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Un barrage contre le Pacifique deDuras (résumé gratuit)

Publié le 23/06/2013

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Résumé de l'intrigueCe récit de Marguerite Duras relate la vie d'une mère et de ses deux enfants, Joseph et Suzanne, en Indochine, pendant la période de colonisation française. La mère, propriétaire d'une concession incultivable, tente désespérément de construire un barrage contre le Pacifique, qui inonde régulièrement ses terres et lui enlève toute perspective d'avenir heureux pour elle et ses enfants. Joseph et Suzanne, l'un révolté, l'autre passive, attendent de pouvoir aller enfin quitter la plaine. La rencontre du fils de M.Jo, un riche planteur va bouleverser leur vie. Lorsque celui-ci s'éprend de Suzanne, l'horizon s'entrouvre pour chacun, jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'il ne l'épousera pas. Cependant avant de quitter la concession, il laisse à la jeune fille une bague ornée d'un diamant : un diamant qui va être déterminant dans leur vie.Première partieLes événements de la première partie ont lieu dans la plaine de Kam en Indochine.Page 17 à 38L'histoire débute autour de l'achat d'un cheval qui ne vécut que huit jours. Celui-ci devait servir à Joseph pour qu'il ramène un peu d'argent. La vie dans la plaine est alors décrite comme étant misérable, amère et ennuyeuse. Les relations conflictuelles entre la mère et ses enfants sont dès lors mise en avant. Quelques années plus tôt, la mère était arrivée à la colonie avec son mari, tous deux instituteurs, sous les promesses faites de s'y enrichir. Ils eurent alors deux enfants, Joseph et Suzanne. Ils vécurent aisément pendant de nombreuses années. A la mort du père, la mère dut élever ses enfants avec difficulté. Elle avait abandonné l'enseignement d'Etat pour donner des leçons particulières, auxquelles s'ajoutèrent des leçons de piano. Puis, elle fut engagée comme pianiste à l'Eden-Cinéma pendant dix ans ; dix années durant lesquelles elle économisa dans le but d'acheter une concession au cadastre de la colonie. Dès son achat, elle mit ainsi en culture la moitié de sa concession en espérant que les récoltes lui rapporteraient de quoi payer la construction d'un bungalow. Cela faisait maintenant six ans qu'elle vivait dans la plaine, ces terres s'étaient trouvées être incultivables car sans cesse inondées par les eaux du Pacifique et la famille s'était retrouvée ruinée et endettée par ces investissements malheureux. Elle avait ainsi jeté « ses économies de dix ans dans les vagues du Pacifique « (page 25), lui faisant prendre conscience du « grand vampirisme colonial «. Elle s'était alors lancée dans une lutte acharnée et sans fin contre les agents du cadastre mais aussi contre le Pacifique en tentant d'ériger un barrage avec l'aide des paysans de la région. L'écroulement du barrage, dans lequel elle avait mis tant d'espoir avait tout bouleversé dans leur vie, et avait rendu la mère malade.Le portrait de la mère se dessine alors : une femme dévouée pour ses enfants, courageuse, et qui n'abandonne jamais. On apprend qu'elle passe la nuit à faire ses comptes comme si elle n'était jamais tranquille et sans cesse obligée de trouver des solutions et d'élaborer de nouveaux projets pour améliorer la situation.Page 39 à 65Après la mort du cheval, Joseph, Suzanne et la mère se rendent à Ram, le village voisin, au café du père Bart. Ils y rencontrent M. Jo, le fils d'un riche planteur. Aussitôt, le jeune homme est séduit par Suzanne et l'intention de la mère de marier sa fille se dessine. Lors de leur discussion avec M.Jo, Ils se mettent à rire de leur condition et du sort qui s'acharne sur eux, notamment en décrivant l'état de leur vieille Citroën B.12 et en racontant l'histoire du barrage qui s'est écroulé.A la fin de la soirée, M.Jo raccompagne Suzanne et la mère en limousine à leur bungalow. La mère lui fait alors savoir qu'il peut revenir quand il le souhaite.PAGE 67à 87M. Jo revient régulièrement au Bungalow, notamment pour voir Suzanne. Mais malgré ses visites assidues, il reste méprisé : Joseph le hait et Suzanne l'ignore. Seul la mère semble lui montre de l&...

« comptes comme si elle n'était jamais tranquille et sans cesse obligée de trouver des solutions et d'élaborer de nouveaux projets pour améliorer la situation. Page 39 à 65 Après la mort du cheval, Joseph, Suzanne et la mère se rendent à Ram, le village voisin, au café du père Bart.

Ils y rencontrent M.

Jo, le fils d'un riche planteur.

Aussitôt, le jeune homme est séduit par Suzanne et l'intention de la mère de marier sa fille se dessine.

Lors de leur discussion avec M.Jo, Ils se mettent à rire de leur condition et du sort qui s'acharne sur eux, notamment en décrivant l'état de leur vieille Citroën B.12 et en racontant l'histoire du barrage qui s'est écroulé. A la fin de la soirée, M.Jo raccompagne Suzanne et la mère en limousine à leur bungalow.

La mère lui fait alors savoir qu'il peut revenir quand il le souhaite. PAGE 67à 87 M.

Jo revient régulièrement au Bungalow, notamment pour voir Suzanne.

Mais malgré ses visites assidues, il reste méprisé : Joseph le hait et Suzanne l'ignore.

Seul la mère semble lui montre de l'intérêt mais seulement parce qu'elle voit en lui la possibilité de marier sa fille.

Voyant l'importance de l'argent chez Suzanne, il pense pouvoir se faire aimer d'elle en affichant sa fortune et en la couvrant de cadeaux.

Afin de s'attirer ses faveurs M.Jo lui suggère l'idée de lui acheter un nouveau phonographe, mais il demande en échange à la voir nue.

Bien que réticente, Suzanne finit par accepter dans l'envie de faire plaisir à son frère en lui donnant le phonographe « C'est ainsi qu'au moment où elle allait ouvrir et se donner à voir au monde, le monde la prostitua » p 73.

M.

Jo commence à prendre conscience qu'il ne réussira jamais à séduire Suzanne par aucun moyen. Un peu plus tard, M.

Jo apporte un paquet contenant le phonographe.

La mère et Joseph cachent leur curiosité et ne montrent aucun signe d'intérêt pour le paquet.

La mère l'invite à diner et Suzanne annonce alors que le paquet contient un phonographe.

Joseph paraît alors fasciné, la mère ,elle, est déçue.

(ils écoutent Ramona, qui représente pour eux la chanson de tous les espoirs) M.

Jo a alors l'espoir de voir son cas reconsidéré mais personne ne lui prête attention.

PAGE 89 à 98 Les visites de M.Jo sont devenues une habitude à laquelle la famille a pris goût.

Celui-ci les emmène tous les soirs à Ram danser et boire.

La famille continue à le mépriser et à se moquer de lui.

Au cours d'une de ces soirées, Joseph a décidé de parler à M.Jo car il ne supporte plus la situation et lui explique qu'il doit se décider rapidement concernant le mariage avec sa sœur.

La mère le met aussi sous pression. PAGE 99 à 111 M.

Jo continue à faire des avances à Suzanne et à lui faire part de ses sentiments, laissant Suzanne toujours aussi indifférente.

Il commence à évoquer un possible mariage.

Mais seul l'intérêt financier préoccupe Suzanne.

M.Jo a trouvé une nouvelle ruse pour voir Suzanne nue en l'accusant d'être méchante.

La veille, il a fait la promesse à Suzanne de lui offrir une bague si elle acceptait de faire un voyage de. »

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