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stoïcisme - philosophie.

Publié le 08/05/2013

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stoïcisme - philosophie. 1 PRÉSENTATION stoïcisme, école de philosophie de la Grèce antique fondée à Athènes par Zénon de Citium, en 300 av. J.-C. 2 LES DIFFÉRENTES PÉRIODES DU STOÏCISME Fortement inspiré par la philosophie de Cratès de Thèbes, Zénon de Citium installe son école dans une colonnade du nom de Stoa Poikilê (« portique peint «). Parmi ses disciples se trouve Cléanthe d'Assos (en Asie Mineure), dont l'Hymne à Zeus expose l'unité, la toute-puissance et la loi morale de la déité suprême. À Cléanthe succède Chrysippe de Soloi (en Sicile). Ces trois figures forment la première période (300-200 av. J.-C.) de la philosophie stoïcienne. La deuxième période (200-50 av. J.-C.) est celle de la diffusion à grande échelle de la philosophie stoïcienne. Zénon de Tarse et Diogène de Babylone succèdent à Chrysippe. Vient ensuite Antipatros de Tarse, dont l'élève Panaitios de Rhodes introduit le stoïcisme à Rome et compte parmi ses disciples Posidonius d'Apamée (en Syrie), le futur maître de Cicéron. La troisième période du stoïcisme est romaine. Ses principaux représentants sont Caton d'Utique, puis durant l'Empire romain, Sénèque, Épictète et l'empereur Marc Aurèle, dont les Pensées pour moi-même nous sont parvenues. L'enseignement oral d'Épictète nous est restitué grâce à son disciple Flavius Arrien, originaire de Nicomédie, qui a rédigé les notes prises en écoutant son maître. Des huit livres des Entretiens ne subsistent plus que quatre volumes. L'essentiel est condensé en un petit livre pratique et maniable, le Manuel. 3 LA PHILOSOPHIE STOÏCIENNE : MORALE ET COSMOPOLITISME Le stoïcisme est la philosophie la plus influente dans l'Empire romain jusqu'à l'essor du christianisme. Comme les épicuriens, les stoïciens accordent une importance primordiale à l'éthique, considérée comme le principal domaine de la connaissance. Ils formulent également des théories de logique et de science naturelle pour étayer leurs doctrines morales. 3.1 Renoncement et sacrifice Les stoïciens soutiennent que toute réalité est matérielle, mais que la véritable matière, passive, doit être distinguée du principe actif, le logos, conçu comme la raison divine, mais aussi comme une catégorie supérieure d'entité matérielle, un souffle ou feu pénétrant l'ensemble de l'Univers, à l'instar de la représentation du principe cosmique par le philosophe grec Héraclite. Et l'âme humaine est une manifestation du logos. Vivre conformément à la nature ou à la raison revient à vivre en conformité avec l'ordre divin de l'Univers. La morale stoïcienne repose sur le principe, défendu antérieurement par les cyniques, selon lequel le bien ne réside pas dans les objets externes mais dans l'état de l'âme elle-même, dans la sagesse et la maîtrise de soi, capables de délivrer l'individu des passions et des désirs qui perturbent la vie ordinaire. Certaines vertus cardinales telles que le courage, la modération et la justice permettent d'accéder à cette délivrance et de suivre la devise stoïcienne : « Endure et renonce. « Cette conception, tirée de l'enseignement de Platon, engendre la théorie du droit naturel qui exerce une influence profonde sur la jurisprudence romaine. 3.2 Égalité et fraternité La philosophie stoïcienne est également marquée par son cosmopolitisme. Les hommes sont une manifestation de l'esprit universel et doivent par conséquent vivre dans un rapport d'amour fraternel et d'entraide mutuelle. Les différences extérieures, comme le rang ou la richesse, sont négligeables dans les relations sociales. C'est ainsi qu'avant l'essor du christianisme, les stoïciens reconnaissent et préconisent la fraternité entre les hommes et l'égalité naturelle de tous les êtres humains, y compris entre les hommes et les femmes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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