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Rio de Janeiro (ville).

Publié le 17/04/2013

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Rio de Janeiro (ville). 1 PRÉSENTATION Rio de Janeiro (ville), ville du sud-est du Brésil, capitale de l'État de Rio de Janeiro, située sur la rive occidentale de la baie de Guanabara et donnant sur l'océan Atlantique. Capitale du Brésil de 1763 à 1960, date à laquelle elle doit abandonner son statut au profit de Brasilia, Rio de Janeiro est le deuxième centre industriel, commercial et portuaire du Brésil (après São Paulo), mais son premier centre culturel et touristique. 2 GÉOGRAPHIE Rio de Janeiro (parfois appelée simplement Rio) est séparée du reste du pays par des montagnes, la serra da Mantiqueira et la serra Carioca. Sa végétation de type tropical (palmiers, bananiers et cannes à sucre), ses montagnes spectaculaires et ses magnifiques plages (Copacabana, Ipanema) en font l'une des plus belles villes du monde. Les habitants de Rio de Janeiro sont les Cariocas. 3 ÉCONOMIE Grand port maritime situé sur un axe commercial qui relie les villes côtières du Nordeste aux régions du sud-est, Rio est également le centre d'un réseau d'autoroutes, de voies de chemin de fer et de lignes aériennes, et possède deux aéroports internationaux : Galeão et Santos Dumont. Produisant environ un dixième des biens fabriqués au Brésil, la ville accueille des industries de fabrication très diversifiées : denrées alimentaires, produits chimiques et pharmaceutiques, pièces métalliques, constructions navales, textile, habillement, meubles, etc. Les activités industrielles s'orientent également vers l'exploitation de pétrole et le développement de récentes centrales nucléaires. Cependant, c'est le secteur tertiaire qui constitue le pivot de l'économie de l'agglomération, Rio étant un centre bancaire et financier de première importance. L'industrie du tourisme et des loisirs joue également un rôle considérable dans la vie économique de la ville, soutenue par la présence de grands hôtels qui s'étendent le long de la baie et offrent une qualité de services d'excellente réputation. La ville abrite de nombreux bâtiments officiels regroupant les services administratifs de la région et du pays. 4 PAYSAGE URBAIN Le paysage urbain de Rio est fortement lié à sa situation géographique particulière entre mer, forêts tropicales et montagnes. Le coeur de la ville, le quartier commercial, est compact et concentré sur les avenues du Rio Branco et du Presidente Vargas. Il abrite de nombreux bâtiments de taille élevée, dotés parfois de 35 à 40 étages, véritable performance technique si l'on tient compte des reliefs granitiques qui s'allongent parallèlement à la côte, sur 50 km de long. Le centre-ville tend à se désenclaver grâce à la présence de viaducs urbains, mais les rues de Rio restent très souvent saturées de véhicules et de piétons, même si le trafic s'est quelque peu fluidifié ces dernières années, grâce notamment aux travaux d'extension du métro et à la construction de plusieurs tunnels et d'un pont de 14 km qui relie la baie de Guanabara à la ville de Niterói. La zone nord de la ville abrite les industries et les résidences ouvrières, tandis que les quartiers résidentiels luxueux (Laranjeiras, Flamengo, Botafogo) sont situés dans le sud, le long des célèbres plages de Copacabana, d'Ipanema ou de Leblon. Ils contrastent singulièrement avec les favelas (bidonvilles), pratiquement éradiquées de la ville elle-même, qui se trouvent désormais sur les coteaux (morros) et témoignent des inégalités sociales flagrantes dont souffre le Brésil. Ces inégalités sont à l'origine de violentes crises sociales ainsi que d'une augmentation sensible du taux de criminalité. En outre, l'extension démesurée de la ville a entraîné des difficultés de ravitaillement en eau, ainsi que des problèmes de pollution. La cité de Rio de Janeiro présente un ensemble architectural très contrasté puisque les églises et les couvents de l'époque coloniale (Candelária, São Bento) côtoient les édifices laissés par l'Empire (l'Itamarati -- l'ancien ministère des Affaires étrangères --, le palais du Catête -- l'ancienne résidence du président de la République --, ou la Quinta da Boa Vista) et les structures modernes que l'on doit à la brillante école d'architecture de la fin des années 1930, qui s'inspirait directement des conceptions de Le Corbusier. L'image de Rio de Janeiro est définitivement liée à celle du Pain de Sucre (Pão de Açúcar, 395 m), la célèbre montagne de granite qui surplombe la baie de Guanabara, tout comme à l'imposante statue du Christ, qui se dresse sur le piton du Corcovado (704 m). 5 ARTS ET CULTURE Rio de Janeiro abrite plusieurs musées publics, tels que le Musée national des Beaux-Arts et un certain nombre de galeries artistiques privées. Parmi les musées spécialisés, il convient de citer le musée d'Art moderne, le Musée historique national et le Musée indien. La ville possède de nombreux instituts d'enseignement supérieur dont l'université fédérale de Rio de Janeiro (fondée en 1920), l'université catholique pontificale (fondée en 1941) et la faculté d'architecture Oscar Niemeyer (qui doit son nom à son concepteur). C'est également à Rio que se trouvent les Archives nationales et la Bibliothèque nationale du Brésil. Enfin, la ville accueille plusieurs jardins botaniques et zoologiques d'une grande renommée, ainsi qu'un immense stade, le stade de Maracaña, symbole de la passion brésilienne pour le football. Les îles de la baie de Guanabara et les gorges de la forêt de Tijuca sont des lieux de loisirs très appréciés des touristes et des Cariocas. Le carnaval qui se déroule tous les ans à Rio -- officiellement sur trois jours du dimanche au Mardi gras, mais qui donne lieu à plusieurs semaines de réjouissances -- attire une foule considérable et bénéficie d'une réputation exceptionnelle dans le monde entier. 6 HISTOIRE 6.1 Des origines au statut de capitale La ville fut baptisée « Rivière de janvier « parce que des explorateurs portugais (membres de l'expédition d'Amerigo Vespucci), dont André Gonçalves, débarquèrent sur le site actuel de Rio à proximité de l'entrée de la baie de Guanabara, le 1er janvier 1502, en pensant se trouver à l'embouchure d'une rivière. En 1555, alors que les Indiens Tupis étaient déjà installés dans la région, les Français fondèrent une colonie sur l'un des îlots qui prit le nom de leur chef, Villegagnon. Les Portugais, installés au pied du Pain de Sucre, expulsèrent les Français en 1567 lorsque le gouverneur général Mem de Sà décida la fondation de la ville, qui prit le nom de São Sebastião de Rio de Janeiro. La vie de la cité demeura réduite jusqu'au XVIIIe siècle. En 1704, une route permettant d'accéder aux mines d'or du Minas Gerais transforma Rio en grand centre de transport et lui apporta une prospérité certaine. Conquise par les troupes de Duguay-Trouin en 1711 avant de redevenir portugaise, Rio vit son développement s'accélérer encore lorsque la ville fut amenée à remplacer Salvador (Bahia) en tant que capitale du pays en 1763. 6.2 Prééminence politique Résidence de la famille royale de Bragance expulsée du Portugal par les armées napoléoniennes de 1808 à 1821, Rio affirma sa prééminence politique lorsque le pays accéda à l'indépendance en 1822 ; elle devint alors capitale de l'empire du Brésil. Une phase de forte croissance urbaine et démographique débuta, renforcée par l'ouverture du Caminho Velho, la route des mines : la ville affirma alors sa position de centre commercial puissant et de principal port d'exportation de l'or. L'expansion de Rio se poursuivit au début du XXe siècle lorsque le président Rodrigues Alves entreprit d'importants travaux d'urbanisation et mit en place un plan sanitaire de lutte contre la fièvre jaune et la prolifération des moustiques. De nouveaux migrants en provenance du Portugal, d'Italie, d'Espagne et de France s'installèrent alors dans la région. Après la Seconde Guerre mondiale, Rio attira de nombreux habitants de l'intérieur du pays en quête de nouvelles opportunités économiques et sociales. Cependant, en 1960, Rio de Janeiro dut céder sa place de capitale à Brasilia et, tout en demeurant un des principaux pôles économiques du pays, elle souffre depuis de sa mise à l'écart des principaux investissements fédéraux. Population (2003, agglomération) : 11 214 126 habitants.

