Devoir de Philosophie

ses cours environement

Publié le 17/02/2023

Extrait du document

« Le système économique mondial exerce sur l’environnement une forte pression.

De nombreuses activités engendrent des externalités négatives. Les questions environnementales ont émergé lors du sommet de la terre à Rio en 1992.

Diminution de la biodiversité, épuisement des ressources, pollution environnementale, changement climatique.

Elles ont poussé les différents acteurs économiques, état et gouvernement, entreprises et sociétés civiles à se saisir des enjeux environnementaux.

Les politiques publiques cherchent à engager une transition vers des modes de production et d’échanges plus durables. Comment l’environnement peut-il devenir un objet d’action publique ? 1 Une diversité d’acteurs impliqué L’existence d’une action publique pour l’environnement ne vas pas de soi. Elle suppose la mobilisation d’acteur divers tel que : • Depuis 2018, plusieurs jeunes du monde se sont associés pour mener une « grève scolaire » pro-climat pour interpeller les autorités sur l'urgence d'agir face au changement climatique.

Cette jeune génération est donc organisée à l'échelle internationale dans un groupe appelé « Web are Climats ».

Les mouvements citoyens peuvent rendre visibles les questions environnementales et montrer que l'opinion publique s'en préoccupe. • Organisations non gouvernementales : Ce sont généralement des organisations à but non lucratif d'intérêt public et ne dépendent d'aucune organisation nationale ou internationale.

Quant à l'environnement, il y a Greenpeace (lutte contre le changement climatique, contre la pollution par les produits toxiques, protection des forêts, dénonciation des OGM et des pesticides, promotion des énergies renouvelables et de l'agriculture écologique) Action de Greenpeace sur la statue du Christ rédempteur à Rio de Janeiro, le 16 mars 2006., WWF, environnement naturel français, etc.

Ces groupes environnementaux sont des groupes d'intérêt, des organisations durables qui non seulement permettent la mobilisation mais ont aussi d'autres fonctions.

Ces organisations agissent notamment en négociant avec les autorités et en participant à l'élaboration conjointe des décisions qu'elles doivent prendre. • Les experts sont également des groupes d'intérêt qui évaluent les risques, mesurent la dégradation de l'environnement ou font des 1 recommandations aux autorités.

Ce sont des scientifiques, des chercheurs, etc.

Ainsi, le GIEC, le groupe d'experts le plus important créé en 1988, a conclu que les températures mondiales augmenteraient de 1 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, et des études scientifiques suggèrent que les impacts climatiques augmenteraient de plus de 1,5 degré Celsius ça qui est nocif pour l'homme et la planète.

Concernant la biodiversité, il y a aussi l'IPBES qui montre que 25% des espèces naturelles sont menacées d'extinction. • Les partis politiques finiront par accorder la priorité aux questions environnementales dans leurs programmes.

Il propose également des solutions et organise des discussions sur des questions spécifiques. Certes, l'environnement et les solutions adoptées ne sont pas colocalisées par les parties, mais aujourd'hui on retrouve toutes les parties prenant en charge les questions environnementales.

On retrouve Europe Écologie Les Verts par exemple. • Les entreprises joueront également un rôle en produisant des biens respectueux de l'environnement et en introduisant de nouveaux procédés de fabrication.

Ils reposent donc sur deux axes principaux : l'innovation et la certification.

Côté innovation, on arrive à développer de nouveaux procédés et de nouveaux produits respectueux de l'environnement (on passe des voitures a pétrole à des voitures hybride ou bien électrique).

En termes de certification, il existe des écolabels qui peuvent souligner l'engagement d'une entreprise à protéger l'environnement et à donner le choix aux consommateurs.

Les écolabels nous informent et nous donnes une information fiable sur la qualité écologique des produits et services.

C’est aussi un moyen de valoriser les efforts des entreprises en matière de protection de l’environnement  Les pouvoirs publics sont le dernier maillon, et on les retrouve en contact étroit avec les acteurs précédents.

Ils doivent se rappeler que ce sont eux qui réfléchissent et mettent en œuvre l'action publique, y compris les institutions supranationales.

Des gouvernements locaux développant des villes intelligentes écologiques à la Commission européenne avec un commissaire à l'environnement proposant des directives et des règlements, chacun agit dans sa propre sphère de responsabilité. Les actions qu’ils entreprennent consistes à identifier un problème puis à proposer un cadrage, c’est-à-dire trouver des solution adéquate a la nature du problème.

Les acteurs promulguant les problèmes publics vont 2 alors médiatiser ces problèmes pour ensuite qu’ils soient mis dans l’agenda publique cala requérant alors l’action des pouvoirs publiques. 2) Coopération et conflits entre acteurs Par conséquent, il existe trois principales sources de conflit dans les questions environnementales.   Premièrement, lorsqu'il existe des opinions dissidentes ou concurrentes sur la même question publique, ou lorsqu'il n'y a pas de consensus collectif pour considérer la question comme une question publique.

C'était le cas des "climato-sceptiques" (qui ne croient pas au réchauffement climatique ou qu'il est causé par l'activité humaine).

Pour eux, l'intervention des pouvoirs publics pour lutter contre le réchauffement climatique n'était pas toujours justifiée ni politiquement digne.

