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SETI - astronomie.

Publié le 24/04/2013

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SETI - astronomie. 1 PRÉSENTATION SETI, ensemble de projets et d'études scientifiques liés à la recherche de « civilisations extraterrestres technologiquement avancées «. SETI est l'acronyme de Search for ExtraTerrestrial Intelligence (ou recherche d'intelligence extraterrestre). 2 HISTORIQUE Depuis l'article fondateur des physiciens américains Guiseppe Cocconi et Philip Morrison (Searching for Interstellar Communications, « à la recherche de communications interstellaires «) publié en 1959 dans la prestigieuse revue britannique Nature, astronomes, biologistes, ingénieurs, philosophes ou artistes se sont impliqués soit dans des programmes d'écoute du cosmos, soit dans des réflexions sur un éventuel contact avec des civilisations extraterrestres. Les observations d'objets volants non identifiés (OVNI) n'entrent pas dans le cadre des projets SETI. En 1961, après avoir « écouté « en vain les étoiles à la recherche de signaux extraterrestres dans le cadre du projet Ozma -- considéré comme la première étude SETI --, l'astronome Franck Drake décide de rassembler divers spécialistes autour d'un programme de recherche baptisé CETI (Communication with ExtraTerrestrial Intelligence, c'est-à-dire « communication avec une intelligence extraterrestre «). Quelques écoutes plus tard, les premiers silences invitent à un peu plus de modestie et le C de Communication est remplacé par le S de Search. L'agenda de cette première réunion SETI est élaboré sous forme d'une équation, appelée aujourd'hui « équation de Drake «, permettant d'estimer le nombre de civilisations technologiquement avancées susceptibles d'exister dans le cosmos (voir exobiologie). Par la suite, des étapes importantes sur le plan diplomatique aboutissent à une reconnaissance officielle des activités de recherche SETI. En 1966, l'Académie astronautique internationale (IAA) se dote d'un comité SETI, puis adopte en 1989 une déclaration de principe sur la conduite à tenir en cas de détection d'un signal d'origine extraterrestre. Par ailleurs, l'Union astronomique internationale (UAI) crée en 1982 une commission « Bio-astronomie, la recherche de vie extraterrestre «. La popularité des programmes SETI s'accroît en 1997 lors de la sortie du film Contact de Robert Zemeckis, inspiré du roman éponyme de Carl Sagan. 3 TECHNIQUES DE RECHERCHE L'hydrogène étant l'élément chimique le plus abondant dans l'Univers, on peut penser que toute civilisation cherchera à observer le ciel dans le domaine radio, et plus particulièrement à la fréquence de l'hydrogène. Une majorité des projets SETI se déroulent par conséquent dans des observatoires de radioastronomie, tel celui d'Arecibo (Porto Rico). Une bande de fréquence (1,420-1,660 GHz, soit en longueurs d'onde 21-18 cm) située entre les émissions de l'hydrogène (H) et du radical hydroxyle (--OH) s'avère propice aux observations en radioastronomie, car elle est peu perturbée par l'atmosphère terrestre (fenêtre atmosphérique). Ainsi, les signaux sont principalement recherchés dans cette bande, baptisée le « trou d'eau « -- en référence à la formule chimique de l'eau (H--OH). Selon les caractéristiques techniques du radiotélescope, deux méthodes d'observation sont alors utilisées : soit on laisse défiler le ciel au-dessus de l'instrument, soit on vise une étoile particulière. Une autre approche consiste à rechercher des signaux laser à partir de télescopes classiques. On parle alors de projets OSETI -- pour Optical SETI. Une fois le signal reçu, il faut l'analyser afin de déterminer ses caractéristiques. Si le signal s'avère d'origine cosmique et de nature artificielle, on lui attribue une étiquette de « signal candidat «. Ceci s'est produit par exemple en 1977 dans l'Ohio ; le signal a été baptisé « Wow «. Pour s'assurer qu'il s'agit d'un message intelligent, on estime qu'il doit se répéter régulièrement. Jusqu'à présent, aucun signal reçu n'a répondu à ce dernier critère. 4 PRINCIPAUX PROJETS SETI Depuis 1959, date du début du projet Ozma, il y a toujours eu quelque part dans le monde au moins un organisme conduisant activement un projet de type SETI. Le plus célèbre est sans doute celui de la NASA, baptisé HRMS (High Resolution Microwave Survey, « observations dans la gamme des micro-ondes en haute résolution «) et lancé en 1982. Après onze années de recherche infructueuses, le Congrès américain a coupé les crédits de la NASA pour HRMS. Toutefois, le SETI Institute, créé en 1984, a récupéré le matériel de la NASA et continue de fonctionner sur des fonds privés. Un autre type de projet SETI, baptisé SERENDIP, est lancé en 1979 par l'université de Berkeley. La technique consiste à placer une boîte noire sur un radiotélescope pendant qu'il est utilisé de manière classique par les astronomes. Cela permet de récupérer les signaux observés afin de les analyser ultérieurement. Les progrès technologiques, en particulier le développement d'Internet, permettent depuis 1996 à des amateurs de participer à certains projets, comme Argus de la SETI League. En 2003, plus de 4 millions d'internautes ont téléchargé l'économiseur d'écran « SETI@HOME « afin de contribuer à l'analyse des signaux collectés dans le cadre du projet SERENDIP. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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