Devoir de Philosophie

Grand oral du bac : Environnement LA POLLUTION

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

Les oxydes de soufre sont les plus polluants car ils affectent directement l’environnement: par réaction avec la vapeur d’eau, ils se transforment en acide sulfurique et créent les brouillards urbains. Ils entraînent aussi la formation de pluies acides qui endommagent notamment les forêts.

 

Les oxydes d’azote, produits par de nombreuses industries, sont en principe moins toxiques que les oxydes de soufre. Toutefois, ils se prêtent à des réactions chimiques qui peuvent engendrer de dangereux composés. Sous l’influence des rayons solaires, les oxydes d’azote se convertissent en ozone et autres dérivés photochimiques irritants: ce sont les smogs rougeâtres ou jaunâtres qui flottent au-dessus des villes situées dans des cuvettes (comme Mexico).

 

Toxique dans la basse atmosphère, l’ozone est précieux dans la haute atmosphère, où il inter

 

Lors de la guerre du Golfe en 1991, l’armée irakienne en retraite incendia près de 700 puits de pétrole sur le territoire du Koweït. Il en résulta une grave pollution de l’atmosphère et des eaux côtières.

Sipa Press/Simon

Professionnels du bâtiment sur un chantier de déflocage. Depuis 1978, le flocage (pulvérisation de fibres d'amiante sur les murs) est strictement interdit en France. L’inhalation de poussières d’amiante provoque des maladies extrêmement graves (cancer ou fibrose du poumon).

Vue de l’hémisphère austral qui montre la structure de la couche protectrice d’ozone dans la haute atmosphère. Un «trou» est discernable près de l’Antarctique (en bleu).

 

Les chercheurs pensent que la destruction de l’ozone est due aux chlorofluorocarbones (CFC) que les aérosols relâchent dans l’atmosphère.

cepte les rayonnements nocifs du soleil. Or l’ozone est attaqué en altitude par le fréon, un gaz qui fut massivement utilisé dans les bombes aérosols. Cette destruction de la couche d’ozone est très préoccupante, en raison des graves conséquences climatiques quelle entraînerait à l’échelle planétaire, même si tous les diagnostics sur l’évolution du climat restent encore imprécis.

 

Consommation d’énergie et déchets

 

L’amélioration de ses conditions de vie qu’est en droit de réclamer tout individu impose des mesures urgentes et concrètes. Il s’agit aujourd’hui de préserver les ressources naturelles, de réduire les pollutions et de produire au moindre coût, tout en améliorant le confort de tous à un prix énergétique raisonnable.

 

L’énergie nucléaire fut longtemps présentée comme une réponse idéale parce qu’elle ne comportait que des risques maîtrisables. Mais on

NASA/Science Photo Library Michael McKinnon/Planet Earth Pictures

ne comptait pas le coût de la révision des installations, leur démantèlement attendu, sans parler de l’insoluble problème du traitement des déchets. Quelques catastrophes spectaculaires on depuis alarmé l’opinion publique. Ainsi, de nombreux experts se demandent s’il ne vaut pas mieux maîtriser la consommation d’énergie plutôt qu’essayer d’en atténuer les conséquences.

 

Des problèmes graves apparaissent déjà sur les sites où étaient installées industries polluantes et décharges, et qui ont absorbé des substances toxiques. Les experts sont quasi unanimes sur l’urgence d’enrayer les pollutions et les gaspillages avant que la dégradation de l’environnement ne devienne irréversible.

« La pollution Hiroshima et Nagasaki par les deux bombes ato­ miques se répandit notamment en nuages radio­ actifs pendant deux semaines sur tout l'hémisphè­ re Nord.

Une grande partie de la faune et de la flore d'Europe fut ainsi contaminée.

Les effets secondaires de cette catastrophe ont entraîné la mort de milliers de personnes.

La pollution déclenche des réactions en chaîne dont les effets, pas toujours visibles, peuvent avoir des conséquences redoutables.

La découverte récente du "trou d'ozone •• -une diminution de l'écran protecteur qui bloque les rayons ultravio­ lets du Soleil- de même que !'«effet de serre» induit par les rejets massifs de gaz carbonique dans l'atmosphère ont alerté l'opinion.

La prise de conscience du fait que la pollution a atteint un niveau alarmant, et croît toujours à l'échelle plané­ taire, est aujourd'hui réelle, tant à l'échelon local qu'au plan national, comme en témoignent les succès des listes écologiques aux élections et, au niveau international, la tenue de conférences et autres sommets sur l'environnement.

Les mesures adoptées pour freiner cette tendance doivent répondre à deux impératifs: prévenir les causes de la pollution et traiter les déchets.

La pollution de l'eau Les pollutions qui frappent l'air et l'eau sont parmi les plus graves, du fait de leur capacité à diffuser des agents polluants.

La pollution des eaux douces fut longtemps la plus visible, les cours d'eau jouant un rôle vital dans la survie des hommes et de leurs animaux domestiques.

Déjà pollués par les égouts, les fleuves et les rivières recueillent en outre les rejets des usines- l'indus- � L'abattage des arbres et les pollutions dégagées par les fonderies locales ont transformé ce paysage de Tasmanie (Australie) en un véritable désert.

' Littoral du Bahrein, à l'ouest du golfe Persique, encombré d'épaves et de déchets divers.

En contrebas, la plage est noire du mazout déversé par les tankers qui croisent au large.

Les polluants menacent l'équilibre de la faune et de la flore locales autant qu'ils enlaidissent la côte.

i La rivière Tyne en Angleterre.

Les sources a de pollution identifiées sont de trois types: les produits antiparasites utilisés pour le bétail, l'eau d'infiltration en provenance des décharges voisines, et les pluies acides.

� Plan d'eau pollué dans une plaine limoneuse de l'Allier.

Les rejets riches en cellulose proviennent d'une sucrerie.

Ces déchets, même s'ils sont organiques, n'en constituent pas moins une nuisance.

trie ayant longtemps considéré les cours d'eau comme des déversoirs capables d'absorber des concentrations illimitées de déchets.

Depuis deux siècles, les industries papetières, chimiques, pétrolières et métallurgiques rejettent les éléments les plus nocifs.

De nombreux poi­ sons comme les métaux lourds (mercure, plomb) et les composés toxiques (cyanures et chromates) se sont dissous en quantités de plus en plus importantes dans l'eau douce, où ils sont absor­ bés par les espèces animales et végétales.

Or ces polluants ont tendance à se concentrer à chaque étape de la chaîne alimentaire, accumulant en bout de chaîne des quantités très toxiques.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles