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Grand oral du bac : Environnement LE TRAITEMENT DES EAUX

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

par le fond, et un bras rotatif écume les mousses et les particules flottant à la surface. L’effluent déborde du réservoir pour être recueilli par un canal de captage extérieur.

 

On peut retenir ensuite les dernières substances solides en suspension à l’aide de grilles dont les trous mesurent 1 à 2 mm de large. Mais on recourt plutôt au procédé de décantation ou aux deux, conjointement. L’effluent à décanter reste pendant trois heures dans un bassin, pour que les solides en suspension aient le temps de se déposer. On utilise quelquefois un procédé supplémentaire, dit de précipitation: une substance chimique, comme le sulfate de fer, est ajoutée aux eaux usées pour aider les infimes particules à s’agglutiner et à tomber au fond.

 

Il est possible de sécher ou de stériliser chimiquement la boue éliminée par le traitement primaire. Toutefois, on agit d’habitude biologiquement en mélangeant celle-ci avec de la boue traitée qui contient déjà des micro-organismes qui se multiplient dans la boue, s’en nourrissent et réduisent les composés organiques toxiques en substances chimiques moins nocives.

Les égouts de Paris ont été installés au milieu du XIXe siècle. Aujourd’hui, ce réseau s’étend sur 2100 km de galeries, soit 1600km d'égouts et 500km d’ouvrages secondaires, 26000 regards d’accès et 18000 bouches (que l’on peut visiter).

Ce procédé dit de digestion dégage du méthane et d’autres gaz combustibles recueillis pour être vendus ou bien brûlés, afin de chauffer la boue et d’accélérer le processus de digestion. Ils peuvent également servir de carburant pour faire fonctionner sur place une génératrice d’électricité. La boue ainsi transformée peut être utilisée comme engrais.

 

Chargé sur des bateaux, le surplus est alors déversé en pleine mer, et absorbé par les algues microscopiques, qui constituent le début de la chaîne alimentaire marine. Mais cette boue contient souvent des métaux toxiques -le cadmium par exemple- qui détériorent cette chaîne alimentaire. C’est pourquoi tant de scientifiques s’opposent à cette pratique.

 

...Éliminer ensuite les impuretés

 

Après élimination de la boue, l’effluent est traité biologiquement. En effet, des micro-organismes vont agir sur la matière organique présente dans les eaux usées pour quelle s’associe à l’oxygène de l’air afin de former des composés inoffensifs. Cette opération peut s’effectuer de deux façons. Le premier procédé, dit de clarification, fait réagir

 

Les égouts de Londres étaient extraordinaires pour l’époque victorienne, mais, de nos jours, la circulation automobile intense provoque sans arrêt des dégâts.

 

En outre, *

 

ces installations

 

n'avaient pas été f

 

prévues pour collecter

 

une telle quantité $

 

d’eaux usées. I

l’effluent au contact d’une couche de micro-organismes qui s’est développée sur un lit de graviers ou de coke. Le contact s’établit par immersion intermittente ou, plutôt, par vaporisation ou suintement continu.

« Le traitement des eaux par le fond, et un bras rotatif écume les mousses et les particules flottant à la surface.

L'effluent déborde du réservoir pour être recueilli par un canal de captage extérieur.

On peut retenir ensuite les dernières sub­ stances solides en suspension à l'aide de grilles dont les trous mesurent 1 à 2 mm de large.

Mais on recourt plutôt au procédé de décantation ou aux deux, conjointement.

L'effluent à décanter reste pendant trois heures dans un bassin, pour que les solides en suspension aient le temps de se déposer .

On utilise quelquefois un procédé supplémentaire, dit de précipitation: une sub­ stance chimique, comme le sulfate de fer, est ajoutée aux eaux usées pour aider les infimes particules à s'agglutiner et à tomber au fond.

Il est possible de sécher ou de stériliser chimi­ quement la boue éliminée par le traitement pri­ maire.

Toutefois, on agit d'habitude biolo­ giquement en mélangeant celle-ci avec de la boue traitée qui contient déjà des micro-orga­ nismes qui se multiplient dans la boue, s'en nour­ rissent et réduisent les composés organiques toxiques en substances chimiques moins nocives.

Les égouts ......

de Paris ont été installés au milieu du xt)( siècle.

Aujourd'hui, ce réseau s'étend sur2100km de galeries, soit 1600km d'égouts et 500km d'ouvrages secondaires, 26 000 regards d'accès et 18 000 bouches (que l'on peut visiter).

Ce procédé dit de digestion dégage du métha­ ne et d'autres gaz combustibles recueillis pour être vendus ou bien brûlés, afin de chauffer la boue et d'accélérer le processus de digestion.

Ils peuvent également servir de carburant pour faire fonctionner sur place une génératrice d'électri­ cité.

La boue ainsi transformée peut être utilisée comme engrais.

Chargé sur des bateaux, le surplus est alors déversé en pleine mer, et absorbé par les algues microscopiques, qui constituent le début de la chaîne alimentaire marine.

Mais cette boue contient souvent des métaux toxiques -le cad­ mium par exemple- qui détériorent cette chaîne alimentaire.

C'est pourquoi tant de scientifiques s'opposent à cette pratique.

...

Éliminer ensuite les impuretés Après élimination de la boue, l'effluent est traité biologiquement.

En effet, des micro-organismes vont agir sur la matière organique présente dans les eaux usées pour qu'elle s'associe à l'oxygène de l'air afin de former des composés inoffensifs.

Cette opération peut s'effectuer de deux façons.

Le premier procédé, dit de clarificat ion, fait réagir Les égouts ......

de Londres étaient extraordinaires pour l'époque victorienne, mais, de nos jours, la circulation automobile intense provoque sans arrêt des dégâts.

En outre, ces installations n'avaient pas été prévues pour collecter une telle quantité d'eaux usées.

l'effluent au contact d'une couche de micro-orga­ nismes qui s'est développée sur un lit de graviers ou de coke.

Le contact s'établit par immersion intermittente ou, plutôt, par vaporisation ou suin­ tement continu.

Plus répandu, le second procédé, dit d'activa­ tion de la boue, consiste à mélanger l'effluent à de la boue contenant les micro-organismes nécessaires à l'inactivation da la matière, en l'aé­ rant.

Deux méthodes sont utilisées à cet effet: soit l'air est injecté dans le réservoir à travers des mil­ liers d'orifices, soit le liquide a été injecté pour que l'air se dissolve à sa surface et se propage partout.

Ce processus dure de quatre à dix heures.

Dans les deux cas de figure, les corps solides inoffensifs produits par aération vont pouvoir se déposer dans les bassins de décantation finale.

L'effluent clair résiduel est alors assez pur pour être rejeté dans une rivière sans risques pour l'en­ vironnement.

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� se déversent directement dans la rivière, � car il n'existe aucun aménagement sanitaire.

Ji Ces eaux usées sont agitées par des pales ! dans une station de traitement.

JI Ce mouvement aide l'oxygène de l'a à se dissoudre dans le liquidt Les micro-organismes utilisent l'oxygèn pour rendre les matières organiques inoffensive!. »

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