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Un acte humain peut-il être insensé ?

Publié le 01/01/2006

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Mais moi, tout à l'heure, j'ai fait l'expérience de l'absolu : l'absolu ou l'absurde. Cette racine, il n'y avait rien par rapport à qui elle ne fût absurde... ».* Nietzsche : « Le nihiliste philosophe est persuadé que tout le devenir est absurde et vain, ou il ne devrait pas avoir le droit d'être absurde en vain... Mais d'où vient ce jugement : « il ne devrait pas » ? Mais où prend-on qu'il doive « avoir un sens », pourquoi le mesurer à "cette toise ? » La volonté de puissance, tome II, livre III, § 105.* Foucault : « Par une récurrence qui n'est étrange que si on présuppose la folie aux pratiques qui la désignent et la concernent sa situation lui devient nature; ses contraintes prennent le sens du déterminisme et le langage qui la fixe prend la voix d'une vérité qui parlerait d'elle-même... Ce qui était réforme sociale de l'internement devient fidélité aux vérités profondes de la folie ; et la manière dont on aliène le fou se laisse oublier pour réapparaître comme nature de l'aliénation. »« Tout comme la maladie n'est pas la perte de la santé, de même la folie n'est pas la perte abstraite de la raison, mais contradiction dans la raison qui existe encore ».

HTML clipboard• Watzlawick, Helmich-Beavan et Jackson, Une logique de la communication (Éd. du Seuil) p. 14 : « Un phénomène demeure incompréhensible tant que le champ d'observation n'est pas suffisamment large pour qu'y soit inclus le contexte dans lequel ledit phénomène se produit. «  • Sartre : « Sans rien formuler nettement, je comprenais que j'avais trouvé la clé de l'Existence... De fait tout ce que j'ai pu saisir ensuite se ramène à cette absurdité fondamentale... Je voudrais fixer ici le caractère absolu de cette absurdité. Un geste, un événement... n'est jamais absurde que relativement par rapport aux circonstances qui l'accompagnent. Les discours d'un fou, par exemple, sont absurdes par rapport à la situation où il se trouve mais non par rapport à son délire. Mais moi, tout à l'heure, j'ai fait l'expérience de l'absolu : l'absolu ou l'absurde. Cette racine, il n'y avait rien par rapport à qui elle ne fût absurde... «.    • Nietzsche : « Le nihiliste philosophe est persuadé que tout le devenir est absurde et vain, ou il ne devrait pas avoir le droit d'être absurde en vain... Mais d'où vient ce jugement : « il ne devrait pas « ? Mais où prend-on qu'il doive « avoir un sens «, pourquoi le mesurer à "cette toise ? « La volonté de puissance, tome II, livre III, § 105.    • Foucault : « Par une récurrence qui n'est étrange que si on présuppose la folie aux pratiques qui la désignent et la concernent sa situation lui devient nature; ses contraintes prennent le sens du déterminisme et le langage qui la fixe prend la voix d'une vérité qui parlerait d'elle-même... Ce qui était réforme sociale de l'internement devient fidélité aux vérités profondes de la folie ; et la manière dont on aliène le fou se laisse oublier pour réapparaître comme nature de l'aliénation. «  « Tout comme la maladie n'est pas la perte de la santé, de même la folie n'est pas la perte abstraite de la raison, mais contradiction dans la raison qui existe encore «. Histoire de la folie (Plon) p. 623.

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