousier qui parlait de son gosier. Si l’enfant était fâché, pleurait ou criait, il suffisait de lui donner à boire pour qu’il redevienne joyeux et calme. Pour l’habiller son père a énormément payé. Pour la confection de ses habits, des mètres et des mètres ont été nécessaires et pleins de pierres précieuses les ornaient. Il était grossier et ne pensait qu’à boire et dormir. Une fois, deux personnes étaient venues au château et ont demandé au petit Gargantua où se trouvent les écuries. Il leur fit une blague en les emmenant dans sa salle de jeux dans laquelle se trouvaient ses chevaux de bois. Un jour, Gargantua dit qu’il était le plus propre car il se torchait le cul avec beaucoup de choses mais le meilleur torchecul est un oison. Devant l’ingéniosité de son fils, Grandgousier décide de l’instruire par Thubal Holoferne. Mais son père vit que Gargantua s’abrutissait avec ce genre d’enseignement scolastique. Remarquant le manque de progrès, Grandgousier se plaint à l’un de ses amis qui lui recommande Ponocrates, un précepteur humaniste. Pour preuve de son talent, il lui amène un des disciples qui lui parle avec une telle aisance que Grandgousier souhaite le même pédagogue pour son fils. Ponocrates devient alors le maître de Gargantua. Grandgousier reçoit en cadeau du roi de Numidie une énorme jument. Grâce à cette offrande Gargantua peut partir pour Paris, et y suivre les leçons du célèbre précepteur, Ponocrates. Sur la route, la jument chasse les taons et les mouches de sa queue avec une telle force qu’elle rase toute la forêt de Beauce. Gargantua, Ponocrates, Eudémon et Gymnaste arrivent enfin à Paris. A Paris, le géant attire la curiosité des parisiens. Il les noie sous son jet d’urine et vole les cloches de Notre Dame pour sa jument. Maitre Janotus de Braquemardo est nommé pour défendre la population et convaincre Gargantua de rendre les cloches volées. Gargantua, amusé par la plaidoirie grotesque de l’avocat, lui offre de nombreux cadeaux. Finalement, il rend les cloches à la ville. L’instruction par Ponocrates commence : il commence par observer les mœurs de son élève. Afin d’éradiquer ses mauvaise habitudes (ne pas boire dès le matin,…) et faire de lui un érudit, l’instructeur inculque au géant le gout du travail et les règles d’hygiène. Il lui impose des exercices physiques, un emploi du temps complet et une étude régulière. Il apprit les mathématiques (géométrie, arithmétique), l’astronomie (signes du zodiaque,…), la musique (flutes, luth, harpe, trombone), la philosophie, les arts (peinture, sculpture). Il lui apprit aussi à manier les armes (épées, dague, arbalète, arc et à avoir une bonne condition physique.

 

Pendant ce temps, il y eut une altercation entre les bergers du territoire de Grandgousier, gardant les vignes, et des vendeurs de fouaces (sorte de pain). Les bergers voulaient échanger du raisin contre des fouaces. Mais n’étant pas du tout d’accord, un fouacier frappa un berger qui, par la suite, assomma son assaillant. Les bergers chassèrent ensuite les fouaciers avec des cailloux. Les fouaciers rentrèrent et informèrent leur roi. Le roi Picrochole, furieux, monta une armée et saccagea la campagne de Grandgousier (l’abbaye de Seuillé a résisté de part la bravoure de Frère Jean). Picroloche et son armée se sont barricadés dans un château pour la nuit. Grandgousier, qui ne comprenait pas ce qu’il se passait, écrivit une lettre à son fils Gargantua afin de le rappeler et envoya un messager à Picrochole. Mais il veut à tout prix préserver la paix. Ulrich Gallet, le messager, n’a pas pu convaincre Picrochole et retourne chez Grandgousier. Ce dernier tentera une deuxième fois de sauver la paix en lui amenant des richesses. Picrochole y voyait un acte de faiblesse et saisit toutes les richesses sans mettre fin aux hostilités. (Pendant ce temps, Picrochole encouragé par ses conseillers, s’imagine conquérir le monde).