« 6.2 Prééminence politique Résidence de la famille royale de Bragance expulsée du Portugal par les armées napoléoniennes de 1808 à 1821, Rio affirma sa prééminence politique lorsque le paysaccéda à l'indépendance en 1822 ; elle devint alors capitale de l'empire du Brésil.

Une phase de forte croissance urbaine et démographique débuta, renforcée par l'ouverturedu Caminho Velho, la route des mines : la ville affirma alors sa position de centre commercial puissant et de principal port d'exportation de l'or. L'expansion de Rio se poursuivit au début du XXe siècle lorsque le président Rodrigues Alves entreprit d'importants travaux d'urbanisation et mit en place un plan sanitaire de lutte contre la fièvre jaune et la prolifération des moustiques.

De nouveaux migrants en provenance du Portugal, d'Italie, d'Espagne et de France s'installèrent alors dansla région.

Après la Seconde Guerre mondiale, Rio attira de nombreux habitants de l'intérieur du pays en quête de nouvelles opportunités économiques et sociales. Cependant, en 1960, Rio de Janeiro dut céder sa place de capitale à Brasilia et, tout en demeurant un des principaux pôles économiques du pays, elle souffre depuis de samise à l'écart des principaux investissements fédéraux. Population (2003, agglomération) : 11 214 126 habitants.. »

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