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Tout peut-il s'acheter ?

Publié le 29/10/2011

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Tout peut-il s'acheter revoient à dire que \" tout \" est quantifiable et est limité par un certain pouvoir. Il est clair, ici, que cette question semble imposer une réponse négative. Nous verrons cependant que cette négation est propre à chaque homme et que l'accroissement du capitalisme tente à diminuer les relations humaines au profit des marchandises. En effet

on peut acheter des marchandises ou des services. Mais, l'échange économique introduit une réciprocité matérielle qui ne prend pas en compte la valeur affective ou morale de ce qui est échangée, sont donc exclue toutes valeurs dont l'authenticité est ailleurs: valeur esthétiques, sentimentale, qui n'ont pas de prix,

 

L'argent est le moyen grâce auquel les hommes échangent des biens matériels ou immatériels. Plus on possède d'argent plus il est facile de satisfaire els besoins les plus essentiels et désirs les plus futiles. Toutefois, si l'argent permet de tout acheter, les objets comme les hommes, cela ne conduit pas à une situation parfaitement immorale dans laquelle les moins riches ne sont plus que des objets au service des besoins, des désirs, des ambitions de celui qui possède la fortune ? Qu'en est-il alors de la justice?, du respect de la personne humaine, de l'égalité devant la loi?

 

L'argent est un moyen qui facilite les échanges de bien et de service. Plus on possède d'argent plus il est facile de s'approprier ce dont on a besoin, ce dont on a envie. Le pouvoir de l'argent est en principe illimité. Tout du moins si l'on s'en tient au domaine des biens et services. Cependant, même concernant ce domaine, n'y at-il pas lieu de se demander s'il est juste de penser que l'argent peut tout acheter?

 

Il va s'agir, ici, de montrer dans un premier temps que dans les sociétés où la valeur première, on peut croire que tout peut être acheté, les objets comme les personnes. On achète tout aussi bien qu'un organe,un silence, une femme. Enfin nous verrons que les valeurs morales, les personnes ne font pas partie de la shpère marchandise. Un bohneur qui s'achète n'est pas un vrai bonheur. Acheter ce qui ne peut l'être, voilà ce qui s'appelle de la corruption.

 

L'homme qui a de l'argent peut tout faire, s'offrir tout ce dont il désire. L'argent, c'est la liberté dit-on, non seulement des biens matériels, mais aussi ce qui normalment \" ce qui n'a pas de prix \" : la santé, la réputation, la liberté, l'intégrité morale. L'argent permet de s'acheter la beauté ( chirurgie esthétique ), un enfant ( Madonna achetant un enfant africain ), un organe, l'amour. En principe donc, tout s'achète. Le capitalisme a tout transformé en marchandise. Tout peut s'acheter suivant les lois de l'offre et de la demande.

Si l'on peut acheter un Homme comme on peut acheter un bien matériel, c'est que l'homme est faible et corruptible, selon Marx cette position de faiblesse explique en partie le capitalisme et son accroissement toujours à volonté excessive exercée par les détenteurs de capital. Rare sont ceux qui, au nom d'un idéal morale, résistent à l'âppat du gain, les hommes étant avant tout guidés par l'intêrét personnel. Dans les sociétés où l'argent est roi, il est encore plus facile de tirer profit du caractère corruptible de la nature humaine. Nous pouvons citer l'exemple de certains professionnels des pays Africain qui use de la corruption, sans gêne de détourner les lois pour accroitre leur capital. Si les lois sont là pour garantir l'équité, elles sont donc de fait constamment transgressés car celles-ci n'empêcheront jamais le dévellopement de l'intérêt personnel.

 

Enfin, l'argent perverti

\"L'argent est un cristal qui se forme spontanément dans les échanges par lesquels les divers produits du travail sont enf ait égalisés entre eux et par cela même transformés en marchandise \" Marx, le Capital, I

L'invention de la monnaie est considéré par tous les économistes comme un progrès dans les échanges entre les hommes. En effet, le troc est un moyen rudimentaire permettant d'échanger des objets en fonction des besoins d'un groupe d'hommes.

Mais il n'assure pas une égalité parfaite entre les biens échangés. Avec l'argent, de simples objets, les biens deviennent des marchandises, elles reçoivent une valeur qui n'est plus liée aux besoin mais au travail qu'a demandé leur fabrication, se pose ici donc le problème des firmes multinationales qui sont souvent délocalisés à l'étranger notamment en raison des couts de main d'oeuvre qui sont généralement faible, mais alors, le produit original se verrait-il usurper sa valeur intrasèque et de prestige usurpée au profit des contre-façon? Ce problème a été citée dans la première partie, en effet nous avons vus précedemment que l'Homme cherchait constamment à préserver son intérêt personnel, il sera alors évident de penser que les contre-façon ne cesseront de se développer.

Cependant Montaigne soulignait la thèse que l'argent ne faisait pas le bonheur. En effet il disait que l'on été plus heureux lorsqu'on était dénué de tout. Avant lui, nombre de penseurs, de Socrate à Epictète en passant par Bouddha, ont mis en acte ce précepte de vivre dans le dénuement. Vivant avec le juste nécessaire, ils ont montré que la quête de la vérité et de la liberté n'avait que faire de l'argent. En effet, l'argent pousse à désirer toujours plus: c'est la preuve qu'il ne satisfait pas.

Enfin, il sera juste de penser que toutes les personnes ayant des envies de gains d'argent, que ce soit par le capitalisme, ou par la corruption se sont vus dénués de tout, confrontés aux personnes aisées, ces personnes ont vcertainement hérités de ces envies par le simple fait que l'argent ne pourrait en effet pas leur apporter satisfaction et bonheur, c'est pour cette raison qu'elles cherchent constamment à accroitre leur capital, en étant faussaires, volant ou s'appropriant illégalement des moyens de richesse, quite à faire de l'économie sous-terraine.

 

Conclusion

Penser que l'argent peut tout acheter c'est nier l'existence de valeurs morales et spirituelles qui échappent à la logique de l'intêrét. L'argent permet \"d'avoir \" beaucoup de choses, mais il ne permet pas \"d'être\". Certes, je ne peux être pleinement heureux dans la misère mais l'argent ne fait pas pour autant le bonheur. Cette opposition est peut être ce qui permet de marquer le mieux la limite du pouvoir de l'argent. Il me faut certes de l'argent pour vivre, mais je dois me demander si l'argent me permet réellement d'être plus libre, plus heureux et donc de ne pas m'aliéner à lui.

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