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XVIIIe et XIXe siècles

Publié le 22/02/2012

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Dans la première moitié du XVIIIe siècle, David Hartley a mis au point la théorie des circuits. Il considérait que la mémoire se forme grâce à des circuits. Selon lui, la perception d'un nouveau sens modifie les anciens circuits. Mais il faut attendre que cette opération se répète pour que les anciens circuits ne soient plus empruntés. Lorsque l'opération a été enregistrée de façon durable, naît un nouveau circuit de mémoire. Cette idée a été reprise par Bonnet. Au cours de ses recherches, il s'est aperçu que la mémoire pouvait s'améliorer lorsque les nerfs étaient sollicités plus souvent. Selon Bonnet, les exercices favorisent ainsi la construction de circuits. Au XIXe siècle, les recherches sur la mémoire se sont basées sur de nouvelles connaissances en biologie, et les idées des Grecs de l'Antiquité ont été progressivement abandonnées. La théorie très ancienne de Galien a alors été fortement critiquée par Prochaska, qui estimait qu'il n'avançait aucune preuve de sa théorie. Il affirmait également que tant que les connaissances scientifiques seraient limitées, toute discussion au sujet du siège de la mémoire ne serait que pure spéculation et serait donc vaine. Le Français Flourens a même remis en cause l'hypothèse selon laquelle la mémoire n'agirait que dans une partie du cerveau. Selon lui, il n'est pas possible de séparer le cerveau en plusieurs domaines, qui seraient interactifs. Le travail du cerveau est en fait à considérer dans sa globalité.

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