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Sommes nous ce que nous avons conscience d'être ?

Publié le 19/11/2011

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conscience

1)A) La conscience est la faculté qu’à l’homme de connaître sa propre réalité et de la juger. Le fait d’être, c’est le fait d’exister. Donc nous nous posons la question qui est « Si nous sommes conscient d’exister, a-t-on conscience de ce qui compose notre existence ? « Descartes expliquait dans son discours de la méthode « je pense, donc je suis « : Cela signifie donc, qu’en pensant, nous existons. Par notre conscience, nous créons notre soi et nous existons. Par exemple, lorsque l’enfant (en bas âge) parle, il parle de lui à la troisième personne. Kant a démontré qu’il ne pense pas encore, qu’il n’a pas encore de conscience, et que donc le « moi « n’existe pas chez lui. La conscience a aussi conscience qu’elle existe, vu que l’on ne peut pas penser sans savoir en même temps qu’on pense. Donc la conscience a conscience de ce que je suis. Par exemple, si on a le choix entre faire un match de boxe contre une brute épaisse et ne pas le faire, la conscience pour faire la réflexion a besoin de mettre en relation le fait qu’on ne soit qu’un petit boxeur freluquet, et le fait qu’on est un fan de boxe et qu’on veut se battre contre ce boxeur parce qu’on en est un fan. Pour faire ce choix, la conscience de ce que nous sommes (un boxeur freluquet fan de cet autre boxeur) nous est indispensable à faire un bon raisonnement avec notre conscience. Si nous n’avions pas conscience de ce que nous sommes, nous aurions juste suivi nos pulsions qui nous incitait à faire ce match de boxe, sans réfléchir aux conséquences. La conscience est obligée d’avoir conscience de ce que nous sommes pour être une conscience effective. 1)B)L’homme est définît par sa conscience. C’est à dire que la conscience détermine avec précision ce que nous sommes. Or, au tout début de notre vie, nous ne sommes rien. Puis, nous adoptons une conscience et enfin nous nous définissons. L’homme détermine ainsi, lui même son essence. Il n’est rien d’autre que ce qu’il fait. Et ces actes sont fait en fonction de ce que notre conscience nous dicte. Prenons l’exemple des moutons. D’abord, ils ont existés, mangé dans des pâturages verdoyants, gambadés dans des immenses steppes. Puis l’homme est arrivé et en a chassé quelques uns. Il a trouvé qu’ils avaient bon goût et que leur laine pouvait servir pour se vêtir. Ainsi, l’essence des moutons est de nourrir et de vêtir, et elle est arrivé grâce à l’existence de ce mouton. Ainsi, ce que nous sommes, notre essence, est arrivée après que nous existons et que nous ayons une conscience. Nous avons donc conscience de ce que nous sommes, vu que c’est notre conscience qui a fait ce que nous sommes. Transition : Mais, si l’on se fie uniquement à sa conscience pour nous définir, elle risque de nous jouer des tours. 

2)A) Tout d’abord, il y a des parties de nous dont nous n’avons pas conscience. Tout ce qui est dans notre inconscient va nous jouer des tours. Par exemple, dans le loup des steppes d’Herman Hesse, le héros croit avoir une personnalité composée de deux aspects : Celle d’un poète taciturne et celle d’un loup des steppes. Il a donc conscience d’avoir deux personnalités. Or, durant le développement du roman, il découvre, que sa personnalité ne comporte pas que ces deux aspects, mais qu’elle en comporte des milliers, qui sont cachées au fond de son inconscient. Il a donc conscience d’avoir 2 personnalités, mais il est en réalité une personne au millier de personnalités. Donc, s’il y a des parties de nous dont nous n’avons pas conscience, nous ne pouvons pas être ce que nous avons conscience d’être. Nous sommes bien plus que ça. 2)A\")Ensuite, il y a des actes que nous pouvons faire sans en avoir conscience. C’est à dire qu’on peut les faire sans penser aux conséquences qui sont plutôt difficile à prévoir. Prenons l’exemple de quelqu’un, qui, à cause de son travail, devra souvent être en voyage d’affaire, donc pas à sa maison. Il acceptera sans hésiter, au vue des perspectives de primes et de monter dans la hiérarchie. Au bout de quelque temps, il rencontre une femme, se marie, a des enfants, tout en ayant ce travail contraignant. Hors, comme il n’est que rarement chez lui, sa femme risque d’aller voir ailleurs, et ses enfants, n’ayant que rarement une présence paternelle dans leur maison, ils risqueront de « mal tourner « : échec scolaire, délinquance.. Ces choses, bien que quelques peu exagérées et dues aussi à d’autres facteurs, sont plausibles. Cet homme n’avait donc pas conscience au moment d’accepter ce travail, qu’il allait être un mari indigne et un mauvais père pour ses enfants. Et il va mettre du temps, voire jamais, avant d’en prendre conscience. Donc, nous ne sommes pas ce que nous avons conscience d’être. Car notre conscience est uniquement intérieure et n’est pas omnisciente. 2)B) Enfin, il y a des choses dont on a conscience qui sont en réalité fausses. Les illusions que notre conscience produit sur ce que nous sommes. Par exemple, il y a le fait que nous sommes libres. Spinoza le dit si bien, si on pousse une pierre, et qu’elle va continuer de bouger après qu’on l’ait poussé, c’est parce qu’elle est déterminée à continuer dans sa poussée, pas parce qu’elle a choisit continuer de bouger comme elle pourrait le croire. Hé bien, pour l’homme, il en est de même. Il se croit libre de faire ce qu’il veut. Il est libre de travailler, il est libre de consommer ce qui lui plait. Hors, en réalité, il a été poussé à avoir absolument un travail et à devoir consommer autant que possible pour des choses dont il n’a pas réellement besoin. Est-ce qu’acheter une voiture qui peut monter à 250 km/h est un choix, si on ne peut aller que jusqu’à 130 km/h sur les autoroutes ? Non, c’est un conditionnement à notre société du spectacle, où l’on doit « en mettre plein la vue « à son prochain. L’homme a ainsi conscience d’être libre pourtant il se trompe totalement car il n’est pas libre et est même plus ou moins un esclave de notre société. 

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