Devoir de Philosophie

Homme et Environnement

Publié le 17/03/2012

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 D’autre part, la Philosophie et depuis ses origines grecques, s’est préoccupée de la nature et de la relation que détient l’Homme avec elle. Ce dernier, et depuis des siècles, préhistorique qu’il fut, vivait en symbiose avec le cadre naturel qu’il le contournait. Mais qu’il soit au cœur des caves ou au bord des rivières, cet Homme-là avait toujours une dualité tant complexe que contradictoire, une confusion de ses sens, face à une nature qui, d’une part, le protégeait et répondait à ses besoins primaires, et une autre incontrôlable, quasi imprévu, source d’extinction d’une multitude de races humaines ou animales, et capable de re-sculpter tout un terrain, tout un continent, tout un monde…

        Dans la Grèce antique, Aristote fut l’initiateur de la philosophie naturelle, une discipline qui visait à expliquer le monde sensible. Cependant, l’Homme des Cavernes se rendait compte d’un pouvoir inné, camouflé, capable de manipuler l’environnement à sa guise et de translater son mode de vie pour répondre à des standards, des normes, que lui-même les a créés.

« 2- Citation d’Aristote, extrait de son ouvrage « La Métaphysique » 3- Outrecuidance : confiance excessive en soi même, d’après Larousse.com 4- Citation de Nietzche, extrait des textes posthumes FP, XIV, 14 [80] L’héritage des forteresses à travers des siècles fut translaté en grattes ciels : l’édifice architectural qui révèle le défis éternel del’homme face aux lois de gravité de la nature… Cette volonté de la révolution à ce qui est pré acquis est en elle-même une traductionde la définition de la citation de Nietzche.

La tendance à la puissance se manifeste partout, mais en prenant des formes différentesliées à la culture des instincts que l'Homme subit : Agir, Sentir, Penser, Vouloir… relativement à un cadre environnemental qui varieselon des critères infinis.

Il n'y a en effet, selon Nietzsche, aucune loi dans le devenir, tout devient ce qu'il peut devenir, et cela mêmeexprime sa volonté de puissance. allegorie de la caverne La théorie philosophique de Nietzche fait rappel à L'allégorie de la caverne qui propose une réflexion sur le conditionnement desesprits d’après Platon.

Ce dernier invite à rejeter toutes formes d'idées reçues et de se montrer vigilants sur l'exercice du pouvoir, surle choix des hommes destinés à exercer l'autorité dans la Cité.

Le philosophe met l'accent sur l'esprit de responsabilité qui doit animerles citoyens, puisque les prisonniers de la caverne représentent ceux qui préfèrent ne pas s'interroger ni remettre en cause un ordreétabli, aussi inapte soit-il. En effet, à base de sa définition, l'allégorie de la caverne est une notion morale qui met en scène des hommes enchaînés etimmobilisés dans une demeure souterraine qui tournent le dos à l'entrée et ne voient que leurs ombres et celles projetées d'objets auloin derrière eux.

Elle expose en termes imagés la pénible fusion des hommes à la connaissance de la réalité, ainsi que la transmissiondifficile de cette connaissance.

La caverne symbolise le monde sensible où les hommes vivent et pensent accéder à la vérité par leurssens.

Le philosophe vient en témoigner par une interrogation permanente ce qui lui permet d'accéder à l'acquisition des connaissancesassociées au monde des idées comme le prisonnier de la caverne accède à la réalité qui nous est habituelle.

Mais lorsqu'il s'évertue àpartager son expérience à ses contemporains, il se heurte à leur incompréhension conjuguée à des personnes bousculées dans leconfort (illusoire) de leurs habitudes. Le facteur environnemental révèle alors son impact sur le comportement de l’Homme où les variations sont fonctions descoutumes et des habitudes qui diffèrent d’un lieu à un autre, question de critères imposés, de variantes infligées, de diversitésimposées… trinite: archi-homme-environnement Alors parait-il, que dans la simplicité du paysage que l’œil perçoit, une complexité camouflée réside, tissée par l’inconscience del’Homme au cours de son voyage terrestre…Non, ce n’est point le nombre d’années qui comptent, mais ce qu’on compte faire de sesannées... C’est ainsi que, annexé au cadre environnemental, se pose alors le dilemme de l’habitat que l’architecture, présente depuis l’antiquité,tente de le satisfaire. "L'architecture, en prenant l'homme comme modèle, le reproduit et le projette hors de lui-même.

Cette projection n'est pas infinie : elle a pour but de baliser l'espace dans lequel l'homme flotterait, sinon, sans repères.

Elle a pour but de ramener à lamesure humaine la démesure de l'univers". (5) L'architecture, cette discipline universelle, cherche aujourd’hui à s'apparenter plus à une démarche qu'à un résultat caricatural quoiqu’ilsoit vu la nécessité excessive à une production architecturale de qualité ou les concepteurs s'attachent à ne pas concevoir l’objet bâticomme une forme sculpturale mais plutôt comme un objet qui se doit de s’effacer au profit d’une spatialité maitrisée, d'une relationétroite entre la nature et le cadre de vie des hommes.

L’alliance Architecture et démarche environnementale semble beaucoup pluseffective lorsque certains s'attachent seulement ou à l'Architecture ou à la Démarche environnementale. Ne loupons pas l’influence de la crise économique qui a relayé la crise environnementale, aggravant la fracture sociale, oubliant toutemesure de l’Homme.

Les modes de développement des villes apparaissent comme inadaptés, et de nouveaux modèles émergent àl’étranger (les éco-quartiers) offrant des modes de vie plus « soutenables », intégrant outre le pilier environnemental, les piliers« économique » et « social » du développement durable.

Le souci de l’environnement a officialisé la nécessité d’un bouleversementdans nos pratiques, édicté de nouvelles règles et fixé des objectifs ambitieux en faveur d’un développement urbain durable.

Le devoirdes urbanistes et des architectes n’est pas de surfer sur la vague du développement durable, mais de rechercher, des solutionsnovatrices, pérennes et économes au sens large, sans craindre d’en dévoiler les écueils et les limites, sans craindre de les soumettre àl’avis de ceux à qui on les destine et à qui elles vont être données à vivre pour des décennies, et sans contribuer à créer une nouvelledette pour les générations futures.. »

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