«Titre», Tout en étant un voisin tolérant, je ne suis plus disposé à supporter les nuisances dont vous êtes responsable.

«Titre«, Tout en étant un voisin tolérant, je ne suis plus disposé à supporter les nuisances dont vous êtes responsable. Vous avez installé à la limite de mon jardin une volière avec plus de 50 pigeons. Les oiseaux roucoulent (ce qui serait encore supportable), mais leurs excréments remplissent la volière, ce qui dégage une odeur infernale. Lorsque ma famille prend un café sur la terrasse, tous sont écoeurés. Je me suis décidé à vous écrire après l'incident suivant : dimanche, nous avions invité mon patron et son épouse. Pendant que nous étions assis à la terrasse pour boire un café, vous avez relâché une nuée de pigeons pour un essai de vol, comme vous l'appelez. Ces doux animaux ont, en survolant notre table, atteint quelques points stratégiques : la tarte, ma tasse de café et les cheveux de l'épouse de mon patron. En raccompagnant nos invités, le soir, nous avons constaté que leur voiture était couverte de déjections. Vous comprendrez que je ne peux pas rester sans protester. Je regrette que mes tentatives d'explication avec vous se soient soldées par un échec. J'espère qu'après cette lettre vous tenterez de remédier à ce problème, pour que nous conservions de bonnes relations de voisinage. Dans le cas contraire, je me verrais obligé d'élever une plainte pour négligence à votre encontre. Je souhaite cependant ne pas avoir besoin de le faire et vous prie d'agréer, «Titre«, l'expression de mes sincères salutations. Pierre Duval