Ce conflit a été progressivement résolu au fur et à mesure que les recherches d'experts prouvant la responsabilité humaine dans le réchauffement détecté augmentaient. Deuxièmement, le conflit peut être lié à la question du partage des ressources environnementales. De nombreux exemples concernent l'utilisation de l'eau dans le monde : la pratique de la fracturation pour extraire l'huile de schiste aux États-Unis a tendance à contaminer l'eau des rivières et les eaux souterraines environnantes cela créer des externalités négatives, qui est un effet négatif d’une activité économique sur des acteurs extérieur à cette activités ns compensation monétaire.

Les opposants à cette exploitation sont donc souvent des personnes qui ont perdu l'accès à une eau potable de qualité créant aussi des préoccupations tel que des risques sismiques, dégâts aériens, etc.). Comme aux États-Unis par exemple avec le procès entre les habitants d’Hackle, en Californie, et Pacific Gas and Electricité (PG&E), accusé d'avoir déversé illégalement du chrome dans l'eau, ça qui a provoqué des tumeurs et des maladies génétiques chez certains habitants.  Enfin, les litiges (contestation donnant matière à procès) peuvent porter sur la responsabilité des pouvoirs publics.

Dans ce cas, il peut également être légalement traduit, comme nous l'avons vu récemment en France.

Des groupes ont déposé des plaintes contre des pays qui ne font pas assez pour lutter contre le réchauffement climatique.

Les pétitions à l'appui de cette affaire ont totalisé plus de 2 millions de personnes.

Car en effet les acteurs, principalement les 3 ONG et leurs militants, sont souvent en désaccord avec les autorités et les acteurs économiques.

Les citoyens reprochent aux autorités de ne pas bien protéger l'environnement et de passer trop de temps, sous l'influence de groupes d'intérêts, à introduire des changements écologiques favorables au développement durable. Certaines activités très lucratives sont aussi extrêmement nocives pour l'environnement et les intérêts économiques priment souvent sur la protection de la planète.

Le conflit initialement pacifiste est devenu de plus en plus violent face à l'inaction gouvernementale et aux intérêts privés de certaines personnes morales et notamment face au lobbying. Exemple de conflits entre acteurs : o – L’utilisation du nucléaire comme source d’énergie fait débat. Certains partis politiques, des entreprises du secteur comme Areva, défendent l’utilisation du nucléaire comme source d’énergie.

Cela n’émet pas de CO2 et participe à l’indépendance énergétique de la France.

Mais d’un autre côté, d’autres partis politiques ou des groupes d’intérêts, par exemple, des associations qui protègent l’environnement, s’y opposent car ils pointent du doigt la dangerosité et sa non-viabilité dans le temps. o – L’utilisation des pesticides.

Les agriculteurs qui en sont dépendants ainsi que les lobbies de producteurs de pesticides défendent leur utilisation à des fins agricoles tandis que certains partis politiques et certaines associations environnementales s’y opposent car cela provoque des dangers pour la biodiversité et pour la santé. 3) Une action publique articulant différente échelle : l’exemple de la biodiversité La politique environnementale, comme toute politique publique, se caractérise par une perte de centralité nationale.

Surtout, les gouvernements locaux jouent un rôle important dans les initiatives et surtout dans la mise en œuvre des politiques environnementales.

Les conseils régionaux, les conseils départementaux et les conseils municipaux ont la possibilité d'adapter les politiques aux spécificités locales et de mobiliser les acteurs locaux.

Par exemple, en matière de biodiversité, les communes peuvent prendre des mesures de protection écologiquement adaptées.

Singulier, présent dans la région. 4 L'Union européenne joue également un rôle important dans la politique publique en matière d'environnement.

75 % des politiques environnementales mises en œuvre en France sont la mise en œuvre de décisions prises au niveau européen.

Une action à cette échelle permettra aux États membres d'harmoniser leurs politiques et d'éviter le dumping environnemental. Enfin, une action publique mondiale est menée face à des enjeux qui touchent l'ensemble de la planète.

En témoigne la création de groupes d'experts intergouvernementaux tels que le Groupe international d'experts sur le climat (GIEC).

Alternativement, IBES, la plateforme intergouvernementale pour la biodiversité et les services écosystémiques, produit des rapports et des scénarios sur l'état de l'environnement mondial. II Quels instruments pour l’action publique environnementale ? 1) La règlementation, un instrument pour contraindre La politique climatique est l'ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour lutter contre le changement climatique, plus particulièrement le réchauffement climatique.

Pour cela, il est essentiel de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les économistes voient le changement climatique comme une externalité négative.

Cependant, pour lutter contre les externalités négatives sur l'environnement, les pays disposent d'instruments importants, chacun avec ses avantages et ses limites. Le premier est la réglementation.

En effet, les États ont la capacité de limiter légalement les acteurs économiques en édictant des réglementations environnementales.

Par exemple, des lois peuvent être promulguées qui interdisent aux entreprises de rejeter plus d'une certaine quantité de CO2 dans l'atmosphère chaque année, ou elles peuvent exiger des mesures correctives dans des conditions qui menacent des amendes. Pour être efficaces, les normes écologiques doivent s'accompagner d'options de gestion et, le cas échéant, de sanctions sévères.

La réglementation par des normes n'est pas nécessairement l'instrument le plus efficace du point de vue de la politique climatique.

D'autre part, il est souvent difficile de définir correctement les émissions de CO2 autorisées. Dans ce cas, une.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles