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Une histoire epouvante

Publié le 03/11/2012

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histoire
 Aujourd'hui, c'est la rentrée ! Moi et mon amie Mathilde, nous sommes attendues à l'internat où nous allons passer notre seconde. À notre arrivée, tout se passait bien jusqu'au jour, ou, dans la salle commune, nous sommes conviées à une conversation on ne peut plus étrange concernant la soirée du bizutage. Le lendemain, comme je l'attendais, un groupe de terminale nous encercla pour nous prévenir que demain à 20h00 nous allions être soumises à une épreuve. Le reste de la journée passa normalement mais c'est avec une certaine crainte que je réussis enfin à m'endormir. Le matin suivant, l'anxiété était là et augmentait à chaque fois que la sonnerie retentissait. L'heure fatidique arriva. Nous ne pouvions plus reculer. Au fond du couloir, ils nous attendaient avec deux sacs de couchage et deux lampes torches. Quand nous arrivâmes à leur niveau, l'un d'entre eux s'approcha et nous dit : «  Vous allez devoir passer la nuit dans le cimetière «. Et c'est là que le cauchemar commença ! Nous entrâmes dans le cimetière avec la chair de poule et la gorge nouée, paralysées par la peur ! Ils nous tendîmes les sacs et les lampes ainsi qu'un téléphone portable et ils s'éloignèrent dans la pénombre. Nous étions seules. Seules avec nos pensées, nos craintes et nos doutes. Nous décidâmes de nous installer au pied d'un arbre. Après une bonne heure d'attente, nous décidâmes d'aller faire un tour pour nous dégourdir les jambes. La lampe de poche à la main, nous longeâmes les allées désertes de ce cimetière lugubre. Nous retournâmes au pied de l'arbre et ne pouvant pas dormir, nous nous emmitouflâmes dans nos sacs de couchage avec la peur au ventre. Il devait être au moins 23h30 lorsque que vent commença à souffler à travers les tombes rongées par le temps. J'avouerais que se n'est pas très rassurant. Quand tout à coup, un bruit sourd nous fit sursauter ! Nous sortîmes de notre sac et dans l'obscurité, nous aperçûmes des silhouettes qui se rapprochaient ! Pétrifiées, nous contemplâmes ce spectacle épouvantable ! Les tombes se déplaçaient une par une. De la tête, je fis signe à mon amie de s'enfuir. C'est d'un pas de course que nous entamâmes cette poursuite à travers le cimetière. Au bout d'un moment, qui me paraissait être une éternité, nous trouvâmes une sorte de petite cabane. Nous y entrâmes et je refermai la porte derrière nous à double tour. Mon coeur battait à m'étouffer. Après quelques minutes, je sortis le téléphone de ma poche et composa un numéro d'urgence. Personne ne répondit. Mathilde, qui été adossée au mur prés de la fenêtre m'ordonna de me baisser, sans doute avait-elle vu les monstres arrivés ! Quelques secondes plus tard, nous entendîmes des pas dans le gravier, c'était eux ! La peur me monta de nouveau quand soudain...Le téléphone se mit à retentir. Je décrochai. Personne. Malheureusement, les monstres l'entendirent et se mirent à se déchainer sur les murs de la cabane. Quelques minutes leurs suffirent pour la détruire. Clouée sur place je regardais autour de moi, aucune issue, nous étions prises au piège ! Allons nous nous en sortir vivantes...voila à quoi j'ai pensé pour la dernière fois. Quelques jours plus tard... Deux jeunes filles ont été retrouvées mortes cette nuit aux abords du cimetière St Georges. Une enquête a été ouverte pour résoudre cette affaire si mystérieuse. Il s'agit bien d'un meurtre affirme l'inspecteur Vincent Dubois qui s'est rendu sur le lieu du crime. Les parents des deux victimes se sont rendus auprès des corps ce matin pour les identifier. La mère d'une des victimes nous livre qu'après ce drame sa vie prendra un autre chemin. On lit sur le visage des parents une profonde tristesse. Ils attendent avec impatience des réponses à leurs questions. Article écrit par Alexandre Fargasse , reporter pour le journal « Le criminel «

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