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Un savoir peut-il être inutile ?

Publié le 01/02/2011

Extrait du document

*DISSERTATION DE PHILOSOPHIE :
 
Un savoir peut-il être inutile ?
 
1) Quels sont les principes de « bon sens » ou de « sagesse populaire » qui pourraient donner une certaine cohérence à l’opinion commune ?
Définissez les situations ou les expériences courantes qui déterminent implicitement ce point de vue.
2) Enoncez clairement les faiblesses de cette opinion commune (préjugés, raccourcis hâtifs, croyances, etc.)
Montrez que cette opinion ne peut pas être prouvée rationnellement. Servez-vous de contre-exemples ou montrez que sur la base des mêmes préjugés que l’on pourrait dire le contraire.
3)  Enoncez une thèse viable.
Quelle solution proposez-vous comme alternative rationnelle à l’opinion commune ?
Argumentez cette thèse en apportant des preuves de vos affirmations.
Précisez quelles lectures pourraient aider à corroborer votre analyse.01
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
Introduction :
 
        Le savoir a permis depuis les débuts des temps à développer des connaissances dans divers domaines ce qui a permis une suite d’avancées techniques fondamentales pour l’Homme. Ce savoir est en grande partie transféré de génération en génération par la communication orale ou l’expression écrite. Si l’on se réfère au savoir transmis par communication orale, elle a commencé lorsque les premiers êtres vivants ont vu le jour, mais si l’on tient seulement compte d’une transmission par voie écrite, ce savoir n’a pu qu’être divulgué qu’à partir de -3000 ans av. J-C par l’écriture cunéiforme. A partir de là, on peut définir le savoir comme un ensemble de connaissances, d’un individu unique ou d’un groupe d’individus, acquises par l’expérience personnelle de l’individu. Or, si un individu quelconque transmet son savoir, on parlerait d’un seul savoir parmi tant d’autres différents connus par tant d’autres individus. L’association de tous ces savoirs formeraient donc l’avancée technique d’une société.
Ainsi, on peut se poser la question de l’utilité ou de l’inutilité d’un savoir, si un savoir est superflu ou alors s’il est profitable ou avantageux dans un but précis.
On peut donc se demander si certains acquis intellectuels ne seraient-ils pas d’aucune utilité ? Si tout savoir aussi accessoire est-il, pourrait-on tout de même le classer comme un savoir, le fait de savoir qu’il existe ?
 
 
 
 
Développement :
 
1)   Un savoir inutile
 
On peut appeler un savoir inutile, un savoir qui ne fait pas avancer les progrès techniques ou qui ne sert à rien dans la vie quotidienne. Un savoir inutile ou des connaissances inutiles ne permettent rien. Un savoir peut être inutile dans la mesure où il n’est pas développé suffisamment pour qu’il puisse avoir un quelconque impact dans la société ou encore, qu’un savoir ne puisse s’avérer utile dans le présent, mais dans un futur. Par exemple, dans l’Antiquité, les théorèmes de géométrie et de mathématique que trouvaient
 
 
2)   Un savoir utile
Toute chose n’a-t-elle pas son utilité, pour que l’on ne doive pas s’interroger sur celle du savoir ? C’est peut-être bien parce que celle-ci est sans conteste, à mon sens, au dessus de toutes les autres… que l’on ne songe pas à s’en interroger.
Tout résulte d’une combinaison de savoir plus ou moins prépondérants qui ont une influence dans le monde. Prenons par exemple, la domestication du feu par l’Homo erectus a marqué un tournant dans la Préhistoire, l'être humain se distinguant alors des autres espèces animales, c’est un savoir utile qui a permis une avancée technique sans précédent. Pour cela, il a fallu savoir comment on créait et conservait le feu.
Mais plus généralement, à quoi sert le savoir ? Quelle est son utilité ? Cette question est récurrente, à propos de savoirs dont l’utilité ne saute pas aux yeux : théorèmes abstrus de géométrie et d’algèbre, points d’histoire ou d’anatomie, vieilles doctrines philosophiques, et autres connaissances qui semblent inutilement compliqués aux yeux du profane.
Un autre exemple d’utilité fondamentale dans notre vie, c’est de savoir lire et écrire. Sans cela, nous sommes limités intellectuellement. Sans la faculté, la connaissance de la lecture et l’écriture, nous sommes également limités à divulguer nos propres savoirs acquis par expérience personnelle de la vie. On pourrait dire que lire et écrire, des savoirs en soi, sont les bases de l’acquisition de la connaissance et du savoir pour tout individu.
 
 
3)   Synthèse ?
 
Un savoir a toujours une suite devant lui, sauf lorsqu’il est inutile et qu’il ne peut pas être utilisé pour répondre à des questions existentielles ou qu’il n’est pas exploité. Par exemple, le fait de savoir pour un non croyant que, Dieu existe et que la Bible est un livre de vérité pour les croyants est inutile et ne lui sert strictement à rien dans son centre d’intérêt personnel, mais on peut contredire cette affirmation qui nous permettrait de dire que c’est un savoir de savoir que Dieu existe pour les croyants. Evidement, ce savoir irrationnel n’est d’aucune utilité pour le progrès technologique, mais il peut toujours être utile pour comprendre nos ancêtres. Il est utile dans une proportion religieuse, car sans leur religion, les croyants n’auraient pas de foi, réciproquement, si personne aurait la foi, la religion n’existerait pas, c’est ce qui fait toute l’irrationalité de ce savoir abstrait. On peut également étendre ce constat à toutes religions du monde et depuis plusieurs millénaires, la religion fait parti intégrante du monde, certainement car les Hommes ont besoin de croire en quelque chose. Cependant, ces savoirs restent superflus, de part leur complexité à être accepter pour tous. Et même si certains pensent qu’un savoir leur est inutile, peut être qu’un autre trouvera y trouvera l’utilité dans son intérêt personnel. Il peut aussi y avoir une question de temps. Si un savoir s’avère inutile un moment donné, rien n’empêche qu’il sera utile plus tard. On peut reprendre ainsi les théorèmes des mathématiciens de l’Antiquité qui nous servent toujours et qui servent plus dans notre monde moderne que dans le leur.
 
 
 
 
Conclusion :
 
 
On pourrait certes penser que ce qui est inutile aujourd’hui peut ne pas l’être demain, mais le temps passe et à ingurgiter des nouvelles connaissances, on risque de s’en priver qui nous intéresseraient. Il y a lieu de croire que tout ce qui est méthodiquement ou judicieusement acquis comporte un usage possible. Ce qui est exact ne peut manquer de s’appliquer dans le monde tel qu’il est, alors que le faux a de fortes chances de se révéler stérile ou néfaste. Mais il nous faut sélectionner les savoirs en fonction de l’intérêt qu’on leur accorde. Encore faut-il distinguer les savoirs de base et les autres. Les savoirs de base, c’est-à-dire ceux qui permettent précisément d’accéder aux autres avec facilité, si la nécessité, donc l’utilité, s’en faisait sentir.
Ainsi, dire qu’un savoir est inutile est un jugement à courte vue, car il peut servir pour quiconque

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