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syllogisme - philosophie.

Publié le 08/05/2013

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syllogisme - philosophie. syllogisme, en logique, raisonnement déductif rigoureux, défini par Aristote dans les Topiques comme « un discours dans lequel certaines choses étant données, quelque chose d'autre que ces données en résulte nécessairement, en vertu même de ces données «. Le syllogisme comporte deux propositions initiales, les prémisses, et une proposition finale, la conclusion : il conclut du rapport respectif de deux termes avec un même troisième terme au rapport mutuel des deux premiers termes. Les termes ainsi mis en rapport dans la conclusion sont le majeur et le mineur, tandis que le terme qui opère la médiation est appelé moyen terme. Un syllogisme est donc une relation du type : « B est A «, « C est B «, donc « C est A « où B est le moyen terme, A et C étant respectivement le majeur et le mineur. Dans les Premiers Analytiques, Aristote diversifie ce type général en distinguant plusieurs modes, c'est-à-dire en tenant compte du caractère universel ou particulier des propositions (quantité), de leur valeur affirmative ou négative (qualité), et enfin de la place du moyen terme qui, dans les prémisses, peut être tour à tour en position de sujet ou de prédicat. Le syllogisme peut être soit dialectique, lorsque ses prémisses sont seulement probables, soit démonstratif ou « apodictique «, lorsque les prémisses font l'objet d'une connaissance certaine. La syllogistique aristotélicienne répond au souci de codifier la discussion et d'analyser la forme sous-jacente à tout raisonnement pour distinguer raisonnements corrects et paralogismes. Elle constitue la première tentative pour établir une logique formelle sur des bases axiomatiques. Utilisant non plus des termes concrets mais des variables littérales (comme A, B ou C), elle donne à la logique du raisonnement sa véritable portée universelle. La syllogistique d'Aristote, systématisée de Boèce jusqu'à Leibniz, est critiquée depuis les Temps modernes comme une procédure creuse et formelle, n'offrant aucune méthode d'invention, et d'aucune utilité pour la science ; ce n'est qu'à partir du XIXe siècle qu'elle a connu un regain d'intérêt, notamment chez Peirce et les logiciens. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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