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sujet d'invention : monologue Silvia, Le jeu de l'amour et du hasard

Publié le 31/01/2011

Extrait du document

amour

SUJET D’INVENTION

ACTE I , scène I     

Silvia monologue

 

Silvia, se retrouve seule  dans sa chambre, assise, se parlant à elle-même.

 

« Quelle sotte, cette Lisette ! Me marier, mais quelle idée absurde lui est donc passée par l’esprit!! A croire que pour elle tout homme est bon à prendre, que  l’on ne doit ni juger de sa personnalité, ni de sa moralité, on l’accepte comme il est un point c’est tout !! Elle prétend qu’il faut épouser celui qui vous est destiné par vos parents et qui correspond à votre condition sociale et financière. Effectivement,  j’en déduis  qu’elle a le sens des réalités et du plaisir : un mari séduisant lui semble être agréable mais  il est certainement hors de questions que j’épouse une personne que je ne connais point, une personne qui ne me conviens point !

Je plains cette pauvre naïve et ignorante soubrette !  Même si Lisette souhaite connaitre les plaisirs de l'amour, je comprends bien dans le fond qu’elle adhère à l'idée d'un mariage arrangé afin d'améliorer sa condition, ce qui lui permettra d'être libre certes, mais surtout d'être financièrement indépendante. Elle correspond encore aux malheureux usages de notre époque. Lisette ne se rend point compte de l’hypocrisie que ces hommes peuvent  révéler envers leurs véritables épouses. Si je peux lui être de bon conseil, il ne faut point juger un homme par ses apparences. N’en ai-je pas fait l’expérience ? Oh que si, et mainte fois je m’en  suis rendu compte !  Ne paraissent-ils pas avec leur amis et personnes extérieures les gens les plus nobles et sincères d’esprit ? N’incarneraient-ils pas la raison même, la joie, l’amabilité, la douceur et galanterie les meilleures qui soient au monde ? Moindre défaut on ne peut leur attribuer. Malheur à celles qui ce fieront à ces esprits qui se manifestent malsain envers elles ! Désagréables, brutales et machiavéliques, tels sont les visages que ces pauvres épouses leur connaissent.  Le monde est un théâtre, où chacun porte un masque en société : aimable, honnête, souriant, mais l'ôte en rentrant chez lui pour semer l'effroi dans toute la maison. Je refuse catégoriquement de subir les conditions des ces misérables femmes tel l'obéissance, la passivité.  Je ne puis supporter de répondre à des ordres contradictoires à mes sentiments !  

(Elle se lève pour s’installer devant sa commode, face à son miroir.)

 

 

Toutefois… il est vrai que  mon rêve serait de partager une véritable relation amoureuse, je désirerais  ressentir les plaisirs de l'amour ! 

Je consens pour un mariage d'amour, heureux et non pour  profiter de la condition de mon futur conjoint. Mon éducation me permet cela, je peux révéler la modernité du féminisme  dans la mesure où je  refuse une condition de femme très archaïque. Cela m’enseignera  et me fera découvrir l’amour, la vie et le futur selon mon propre point de vue et  mes fantaisies !!

Le bonheur absolu, l’amour véritable ainsi sont les principaux critères sur lesquels se fondent l’harmonie d’une union. Un homme de condition correspondrait parfaitement aux circonstances de mon père, mais si de plus il me conviendrait et  concorderait aux sentiments de mon cœur, le « non » serait une grossière erreur de ma part. Tout cela pourrait établir entre mon destiné et moi, une parfaite entente et correspondance de caractère.

Il est donc raisonnable que j’exige un homme honnête, sain d’esprit et vertueux envers son épouse, ces qualités que j’essayerai  de vérifier en lui, sous différents test que je devrais élaborer. Pour cela, j’userais de mon intelligence et de ma ruse, mais je ne me fais point d’inquiétude à ce sujet.

Je rêve, je rêve, mais il faut cependant que l’homme auquel mon père m’a promise corresponde à mes critères, à mes envies et ce, je l’ignore hélas encore ! »

de la part de Haja'x par excellence

 

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