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Spinoza(1632-1677): Sa Vie

Publié le 24/07/2010

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spinoza

Spinoza est né à Amsterdam en 1632. Son pays, la Hollande, connaît pendant une vingtaine d’année une certaine liberté religieuse et une grande prospérité économique. Il s’agit là de conditions exceptionnelles pour qu’elles méritent d’être soulignées et qui offre des conditions particulières pour Spinoza et ces concitoyens.  Il reçu une éducation juive, appris l’hébreu, prends des cours de Français, de Latin et de mathématiques. Son indépendance d’esprit se fait sentir rapidement et il fût excommunier par la synagogue. Il vie alors une vie solitaire. Il fabrique pour vivre des lentilles de télescope. Il publie en 1663 un petit manuel cartésien (principes de la philosophie de Descartes) qui le rend célèbre.  Pour conserver son indépendance il refuse une chaire. En 1670 il publie anonymement un Traité théologico-politique où il est question entre autre de l’indépendance de la politique par rapport à la religion (séparation de l’église et de l’état). Il est vite découvert et très critiqué par les chrétiens.  Spinoza comprends alors que les hommes de son temps ne sont pas mûr pour accepter sa philosophie. Il n’imprimera plus rien de son vivant.  En 1677 juste après la mort de Spinoza Rieuwertz (un libraire) pliera ses œuvres posthumes.

Dieu ou la Nature, c'est du pareil au même Baruch de Spinoza naît à Amsterdam dans une famille juive d'origine portugaise ; il reçoit une éducation hébraïque complète (il apprend l'hébreu, commente le Talmud), puis assiste au cours de Van der Enden, ancien jésuite libre-penseur ; Spinoza s'éloigne de tout dogme, fréquente les milieux protestants et juifs libéraux puis rompt avec l'orthodoxie juive en 1656. La lecture de Galilée et de Descartes lui font découvrir la primauté de la raison. L'excommunication de Spinoza Spinoza est excommunié par les juifs, le 27 juillet 1656, puis par les chrétiens en raison de ses prises de positions rationalistes ; le Conseil des rabbins l'accuse d'« actions monstrueuses », d'« effroyables hérésies », il est interdit de le lire, de lui parler, de l'approcher à moins de deux cents mètres ! Un fanatique tente même de le tuer, il gardera son manteau percé toute sa vie… Spinoza quitte Amsterdam pour trouver le calme nécessaire à la poursuite de ses travaux. Il apprend la taille et le polissage des verres de lunettes et s'installe à Leyde puis à La Haye. Jean de Witt, Grand Pensionnaire (c'est-à-dire « Premier ministre ») des Pays-Bas, lui alloue une pension ; en 1670, la publication anonyme du Traité théologico-politique déchaîne une vague de scandale, de Witt protège le philosophe. À la suite de l'invasion française, une révolution éclate en 1672 contre le parti républicain et, le 20 août, les frères de Witt sont massacrés. Spinoza rédige un placard intitulé « Ultimi Barbarorum » (Les derniers des barbares) qu'il s'apprête à coller sur les murs de la ville, mais son hôte, le peintre Van der Spick, le retient. L'année suivant, l'Électeur palatin lui offre une chaire de philosophie à Heidelberg, à condition qu'il n'use pas de sa liberté « pour troubler la religion offi ciellement établie ». Réponse de Spinoza : « Je n'ai jamais été tenté par l'enseignement en public et d'ailleurs j'ignore dans quelles limites ma liberté de philosopher devrait être contenue pour que je ne parusse pas vouloir troubler la religion établie… » Il renonce à publier l'Éthique. En 1676, il visite plusieurs fois Leibniz et rédige sans pouvoir l'achever son Traité politique. Il meurt de pthisie le 27 février 1677, son corps est jeté dans une fosse commune ; la plupart de ses oeuvres sont publiées à titre posthume, il voulait qu'elles restent anomynes, il n'en fut rien.

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