tirade de Phèdre

Dans l’étude de cette tirade, nous allons pouvoir observer la fatalité qui s’est formée autour de Phèdre et la malédiction qu’elle a reçue des Dieux. Phèdre voit la naissance de son amour pour Hyppolite comme une malédiction venant tout droit de Vénus : « Je reconnus Vénus et ses feux redoutables », elle se sent poursuivie par un amour inévitable. Elle décide donc de trouver des remèdes à cet amour en créant un temple dédié à Vénus pour s’attirer ses bonnes ondes. Mais le temple est très vite reconverti en un temple dédié à Hippolyte ce qui ne vas pas arranger les choses auprès de Vénus. Cela montre bien que Phèdre semble ne pas pouvoir échapper à Hippolyte et à le chasser de ses pensées.  Elle se sent opprimée et se nomme « une injuste marâtre », nom qui montre bien qu’elle pense que c’est amour est un sort qui lui a été jeté avec injustice.

Dans la troisième partie de cette tirade nous pouvons observer trois sous parties départies par trois différents emplois du temps. Phèdre s’exprime avec de  fortes émotions et montre à quel point elle est terrifiée. Elle reconnaît l’horreur de son acte en tombant amoureuse du fils de son mari, elle décrit les moment ou elle était en sa présence et, en le regardant, se souvenait d’Hippolyte. Le champs lexical de la terreur est utilisé ici : « terreur, horreur, proie, saigné, cruelle ». Le narrateur utilise même « » en utilisant la phrase « Et dérober un jour une flamme si noire », le mot noire souligne le ton du passage, tout semble ténébreux, Phèdre évoque en quelque sorte la mort. 

Les trois différents temps représentés dans cette partie de la tirade  provoquent une hachure, la structure est saccadée. Elle utilise l’imparfait, le plus-que-parfait, et le présent.

Elle liste toutes les conséquences de cet amour, elle a pris la vie en haine, on sent son désir de disparaître de ce monde. En mourant, elle espère sauver son honneur et enterrer ce scandale, cet amour fou pour Phèdre.