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BANQUE ET BOURSE

Publié le 06/11/2011

Extrait du document

La Banque et la Bourse ont par définition un trait commun; elles intéressent l'une et l'autre des opérations à caractère financier.

- La Banque représente l'ensemble du commerce de l'argent et des titres qui ont une valeur monétaire;

- La Bourse concerne l'ensemble du commerce des valeurs mobilières, c'est-à-dire des « titres «, des documents authentifiant un droit, une créance, un versement.

C'est la Banque qui, parmi ses multiples activités, s'intéresse à la création, à la mise en circulation et à la négociation de ces formes de valeurs.

C'est la Bourse qui, en fonction de la loide l'offre et de la demande, est chargée d'enregistrer ces négociations, leur sens (achat ou vente), le prix offert pour la cession et par là-même, détermine les « cours « qui sont les prix atteints par chacune des valeurs.

« /'~mission des billets de banque, ce qui en France, est un privilège réservé à la seule Banque de France considérée, sur le plan na­ tional, comme un institut d'émission et de réescompte.

A ces différentes fonctions, viennent s'ajouter les nombreux « services » que la Banque s'efforce d'offrir à une clientèle toujours plus nombreuse pour faciliter et simplifier les opé­ rations financières de la vie courante.

Spécialisation de la banque C:ompte tenu de ce très large éventail des activités bancaires et du caractère particulier de ses clients et de leurs besoins, la Banque ou plus précisément la profession bancaire, s'est organisée sur la base d'une sp~cialisation qui permet de distinguer : - les banques de dépôts, - les banques d'affaires, - les banques de crédit à long terme, les banques spéciales et les établissements financiers, les banques régionales et locales, les sociétés d'investissement à capital va­ riable (SICAV).

La Banque de France, en tant qu'organisme national d'émission et de réescompte, jouit d'un privilège spécial qui lui crée, en contre partie, des obligations vis-à-vis de l'Etat et de la pro­ fession bancaire.

Les Banques de Dépôts : Elles possèdent leurs propres capitaux, da­ vantage considérés comme une garantie que comme un instrument de travail; ainsi que ceux qui leur sont confiés.

Leur activité est basée d'une part : - sur la réception des dépôts à vue ou à terme, -- d'autre part, sur le crédit à court terme, notamment sous forme d'escompte des effets de La Banque de France, à Paris.

(Photo Dolsneau-Rapho).

commerce.

Ce sont généralement des banques régionales, des établissements de crédit, des banques populaires .

Les principales banques françaises de dépôts sont, par ordre d'importance Le Crédit Lyonnais.

La Banque Nationale de Paris (B.N.P.).

La Société Générale.

Le Crédit Commercial de France (C.C.F.).

Le Crédit Industriel et Commercial (C.I.C.).

La plupart de ces banques ont un rayonne­ ment national, grâce à la dissémination de leurs succursales.

Les Banques d'affaires, parmi lesquelles on peut citer : la Banque de Paris et des Pays­ Bas, la Banque de Suez et de l'Union des Mines, la Banque de l'Indochine, qui reçoivent éven­ tuellement des dépôts, mais dont l'activité prin­ cipale est axée sur les participations et la gestion de participation dans les entreprises ainsi que sur le crédit à moyen et court terme.

Elles sont parfois spécialisées dans le place­ ment des titres qu'elles achètent.

en gros pour les renvendre au détail dans certaines partici­ pations financières.

Les Banques de crédit à long et moyen terme : Elles accordent du crédit à long et moyen terme, dans les conditions légales, et s'intéressent aux placements de fonds contre garanties mobilières, immobilières, agricoles etc ...

Se rattachent à ce groupe : le Crédit Foncier de France (1852), le Crédit Agricole, le Crédit Municipal, et les Banques hypothécaires.

Les Ba~ques spéciales et les Etablissements Financiers : ce sont des organismes bancaires plus particulièrement spécialisés dans des opé­ rations financières d'•me ou de plusieurs bran­ ches de l'activité économique ou pour répondre à des besoins spéciaux ou corporatifs.. »

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