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Schumann, Robert - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Schumann, Robert - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Robert Schumann Austrian Archives/Corbis - compositeur de musique. Schumann, Robert (1810-1856), compositeur allemand dont la musique et la vie fut marquée par une quête de l'infini, qui a fait de lui l'une des figures marquantes du romantisme allemand. 2 DESTIN ROMANTIQUE Né le 8 juin 1810 à Zwickau, en Saxe, Schumann baigna dès l'enfance dans un univers littéraire. Son père étant libraire, il découvrit vite les grands auteurs romantiques et partit faire des études à Leipzig et à Heidelberg. Il mit toute son énergie à l'étude du piano sous la direction de Friedrich Wieck. Passionné et souvent excessif, il voulut s'étirer les doigts afin de pouvoir plaquer sur le clavier de plus grands accords. Résistant facilement à la douleur, il poursuivit l'expérience jusqu'à ce que sa main soit irréversiblement paralysée. Ayant ainsi perdu l'espoir d'accomplir une carrière de concertiste, il se tourna vers la composition et la critique musicale. Il créa la très contestataire Nouvelle Revue musicale en 1834. Son mariage en 1840 avec Clara Wieck (voir Schumann, Clara Josephine), la fille de son professeur, elle-même pianiste virtuose, fut le seul bonheur de sa vie. Peu doué pour l'enseignement, Schumann quitta son poste de professeur à Leipzig et devint, en 1850, directeur musical pour la ville de Düsseldorf. Dès 1854, ses accès de démence et de désespoir l'amenèrent à démissionner. Après une tentative de suicide par noyade, il fut interné près de Bonn où il mourut le 29 juillet 1856. 3 INFLUENCES LITTÉRAIRES Personnalité romantique aux multiples facettes, Schumann aimait à s'identifier à deux héros complémentaires : le vaillant Florestan et le rêveur Eusebius, dont il fit dans Carnaval (1834-1835) le portrait pianistique. On retrouve ces deux caractères dans toute son oeuvre, ainsi que dans ses écrits qu'il signait souvent par l'un ou l'autre de ces deux noms. Cherchant à se cacher derrière des masques, Schumann trouva dans l'écriture des lieder la possibilité de traduire son obsession du double. Il composa 248 mélodies, dont les Liederkreis sur des textes de Heinrich Heine et Joseph von Eichendorff, le cycle des Amours du poète d'après Heine, et l'Amour et la Vie d'une femme sur les poèmes d'Adelbert von Chamisso. D'une grande liberté de composition, donnant fréquemment au piano la partie du chant et laissant la voix se glisser entre les harmonies de l'accompagnement, ces lieder servent subtilement les nuances des textes et explorent toute la complexité de la psychologie humaine. Imprégnée de littérature, l'oeuvre pour piano de Schumann transposa sur le clavier une grande variété de sentiments. Comme d'autres romantiques, il exprimait tantôt l'espoir, tantôt la peine, notamment dans son Concerto pour piano (1845), la Fantaisie en ut majeur (1836) ou les Études symphoniques (1854), mais il évoquait également avec une grande simplicité et une apparente légèreté des émotions plus secrètes dans des recueils comme Papillons (1831), Scènes d'enfants (1838), Kreisleriana (1838) et l'Album pour la jeunesse (1848). Comprenant également quatre symphonies, de nombreuses oeuvres de musique de chambre, un oratorio, le Paradis et la Péri (1843) et un opéra méconnu, Genoveva (1848), l'oeuvre de Robert Schumann marque l'apogée du romantisme musical allemand. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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