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Six années d'impossible démocratie en Haïti

Publié le 01/08/2006

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1986 à 1991 - chronologie spécialisée

   
7 février 1986
Après des semaines de manifestations antigouvernementales, le président à vie Jean Claude Duvalier, dit " Bébé Doc ", est chassé du pouvoir et se réfugie en France. C'est la fin d'une dictature familiale de plus de trente ans. Le général Namphy devient président d'un Conseil national de gouvernement (CNG) composé de quatre militaires et de deux civils.

 

9 février 1986
Le Parlement est dissous, le général Namphy annonce une nouvelle Constitution et des élections au suffrage universel direct. Toutefois, devant les atermoiements du CNG, cinq mille manifestants demandent en mars la formation d'un gouvernement provisoire civil.

 

8 juin 1986
Annonce officielle d'élections législatives et présidentielle en novembre 1987.

 

17 novembre 1986
Grève générale pour obtenir la dissolution du CNG.

 

29 mars 1987
Approbation par référendum du projet de Constitution qui entre en vigueur le 28 avril. En mai est créé un Conseil électoral provisoire chargé d'organiser les élections.

 

1er juillet 1987
Assassinats en série dont celui, le 13 octobre, d'Yves Volel, candidat démocrate chrétien à la présidence.

 

29 novembre 1987
A la suite d'un massacre perpétré à Port au Prince dans un bureau de vote (vingt quatre morts, soixante quatorze blessés), les élections sont annulées.

 

17 janvier 1988
Nouvelles élections entachées par de nombreuses irrégularités et sous le contrôle de l'armée. L'abstention est massive. Leslie Manigat, un professeur de sciences politiques rentré d'exil, est proclamé président. Il prend ses fonctions en février.

 

17 juin 1988
Le président Manigat limoge le général Namphy. Deux jours plus tard, c'est Namphy qui destitue Manigat et l'exile à Saint Domingue. Le nouveau gouvernement présenté le 20 juin n'est plus composé que de militaires.

 

19 juin 1988
Le général Henri Namphy, chef de l'armée limogé le 17, renverse le président Leslie Manigat. Le 20, il dissout le Parlement et forme un gouvernement militaire. Ce coup d'Etat est accueilli avec indifférence par la population.

 

10 septembre 1988
Massacre au cours d'une messe à Port au Prince (onze morts et au moins soixante dix blessés).

 

18 septembre 1988
Le général Prosper Avril, chef de la garde présidentielle et ex homme de confiance de " Bébé Doc ", renverse le général Namphy et promet de respecter les libertés fondamentales.

 

13 mars 1989
Le général Avril annonce une restauration partielle de la Constitution de 1987. Pourtant, durant toute l'année, le général, qui échappe à plusieurs rébellions armées, ne parvient pas à rétablir la paix sociale.

 

1er janvier 1990
Les manifestations antigouvernementales s'accentuent. En janvier, l'état de siège est instauré provisoirement. La chasse aux opposant s'accentue, la censure est souveraine.

 

10 mars 1990
Démission du général Avril. Le général Herard Abraham lui succède. Le 13, Ertha Pascal Trouillot prend la tête du gouvernement provisoire.

 

1er juillet 1990
Préparation des élections, dont la date, plusieurs fois repoussée, est fixée au 16 décembre. Dans les rues de la capitale, les anciens " tontons macoutes " font régner un climat de terreur.

 

16 octobre 1990
Les néo duvaliéristes créent un nouveau parti, l'Union pour la réconciliation nationale  à sa tête est désigné Roger Lafontant, ancien ministre de l'intérieur de Duvalier. Devant la vague de protestations qui secoue le pays, le Conseil électoral refuse sa candidature à l'élection présidentielle.

 

16 décembre 1990
Le Père Jean Bertrand Aristide, partisan de la théologie de la libération et candidat " populiste ", remporte massivement l'élection présidentielle. Il promet aussitôt un gouvernement d'union nationale.

 

6 janvier 1991
Des fusillades éclatent dans la soirée près du palais présidentiel.

   Roger Lafontant se proclame président après avoir contraint Ertha Pascal Trouillot (8 janvier 1991) à la démission. Il est arrêté le 7 par l'armée.

 

7 février 1991
Jean Baptiste Aristide devient président.

 

30 septembre 1991
Le Père Jean Bertrand Aristide est renversé par un coup d'Etat militaire dirigé par le général Raoul Cédras, commandant en chef de l'armée. Ce putsch, qui fait des dizaines de morts, est sévèrement condamné par les Etats Unis et la France. 

 

« Le général Avril annonce une restauration partielle de la Constitution de 1987.

Pourtant, durant toute l'année, le général, quiéchappe à plusieurs rébellions armées, ne parvient pas à rétablir la paix sociale. 1er janvier 1990Les manifestations antigouvernementales s'accentuent.

En janvier, l'état de siège est instauré provisoirement.

La chasse auxopposant s'accentue, la censure est souveraine. 10 mars 1990 Démission du général Avril.

Le général Herard Abraham lui succède.

Le 13, Ertha Pascal Trouillot prend la tête dugouvernement provisoire. 1er juillet 1990Préparation des élections, dont la date, plusieurs fois repoussée, est fixée au 16 décembre.

Dans les rues de la capitale, lesanciens " tontons macoutes " font régner un climat de terreur. 16 octobre 1990 Les néo duvaliéristes créent un nouveau parti, l'Union pour la réconciliation nationale à sa tête est désigné Roger Lafontant,ancien ministre de l'intérieur de Duvalier.

Devant la vague de protestations qui secoue le pays, le Conseil électoral refuse sacandidature à l'élection présidentielle. 16 décembre 1990 Le Père Jean Bertrand Aristide, partisan de la théologie de la libération et candidat " populiste ", remporte massivementl'élection présidentielle.

Il promet aussitôt un gouvernement d'union nationale. 6 janvier 1991 Des fusillades éclatent dans la soirée près du palais présidentiel. Roger Lafontant se proclame président après avoir contraint Ertha Pascal Trouillot (8 janvier 1991) à la démission.

Il estarrêté le 7 par l'armée. 7 février 1991 Jean Baptiste Aristide devient président. 30 septembre 1991 Le Père Jean Bertrand Aristide est renversé par un coup d'Etat militaire dirigé par le général Raoul Cédras, commandant enchef de l'armée.

Ce putsch, qui fait des dizaines de morts, est sévèrement condamné par les Etats Unis et la France. CD-ROM L'Histoire au jour le jour © 2002, coédition Le Monde, Emme et IDM - Tous droits réservés. »

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