Devoir de Philosophie

A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que la préservation de l’environnement implique une diversité d’acteurs à différentes échelles.

Publié le 26/01/2023

Extrait du document

« Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire (10 points) Sujet : A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que la préservation de l’environnement implique une diversité d’acteurs à différentes échelles. L'environnement, “les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la qualité de l’air, les espèces animales et végétales, la diversité et les équilibres biologiques auxquels ils participent” selon la loi Barnier de 1995, font partie du patrimoine commun.

Cet environnement est menacé par les activités humaines; la question environnementale constitue donc, progressivement, un enjeu public. Pourtant, elle n'a commencé à être évoquée qu'à partir des années 1960 et 1970.

Cette apparition est due aux associations qui ont commencé à militer auprès de l'opinion publique et des gouvernements pour qu'elle ait lieu.

C'est alors que naît ridée de “développement durable” qui repose sur trois piliers: l'environnement, le social et l'économie Aujourd'hui, la question environnementale s'appuie sur trois grands enjeux, ceux de la biodiversité, de la pollution et du changement climatique.

Le dernier restant le plus important et celui menant au plus de débats.

La destruction de l'environnement amène à des conséquences négatives comme une dégradation de la santé, des dérèglements des cycles de récoltes agricoles, des migrations, la disparition de la biodiversité, etc.

Ainsi, la préservation de la faune et de la flore et donc de l'environnement est cruciale.

C’est alors que des efforts pour la préservation de ce dernier sont mis en place.

Mais pourquoi peut-on dire que la préservation de l'environnement implique une diversité d'acteurs et cela à différentes échelles? Cette question renvoie à toutes les actions menées par différents acteurs dans le but de préserver l'environnement.

Ces actions variées peuvent être menées à différentes échelles locale, nationale, régionale (européenne) ou mondiale. Pour répondre à cela, nous verrons, premièrement, qu'il y a une diversité d'acteurs dans la préservation de L'environnement.

Deuxièmement, nous nous pencherons sur le fait que l'action en faveur de la défense de l'environnement se déroule à différentes échelles. Il y a une diversité des acteurs dans les questions environnementales.

Le premier document de l'IFOP de décembre 2019, nous en montre déjà quelques-uns comme les citoyens, l'État ou bien encore les collectivités locales.

Ces trois acteurs étant considérés, ici, comme étant ceux qui semblent être les plus aptes à agir efficacement pour l'environnement.

Dans ces acteurs il faut tout de même différencier les acteurs publics des acteurs privés. Tout d'abord, on retrouve des acteurs publics.

En effet, les pouvoirs publics jouent un rôle fondamental dans la protection de l'environnement.

On peut y regrouper l'État, les collectivités locales, la Commission européenne, etc.

Il est bon de savoir que l'intégration de la question environnementale dans l'agenda politique (l'ensemble des thématiques jugées importantes par le gouvernement et dont il souhaite aborder la question) ne date pas d’il y a très longtemps.

Elle est surtout rentrée en compte avec la création des partis écologiques qui obligent les autres partis à prendre cette question en compte.

Ainsi les effets négatifs sur l'environnement deviennent un problème de la sphère publique.

Le gouvernement comporte un ministère de la Transition écologique et solidaire qui mène cette politique environnementale pour la préservation.

Les collectivités locales, quant à elles, peuvent également jouer un rôle important et cela notamment dans les restrictions qu'elles établissent.

C'est l'exemple de la mairie de Paris qui a restreint la circulation des véhicules les plus polluants De plus, on retrouve dans les acteurs publics, les Organisations internationales.

Le programme des Nations Unies créé par l'Organisation des Nations Unies a notamment pour but le développement durable avec l'idée de promouvoir la croissance économique et la réduction des inégalités tout en prenant en compte les limites environnementales en affirmant vouloir “remettre le monde sur la voie d’un développement inclusif, durable et résilient”.

L'ONU est également un acteur de protection de nombreux groupes d'experts internationaux sur l'environnement Ces groupes d'experts (scientifiques qualifiés) font partie de la sphère publique.

En effet, ils établissent des rapports (le premier fut celui de Meadows en 1972), donnant ainsi de réels chiffres et preuves de l'importance de la prévention de l'environnement.

C'est, par exemple, le cas du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) créé en 1988 qui montre l'évolution du climat.

Ainsi, ces experts informent l'opinion publique et conseillent les décideurs publics. Ensuite, on retrouve les acteurs dits privés.