 

Gargantua, en route pour la demeure de son père, envoya Gymnaste en reconnaissance. Il tomba sur des brigands mais il leur fit croire qu’il était posséder par le malin. Les brigands prirent peur et Gymnaste tua leur chef. Sa jument fait déborder la rivière en urinant et les ennemis en aval sont noyés. Puis, il rase d’un seul coup le château de Gué de Vède. Puis, ils sont enfin arrivés chez Grandgousier. Ils firent un festin, puis, le landemain, Gargantua eut envie de salade ; il cueilli les laitues réputées les plus grandes dans un jardin et emporte inopinément six pèlerins qui s’y étaient abrités pour la nuit. Il avale sa salade et les pèlerins. Ceux-ci se sont accrochés aux dents du géant et ont malencontreusement touché un point sensible. Gargantua, muni d’un cure-dent, les retire de sa bouche les uns après les autres. Frère Jean les rejoignit. Il y eut une discussion sur l’inutilité et l’oisiveté des moines. Après le repas, Gargantua et ses compagnons décident d’attaquer à minuit les troupes de Picrochole. Gargantua n’arrive pas à s’endormir. Alors frère Jean lui conseille de prier Dieu et au premier psaume, ils s’endormirent tous les deux. A minuit, ils se réveillèrent et se préparèrent à passer à l’attaque. A cheval, le moine encourage ses compagnons d’armes mais surestima ses capacités guerrières. Vitupérant contre l’ennemi, il passa sous un noyer et y resta accroché. Eudémon grimpa dans l’arbre et décrocha le moine. Frère Jean abandonna son équipement guerrier et ne garda que son bâton. Gargantua et l’avant-garde, aspergée d’eau bénite, de Picrochole se rencontrèrent. Les soldats ennemis sont terrorisés par frère Jean qui criait « par tous les diables, « s’enfuirent sauf leur chef, Tyravant, qui charge tête baissée. Frère Jean l’assomme puis, seul, poursuit l’armée en fuite. Gargantua décide de ne pas charger. Mais finalement, frère Jean est fait prisonnier et l’avant-garde contre attaque. Gargantua reprend le dessus de la bataille. Entre temps, le moine tue ses deux gardiens et fond sur les arrières de l’armée ennemie en pleine confusion. Il fit prisonnier Toucquedillon, l’aide de camp de Picrochole. Toucquedillon est présenté à Grandgousier. Par bonté d’âme, il le libéra afin qu’il puisse raisonner son chef. Les pays amis de Grandgousier lui proposèrent leur aide, mais il la refusa car ses forces sont suffisantes. Toucquedillon proposa à Picrochole de se réconcilier avec Grandgousier. Hastiveau déclare que Toucquedillon est un traître mais ce dernier le tue. Et à son tour Toucquedillon est tué par Picrochole. Voyant sa défaite inéluctable, Picrochole décide de fuir. Et depuis, personne ne sait ce qu’il est devenu. Gargantua recense les rescapés. Par bienveillance Gargantua libère les soldats faits prisonniers, et il leur verse trois mois de solde afin qu’ils puissent rentrer chez eux et nourrir leurs familles. Cependant, il ordonne que les conseillers de Picrochole, Marquet et ses compagnons lui soient ramenés afin d’être sévèrement punis. Grandgousier récompense fortement ses soldats et indemnise les paysans victimes de la guerre. Il organise un festin grandiose où il offre à ses partisans terres et privilèges.

 

Le géant fait construire, pour son ami Jean, l’abbaye de Thélème : un lieu utopique et libertaire glorifiant la vertu, la beauté, l’honnêteté et la liberté.

La règle de Thélème est entérinée par ces mots : « Fay ce que vouldras «.

Un long poème énigmatique a été découvert dans les fondations de l’abbaye. Chacun glose sur sa signification : pour Gargantua il s’agit d’un texte évangélique, tandis que Frère Jean y voit une description du jeu de paume.

 

 

 

http://www.dissertationsgratuites.com/dissertations/R%C3%A9sum%C3%A9-Des-Chapitres-De-Gargantua/71309.html lesmains(pseudo)

http://rabelais.mes-biographies.com/Gargantua.html

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