La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?

« La conscience de soi suppose-t-elle autrui'? LIRE LE Sl!JET C'est !il prutÎlfllemcnt une 1/Uestion de ('()l{/"S, (Il{ moins u11e problématique classique.

qui reriellt asse:: .\·om•ellf ù propos de la co11scie11ce (roir ses autresjimnul11tio11s d1111s les SZ(iels émtmérés page précédell!e ).

Qu1111d on demande si la co11scie11ce de soi suppose autrui il s· agit hicn éi·ille111mc111 d'a1111lyser le rôle ( érentuel J J' autrui tant dans /11 Ji>rmation de /11 co11scie11ce de soi, que dans le nwui·emelll, la rie de cette co11scù•11n' constituée. Introduction a) A première vue, être conscient de soi, c'est éprouver un certain sentiment de son propre être : je sais que je suis et je peux chercher à savoir ce que je suis, qui je suis.

Dès lors, la question de savoir si la conscience de soi suppose autrui ne semble pas se poser, puisque autrui paraît absent de ce mouvement de la conscience vers elle-même. b) Toutefois, autrui, comme moi, est capable d'être conscient de soi.

Je suis conscient, entre autres choses, qu'il est une conscience de soi, et que cette conscience de soi, en retour, peut aussi me penser. c) C'est pourquoi il est légitime de se demander si les consciences de soi sont aussi séparées qu'il semblait d'abord, et même si la conscience de soi ne suppose pas celle d'autrui pour être ce qu'elle est. 1.

une conscience solitaire ? a} «Moi, je...

)), dit-on Dire «moi, je», c'est affirmer, sur le plan de mots de tous les jours, que l'on est conscient de soi comme être séparé des autres.

Je suis, et je crois pouvoir me poser comme un «moi» que «toi» tu n'es pas.

Je sais que je suis et que je ne suis pas comme «toi» ou comme «eux», comme cet autre ou comme les autres.. »