On y retrouve les entreprises privées.

Elles ont un rôle majeur par le fait qu'elles sont à l'origine de nombreux dégâts environnementaux (effets externes négatifs) dûs à l'utilisation de ressources naturelles pour produire leur bien ou service dans la perspective d'en tirer des profits.

Ainsi, leurs actions pour la préservation de l'environnement sont quasiment obligatoires pour que cette dernière ait de réels effets.

L'agriculture pollue énormément par sa surexploitation, sa déforestation (avec l'exemple de l’exploitation du soja au Brésil) ou encore de l'utilisation de produits toxiques (les pesticides, etc).

Ainsi certaines entreprises dites “vertes” apparaissent en mettant en place une politique sociale et environnementale responsable afin, notamment, d'obtenir des labels.

Cela peut être exécuté par une lutte contre le gaspillage ou une réduction des émissions de CO2 (gaz à effet de serre le plus important).

Suite à cela, naît une consommation engagée.

C'est le cas de l'entreprise Fairphone qui est à l'origine du premier téléphone modulaire qui permet de pouvoir remplacer les pièces défectueuses et non d'acheter un autre téléphone tout neuf. Dans la sphère privée, on retrouve également les Organisations non gouvernementales (ONG) avec l'exemple de WWF (World Wildlife Fund) ou encore de Greenpeace.

L'objectif des ONG est celui de protéger ou de restaurer l'environnement, de lancer des alertes, d'attribuer des certifications (écolabels). Elles peuvent notamment établir des rapports, sensibilisant ainsi l'opinion sur les questions environnementales.

C'est le cas de WWF qui, chaque année, fait un rapport sur la perte de biodiversité (diversité des espèces vivantes présentes dans un milieu). Dernièrement, on retrouve dans les acteurs privés, les citoyens.

D'après le document 1, pour 38 % des Français, les citoyens sont le premier acteur susceptible d'agir efficacement pour l'environnement.

De plus, pour 79% des Français, la société civile figure parmi les trois acteurs les plus à même d'agir efficacement en faveur de l'environnement.

Les citoyens jouent, en effet, un rôle important dans la préservation environnementale.

Il y a un essor de l'écologisme citoyen et d'associations dues au regroupement de citoyens.

Le but étant de changer les actions de la vie quotidienne en recyclant, en faisant du covoiturage, en faisant attention à la consommation d'électricité, etc.

La société civile peut également avoir des actions de sensibilisation ou de prévention pour changer les comportements.

Des mobilisations peuvent être mises en place.

C'est le cas de Greta Thunberg qui a fait la grève de l'école » en 2018. Pour finir, on constate que de nombreux acteurs participent à l'émergence de la question environnementale.

La diversité et l'hétérogénéité de ces différents acteurs sur une même question crée des relations On peut retrouver des relations de coopération ou bien de conflits.

En effet, pour qu'une politique soit efficace, des associations entre les différents acteurs peuvent être établies.

Ce fut notamment le cas lors du Grenelle de L'Environnement en 2007 où se sont réunis ONG, Etat, patronat, syndicats et collectivités territoriales.

Cette réunion ne reste qu'un exemple parmi tant d'autres. De l'autre côté, la question environnementale et l'action de différents acteurs peuvent déplaire.

C'est le cas des entreprises qui, si elles trouvent les mesures publiques en faveur de l'environnement trop contraignantes, peuvent menacer de se délocaliser laissant ainsi l’Etat dans une situation compliquée. Les ONG peuvent également se mettre en conflit avec un Etat ou des entreprises et lui mettre la pression si elles jugent que les normes environnementales ne sont pas respectées.

Dans des cas extrêmes, on peut assister à des procès.

La coordination entre les pays reste également délicate En effet, les préoccupations et les enjeux sont différents selon les pays.

On remarque d'autant plus ces différences en comparant les pays peu développés aux pays développés.

Les premiers sont confrontés à un besoin de croissance économique et de développement social.

Or pour que ceci soit possible la question de l'environnement doit souvent être mise de côté.

Les pays développés, de l'autre côté, n’ont plus forcément besoin de croissance mais polluent énormément.

Ceci par exemple avec la gestion des déchets électroniques de l'Europe qui sont laissés aux pays émergents.

Ceci contribue à la pollution globale mais permet à ces pays peu développés d'avoir une nouvelle source de revenus.

Ainsi les conflits opposant les différents acteurs sont à la.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles