Devoir de Philosophie

wallonne, Région

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

1 PRÉSENTATION wallonne, Région, en néerlandais Waals Gewest, région administrative du sud de la Belgique. 2 GÉOGRAPHIE La Région wallonne a pour capitale Namur. Couvrant 55 p. 100 de la surface du pays, elle comprend les provinces du Brabant wallon, du Hainaut, de Liège, de Luxembourg et de Namur. La région se trouve au contact de la frontière avec les Pays-Bas au nord de Liège, tandis qu’à l’est elle est bordée par les frontières avec l’Allemagne et le grand-duché de Luxembourg, et au sud par la frontière avec la France. 2.1 Relief La Région wallonne s’étend sur les plateaux et les reliefs accidentés qui culminent avec le massif de l’Ardenne. Son extrémité occidentale recouvre une petite portion de la plaine de Flandre, puis le relief s’élève progressivement pour former les bas plateaux du Borinage et surtout de la Hesbaye. À l’est de la ligne de fracture suivie par les cours de la Sambre et de la Meuse se situent les plateaux de Condroz, de Fagne et de Famenne. L’extrémité orientale de la région est formée par le massif ardennais, et les Hautes Fagnes abritent le point culminant de la Belgique, le signal de Botrange (694 m d’altitude). Dans le sud-est, au sud de la Semois, s’étend le plateau de la Lorraine belge. 2.2 Hydrographie Outre la Sambre, la Meuse et la Semois, la Région wallonne est également drainée par l’Escaut, la Dendre, la Lesse, l’Ourthe, l’Amblève et la Sûre. Plusieurs canaux la traversent (le canal du Centre, entre l’Escaut et la Meuse, ou le canal de Liège), mais ils sont de moindre importance que les canaux de la Région flamande. 3 POPULATION En 2002, la Région wallonne regroupe 32,5 p. 100 de la population belge. Charleroi, Liège (Luik), Namur (Namen), Mons (Bergen), La Louvière, Tournai (Doornik), Seraing, Verviers et Mouscron (Moeskroen) sont les principales villes. Les langues parlées en Région wallonne sont le français (dialectes wallon, picard et lorrain) et l’allemand ; la région abrite, à l’extrême est de la province de Liège, la Communauté germanophone de Belgique. La région compte en outre plusieurs communes à minorité linguistique protégée : néerlandaise à Mouscron ou allemande à Welkenraedt. 4 ÉCONOMIE 4.1 Agriculture En 2002, la Région wallonne abrite environ 55 p. 100 de la surface agricole belge et 33 p. 100 des exploitations (dont la superficie moyenne est de 25,3 ha, même si 70 p. 100 des terres sont occupées par des exploitations de plus de 30 ha). Au nord du sillon Sambre et Meuse, l’agriculture est spécialisée dans la culture de céréales, de betteraves à sucre et de pommes de terre (zones est et ouest) et dans l’association de la culture céréalière et de l’élevage bovin (centre). Au sud du même sillon, le Condroz associe, à proportions égales, les cultures céréalières aux herbages et aux fourrages. Dans le restant du massif ardennais et sur ses proches plateaux, l’élevage bovin et les herbages dominent largement. 4.2 Industries Beaucoup plus que dans la Région flamande, l’industrie wallonne a subi la crise des industries anciennes (notamment charbonnières et métallurgiques), qui ont laissé place à 10 000 ha de friches. Aujourd’hui, la région ne compte que deux grands pôles industriels : Charleroi et Liège, et leurs alentours. La région liégeoise, ancien pôle charbonnier jusqu’au milieu des années 1980, est tournée vers la métallurgie et la sidérurgie lourde, ainsi que la chimie des métaux non ferreux. Liège est aussi le 4e port belge, pétrolier notamment. L’une des grandes brasseries de Belgique se situe à proximité, à Jupille. Charleroi est le pôle Sud de l’axe « ABC » (Anvers-Bruxelles-Charleroi). Les charbonnages y ont également cessé de fonctionner ; la sidérurgie, la métallurgie, les constructions électriques et la verrerie (activités traditionnelles de cette région) ont été rénovées pour faire face à la crise, au prix de lourdes pertes d’emplois. Des industries de pointe (aérospatiale, industrie chimique fine) se sont développées le long de l’axe autoroutier de Wallonie, où ont été installés des parcs industriels ; ces technopôles occupent l’emplacement des anciennes friches industrielles. La Région wallonne compte encore quelques sites industriels isolés comme Namur, Mons, Tournai (imprimerie, cimenteries, industries chimiques, électronique, textile), Mouscron et l’Hesbaye (industries laitière et sucrière). Une centrale nucléaire est implantée à Huy. 4.3 Services et transports Le tourisme en Région wallonne n’est pas aussi important qu’en Région flamande, et ne représente que 19 p. 100 des nuitées belges. Il profite principalement aux villes d’art comme Tournai, Namur ou Liège. Les activités de la région sont soutenues par un dense réseau routier et autoroutier. En revanche, les canaux sont accessibles à des gabarits plus réduits qu’en Région flamande et sont en nombre plus faible. 5 HISTOIRE La Région wallonne apparaît avec la réforme constitutionnelle de 1967-1971. Son existence et son identité s’inscrivent dans un long processus de différenciation entre les régions belges. La première Constitution de la Belgique indépendante (1831) institue le français comme langue officielle unique en réaction à la domination des Pays-Bas (1814-1830). Le bilinguisme est reconnu pour toute la Belgique en 1898, mais il est remplacé en 1932 par l’unilinguisme régional, à l’exception de Bruxelles. Au cours des années 1960, les revendications autonomistes se renforcent et débouchent en 1971 sur la création constitutionnelle de quatre régions linguistiques : Flandre, Wallonie, Communauté germanophone et Bruxelles-Capitale. La nouvelle Constitution belge, rédigée en mai 1993 et entrée en vigueur le 1er janvier 1995, crée un État fédéral désormais composé de trois Régions : la Région flamande, la Région wallonne et Bruxelles-Capitale. Superficie : 16 844 km2 ; population (2007) : 3 435 879 habitants.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles