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Grand oral du bac : Environnement LES ECOSYSTEMES

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

Les phoques se nourrissent de poissons; ceux-ci consomment leurs pairs ou des micro-organismes en suspension. Ces derniers puisent leur nourriture dans les particules flottant dans l’eau réchauffée par le soleil.

 

milieu sont bientôt dépassées. Dans cette situation, ia fermentation libère ammoniac et hydrogène sulfuré, et le milieu devient hostile à toute forme de vie. La situation ne se rétablit que lorsque l’algue meurt, que l’eau s’éclaircit et que les plantes produisant de l’oxygène se régénèrent.

 

Sur le long terme, l’écosystème d’un lac de plaine est lui aussi amené à se modifier profondément. Au fil des années, l’apport inéluctable de sédiments et de matière organique diminue progressivement la profondeur du lac. La réduction de la pente des rives permet l’installation de nouvelles espèces végétales qui s’étendent en ceintures. L’étendue d’eau devient une roselière, un

marécage, enfin un bois.

 

Ce genre de transformation est appelé une succession écologique. La plupart des écosystèmes ne constituent que l’un des stades d’une succession et il est souvent possible d’identifier tous ces stades sur une aire relativement réduite.

 

Le stade «climax»

 

Une forêt qui se développe au terme de la succession représente le stade «climax», autrement dit un stade d’équilibre durable. La nature de cette végétation varie en fonction du climat et, du sol dont dépend une uniformité surprenante et son étendue. Ainsi, des zones importantes de l’Europe du Nord, de la Sibérie, de l’Alaska et du Canada sont recouvertes d’une végétation au stade climax qui consiste en une forêt de conifères. De même, une grande partie des tropiques est couverte de forêts humides sempervirentes (qui restent vertes toute l’année).

 

Si tous les écosystèmes des forêts tropicales sont à peu près identiques d’un continent à un autre, les espèces qui les peuplent peuvent être très différentes -du fait, notamment, de la distance qui sépare, par exemple, l’Afrique et l’Amérique du

 

La Norvège a été modelée par des glaciers qui ont ouvert de profondes vallées littorales submergées par la mer : les fjords. Ceux-ci abritent des écosystèmes très variés.

Sud depuis des millions d’années. Cependant, il est intéressant de noter que ces espèces peuvent occuper, au terme de leur adaptation,

 

Cette place, définie par leur mode de nutrition et leurs relations avec d’autres espèces, est appelée niche écologique. Des animaux totalement différents occupent la même niche. Ainsi, la plupart des forêts possèdent des populations résidentes de petits mammifères nocturnes qui fouillent le sol pour en extraire les vers, les limaces et les asticots. Or, jusqu’à une période récente, ces petits mammifères n’existaient pas en Nouvelle-Zélande et la niche était occupée par un oiseau: le kiwi (Aptéryx). Incapable de voler, cet animal ressemble davantage à un hérisson qu’à un oiseau, avec un petits yeux, leur odorat subtil, leurs plumes qui s’apparentent à des poils et leur bec en forme de groin. Il n’y a rien d’étonnant à cela, leur évolution étant liée à la même niche.

 

Le kiwi constitue l’une des espèces terrestres d’oiseaux vivant en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, ils sont menacés par la prédation des mammifères introduits d’Europe tels que les rats, les chats et les hermines, ont bouleversé l’équilibre de l’écosystème et pourraient le détruire. De tels désastres se sont déjà produits par le passé,

Carol Farneti/Planet Earth Pictures Victor Makuchin/Planet Earth Pictures

dont les plus célèbres sont l’introduction en Australie du lapin et d’un cactus épineux (Opuntia): leur extraordinaire prolifération mit en péril toute l’économie d’élevage.

 

Apparue en 1984 au large de Monaco, l’algue tueuse (Caulerpa taxi/blia), originaire des lagons du Pacifique, recouvre jusqu’à 90% des fonds méditerranéens qu’elle colonise parce qu’elle n’est pas limitée par un ennemi naturel. Cette invasion, qui détruit des alguiers (les posidonies) indispensables à la reproduction de nombreux poissons, met en péril la pêche littorale. Aussi, bien que cette algue contribue à l’oxygénation de fonds très pollués, une lutte biologique est menée par l’introduction de petites limaces originaires des Antilles (Elysia subomata et Oxynoe azuropunctata), qui se nourrissent exclusivement de Caulerpa.

