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Sponde, Jean de - littérature.

Publié le 28/04/2013

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Sponde, Jean de - littérature. Sponde, Jean de (1557-v. 1597), poète français, dont l'oeuvre est l'une des manifestations les plus achevées du baroque en poésie. Issu d'une famille protestante, protégé de la mère d'Henri IV, Jeanne d'Albret, Jean de Sponde se convertit au catholicisme par conviction, en même temps que le roi, qui lui confia ensuite diverses charges dans la magistrature. On doit à cet humaniste une traduction d'Homère, d'Hésiode, ainsi que celle de la Logique d'Aristote. Il fut surtout un poète métaphysique remarquable, auteur notamment de sonnets et de stances, réunis sous le titre les Amours et dans un recueil intitulé Essay de quelques poèmes chrétiens (1588), où figurent notamment les Stances et sonnets de la mort, des poèmes sermonaires et métaphysiques, comparables à ceux de John Donne. L'imagerie de Sponde, moins exubérante que celle de son contemporain Agrippa d'Aubigné, est davantage intellectualisée, saturée de références culturelles et de symboles. La figure rhétorique de l'emblème, que l'on retrouve aussi dans la poésie de Maurice Scève, y joue un rôle à la fois esthétique et didactique. Animée d'un sentiment religieux intense, la poésie de Sponde, face au tumulte du monde, vise à persuader son lecteur de la nécessité d'un absolu et d'une transcendance. Une édition complète de ses poèmes fut établie en 1597. Voir Poésie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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