 

Toute prolifération dans la nature, dont l’homme est souvent responsable, est le signe d'un déséquilibre dans un mécanisme ajusté au cours de millions d’années d’évolution. L’écologie étudie ces grands mécanismes régulateurs de la vie, souvent pour les réparer.

« Les écosystèmes écologique et humaine commune constitue un écocomplexe.

Mais les écosystèmes sont de taille variable et leurs limites ne sont pas toujours nettes.

Ainsi, la saison peut être déterminante pour la défi­ nition d'un écosystème: l'apparition de l'hiver dans l'Arctique entraîne une modification brusque de toute la communauté biologique de telle sorte que l'on peut parler d'un écosystème d'hiver et d'un écosystème d'été.

Quelle que soit la façon dont il est utilisé, ce concept définit une unité structurale de base, correspondant à un ensemble géogra­ phique soumis à des conditions aux dominantes homogènes où évolue un groupement L'énergie est la plus élémentaire de ces res­ sources naturelles: sous une forme ou sous une autre, c'est en effet la base de toute vie.

I.:essen­ tiel de cette énergie provient du soleil.

Le rôle du soleil La lumière du soleil est à la base de presque tous les écosystèmes.

Grâce à la photosynthèse, l'éner­ gie lumineuse atteignant une plante est absorbée et participe à la transformation des matières chi­ miques simples en composés organiques, notam­ ment en glucides et en sucres.

L' énergie stockée dans ces composés est consommée par la plante pour sa croissance et sa reproduction.

I.:énergie de la plante, ingérée par un herbivore, est utilisée par l'animal pour fabriquer ses propres tissus.

À son tour mangé par un carnivore, cette énergie est transmise une Le toucan à poitrine jaune .....

(Ramphastos sulfuratus) est originaire des forêts tropicales américaines.

Comme l'oiseau de paradis du nord de l'Australie et de Nouvelle­ Guinée, il a un large bec et se nourrit de fruits.

seconde fois.

Si l'herbivore est un lièvre et le car­ nivore une hermine, un aigle sera le dernier pré­ dateur qui fera sienne l'énergie tirée, par la plan­ te, de l'énergie solaire.

Une grande partie de cette énergie est toutefois perdue au cours du processus.

En effet, les ani­ maux consomment de l'énergie pour se dépla­ cer, respirer, grandir et se reproduire.

Le système digestif des animaux étant peu efficace, 90% en moyenne de l'énergie disponible est perdue à chaque étape.

Autrement dit, le lièvre ne trans­ met à l'hermine que 10% de l'énergie qu'il a tirée de la plante.

Ceci signifie que la biomasse (le poids total du lièvre), dans l'écosystème, corres­ pond à 10% de l'échelon qui le précède dans la � Les forêts fo urnissent à l'écosystème mondial /a plus grande partie de l'oxygène.

Elles représentent 20% de la surface de la Terre.

' Les coléoptères se nourrissent de restes d'animaux et de plantes en décomposition.

Ils occupent donc l'un des derniers maillons de la chaîne alimentaire.

chaîne alimentaire, c'est-à-dire la plante qu'il a mangée.

Les prédateurs ont donc la nécessité d'ingérer pour se nourrir au moins dix fois leur masse en herbivores qui, à leur tour, ont besoin de dix fois leur poids en végétaux.

En théorie, les niveaux trophiques (relatifs à la nutrition) d'un écosystème pourraient être représentés par une pyramide dont la vie végétale formerait la base et les derniers prédateurs le sommet.

En pratique, ces niveaux sont rarement définis aussi précisément.

Plutôt qu'à une simple stratifi­ cation superposant les plantes, les herbivores, les petits et les gros carnivores et la plupart des éccr systèmes reposent sur des réseaux alimentaires complexes au sein desquels les animaux et les plantes, tirent leur énergie de sources très diverses.

Un faucon peut ainsi être considéré comme le dernier prédateur d'un secteur de forêt, puisqu'il est susceptible d'attaquer tous les oiseaux insecti­ vores de la zone.

Mais il se nourrit également d'in­ sectes et d'oiseaux granivores.

Il arrive aussi que des insectes parasites sucent son sang et que des oiseaux omnivores, les corbeaux par exemple, volent ses œufs pour nourrir leur progéniture qui peut, à son tour, être victime du faucon.. »

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